Passant d’un démarrage en trombe à un passage à vide, pour revenir à un peu plus de réalisme, la partie fut brillamment orchestrée par les Auvergnats. La partition s’écrit sans fausse note ou presque pour les locaux au fur et à mesure que les secondes s’égrènent et défilent au tableau d’affichage. Une composition qui mène petit à petit les Clermontois à la victoire. Une victoire et quelle victoire ! Cette dernière, très attendue, est bien méritée pour les locaux qui y ont travaillé d’arrache-pied sans pouvoir y parvenir, et passant souvent très près. Quelque peu aidés par la chance aussi, les Clermontois ont su brillamment déjouer les stratégies des Compiégnois refroidis par une entame de match qu’ils n’ont su ou pu maîtriser.
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Photographe Yannick Martin |
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Dès l’entame, les Clermontois prennent les choses en mains.
Offensifs, ils montrent les crocs et prennent à froid leurs adversaires, avec deux buts en moins de vingt secondes (02’43 et 03’01) à peine trois minutes de jeu effectif (2-0).
La douche froide passée pour les Compiégnois, ces derniers se ressaisissent et scorent (03’50) à leur tour (1-2).
Puis Clermont revient (05’52) à l’offensive avec un nouveau but (3-1). C’est l’euphorie dans les rangs auvergnats mais elle est de courte durée.
Les Auvergnats ont fait un bon départ, ils mènent au score avec une petite avance, toutefois les Picards ne restent pas statiques. Après quelques échanges, les Lions sortent de leur léthargie et donnent dans la réactivité. Coup sur coup dans la même minute, les Compiégnois s’accrochent (09’00) au score avec un nouveau but (2-3) puis reviennent (09’43) à égalité avec un autre but (3-3).
Une égalité que les deux équipes ne quittent pas jusqu’à la pause, n’ayant pas réussi à poser leur jeu durant les dix minutes qu’il reste à jouer jusqu’à la pause.
Le jeu pratiqué aurait pu favoriser l’une ou l’autre équipe, suite aux diverses pénalités distribuées mais, dans les faits, Lions comme Sangliers sont restés sur la défensive ne cédant pas aux diverses invasions suspectes.
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Photographe Yannick Martin |
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De retour du vestiaire, les protagonistes de cette joute, locaux comme visiteurs, ont du mal à se remettre dans le jeu mais les Compiégnois prennent de suite (20’49) l’avantage avec un nouveau but (4-3).
Le jeu devient haché. Les arrêts de jeu se succèdent et deviennent un peu lassants. Heureusement, quelques bonnes actions permettent de redonner un peu de vie, de spectacle à cette partie.
Après quelques aléas, forts d’une belle relance très constructive, les Clermontois reprennent en main la partie avec un quatrième but (27’13) (4-4) puis un cinquième à quelques seconde de la moitié du match (29’29).
Puis, comme à la première période, seul le tableau des pénalités brillera de quelques lumières, la sagesse ayant pris place sur le glaçon clermontois.
Le scénario du reste de ce tiers laisse sur leur faim les Picards. Clermont, à la seconde pause, n’avance pas plus malgré quelques occasions.
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Photographe Yannick Martin |
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Au troisième tiers, après quelques échanges, l’entrée en matière est l’indiscipline. Cette dernière règnera un peu plus que lors des autres périodes. Les pénalités se succèdent, chacune amène son lot de désillusions, surtout chez les Picards bénéficiaires d’un tir de pénalité (44’59) stoppé par le portier clermontois.
Puis, quelques minutes plus tard, en pleine verve lors d’un power play, Clermont trouve (48’20) un certain réconfort avec un sixième but (6-4).
Un but qui les pousse petit à petit vers leur première victoire. De plus en plus confiants, les Auvergnats maîtrisent mieux les hostilités malgré quelques nouvelles pénalités pour leur compte.
Alors, face à une situation de jeu idyllique, le staff compiégnois décide de retirer son gardien pour le remplacer par un joueur de champ, espérant revenir rapidement au score.
L’espoir fait vivre, mais Clermont résiste aux offensives répétées des Picards.
Malgré une certaine pression et avec un chrono qui se précipite vers la fin de la partie, les Auvergnats tiennent bon.
Non seulement ils contrent les Lions dans leur élan d’orgueil mais, en plus, les Clermontois assènent (58’36) le coup de massue qui va achever leurs adversaires en marquant un septième but (7-4) dans une cage vide.
Ainsi, sans complexe, Clermont enregistre une belle victoire, victoire méritée tant les Auvergnats se sont donné les moyens de s’opposer à un adversaire aussi coriace. Bref, les Sangliers ont croqué du lion… Des Lions qui ne s’attendaient certainement pas à être défaits de telle manière mais c’est la dure loi du sport. Clermont s’est surpassé.