Victoire écrasante des Lyons sur les Français Volants. Une pluie de pénalités est venue s’additionner au score sans appel de 10 – 2. Cette rencontre laisse apparaître le fossé qui sépare les deux équipes mais les ambitions ne sont pas les mêmes.
Arbitres : Catarino Jean (Lyon) - Florentin Guillaume (Chambéry)
Buts : Lyon : 04.15 Elvis Zelubovskis (ass Mike Ruberto et Martin Croguennec) ; 21.48 Damien Croux (ass Robert Olsson et Alexander Olsson) ; 22.48 Mathieu Reverdin (ass Andrew Bonello et Damien Croux) ; 28.11 Baptiste Frioux (ass Alexander Olsson et Robert Olsson) ; 38.42 Mike Ruberto (ass Andrew Bonello et Arnaud Magallon) ; 48.21 Mike Ruberto (ass Elvis Zelubovskis et Daniel Svedin) ; 50.51 Mike Ruberto (ass Elvis Zelubovskis) ; 52.04 Robert Olsson (ass Baptiste Frioux) ; 52.18 Dorian Duchosal (ass Mathieu Reverdin et Adryan Serrano) ; 53.24 Arnaud Magallon (ass Mike Ruberto) Paris (FV) : ; 19.22 Einar Engström (ass Alexander Muse) ; 51.10 Nicolas Chauveau (ass Frédéric Brodin et Alexander Muse)
Pénalités
68 minutes (dont 3 X 10 minutes) contre Lyon
81 minutes (dont 2 X 10 minutes et 1 X 25 minutes) contre Paris (FV)
Affluence samedi soir 4 décembre 2010 à Charlemagne, pas moins de 2500 personnes sont venues supporter les Lyons au cours d’une rencontre qui additionne quelques records pas toujours flatteurs. Un match choc avec son lot de buts mais aussi celui de pénalités.
Photographe : Bruno Fouillat
Dès l’entame du match l’anti jeu prend position sur la glace rhodanienne. Vont se succéder les pénalités distribuées de part et d’autre avant que les Lyonnais ouvrent le score lors d’une phase de jeu en supériorité numérique. Si multiplications de tirs il y a pendant cette période, multiplications d’infractions aux règles de jeu s’additionnent aussi. Un tiers qui laisse toutefois entrevoir la bonne capacité des deux équipes à gérer la plus part des phases de jeu en infériorité numérique. Malgré les scènes qui se répètent, phases actives, arrêts de jeu et pénalités, la partie suit son cours jusqu’à ce que la parité de score fasse son apparition (1 – 1) dans la dernière minute de jeu. Un premier tiers apparemment équilibré mais pas de quoi réjouir les uns et les autres.
Au deuxième tiers les ambitions des lyonnais sont autres que celles laissées entrevues au premier round. La pose permet de calmer les esprits. Place à un jeu moins décousu avec moins de pénalités. Pratiquement d’entrée de jeu, Lyon impose son style et prend les commandes de la partie. Pas moins de quatre buts s’affichent au tableau des locaux contre rien pour les visiteurs. Le hockey semble reprendre sa raison d’être avec un jeu plus fluide.
Loin de la parité, le 4 – 0 pour ce tiers laisse un gout amer aux parisiens.
Photographe : Bruno Fouillat
Au troisième round, rebelote le naturel reviens au galop. L’anti jeu prend de nouveau place sur la le glaçon lyonnais et les pénalités s’affichent d’un côté comme de l’autre. Certaines pénalités vont permettre aux locaux de réconforter leur avance en scorant à deux reprises en supériorités numérique. Trois autres buts ont les faveurs des lyonnais dans cet ultime acte sans partage sauf de mauvais coups. Toutefois les rhodaniens laissent une occasion aux Français Volants de s’affranchir d’un second but. Le résultat sans appel de ce tiers 5 – 1 vient s’additionner aux scores des deux autres périodes pour donner un cinglant de 10 à 2. De quoi flatter l’ego des Lyonnais qui ne peuvent que ce réjouir des avantages de la victoire mais pas forcément de leur prestation qui laisse quelques traces dans les statistiques au même titre que du côté parisien.
Lyon confirme sa position de second avec un match en retard tandis que les Français Volants s’enfoncent dans les profondeurs du tableau de classement.