|
Hockey sur glace - Division 2 |
|
|
D2 - Bilan d'une saison intense et non sans surprise |
|
Alors que l’inter-saison est assez mouvementée, notre spécialiste Analyses et Pronostics vous propose un retour bilan de la saison 2023/2024 du championnat français de hockey sur glace de Division 2. |
|
Média Sports Loisirs / La rédaction, Hockey Hebdo |
Patrick Poitrineau le 31/05/2024 à 11:00 |
|
|
|
|
|
|
DIVISION 2 - 2023 / 2024
BILAN D'UNE SAISON INTENSE ET NON SANS SURPRISE
|
PARTIE 1
Comme chaque fin de saison nous entamons la rétrospection de ces 7 mois de compétitions que dura cette saison 2023-2024, permettant de tirer un bilan de ce championnat et des équipes y ayant participé.
Nous commencerons notre ‘’revue d’effectifs’’ en partant dans le sens inverse du classement. On entame donc par les clubs impliqués dans la poule de maintien, puis par les participants aux play-offs en remontant jusqu’aux finalistes. Nous tenons compte pour ce classement final à l’issue de la clôture de la saison des éliminations en série finale et du rang obtenu lors de la 1ère phase pour départager les éliminés du même tour, avec petit bonus si on a poussé l’adversaire à une manche complémentaire.
Avant d’entamer le dérouler des équipes, jetons un regard sur cette division qui représente le 3ème niveau national et souvent antichambre de clubs aspirant à une professionnalisation et par la même à un niveau plus élevé. Il est aussi le niveau où les meilleurs espoirs juniors découvrent le hockey adulte et cela s’est d’autant plus renforcé qu’outre le système des licences bleues (on pense particulièrement à Colmar mais aussi Amnéville), on y trouve 4 réserves : Amiens, Angers, Rouen et Vaujany-Grenoble.
Ainsi on constate qu’encore une fois les clubs issus de la poule nord ont eu du mal à franchir le 1er tour et aucun ne survivra au 2ème. Quel peut en être l’explication ? S’il est difficile d’y répondre il y a peut-être quelques chiffres qui peuvent nous y aider. D’abord, et nous l’avons déjà signalé ici, ceux concernant les points accumulés par chaque équipe au classement résultant de la phase régulière. On constate qu’il y a nettement moins de différence entre le 1er et le dernier de la poule B (24 points) que dans la poule A (43 points). On en déduit que le groupe des ‘’sudistes’’ était bien plus concurrentiel avec entre autres une lutte jusqu’à la dernière journée pour échapper à la poule de maintien alors que, de l’autre côté, les 2 condamnés étaient connus depuis déjà plusieurs journées. Egalement on a assisté à plus de turn-over pour la 1ère place. Cette lutte plus acharnée en poule B peut expliquer des équipes mieux préparées à la dure réalité des play-offs et il est certain que le parcours du club de Lyon, pour étonnant qu’il soit, est assez exemplaire. On rappelle qu’il n’a échappé que de justesse à la poule de relégation (pour mémoire Clermont-Fd., 10ème ex quo avec Valence qui le précédait au goal-average particulier mais pourtant seulement à 1 point des lyonnais que par contre les arvernes devançaient au goal-average particulier).
Autre nombre assez marquant, l’affluence dans les tribunes. Il y a des moyennes de spectateurs dans les patinoires de la poule B bien supérieures à celles de la poule A où seul le club de La Roche-sur-Yon peut rivaliser. Pour la phase régulière (Nombre spectateurs tiré du site de la FFHG), les 3 premiers sont de la poule sud. Puis nous trouvons le HOGLY, 4ème et seul de son groupe à dépasser le millier de spectateurs de moyenne. Puis il faut tomber au 11ème rang pour voir apparaitre Reims avec 542 de moyenne. Le record est de 1653 pour Lyon. Que traduisent ces chiffres ? S’ils ne suffisent pas à expliquer entièrement les performances des clubs sudistes, et en autre le parcours des lyonnais, il permet peut-être de se donner un peu plus de moyens (recette matchs et sponsors) et de motivation pour essayer de bâtir un effectif plus performant. Cependant cela reste assez subjectif avec le contre-exemple de Clermont-Fd, 3ème dans ce classement mais qui n’a pu pour autant se qualifier pour les play-offs.
Enfin un dernier chiffre : 3 comme le nombre de réserves en poule A, Amiens, Angers et Rouen. Or on sait que l’objectif premier des réserves est de profiter de la D2 pour lancer de jeunes espoirs très majoritairement juniors pour les aguerrir à du hockey ‘’adulte’’. Leur mission est donc avant tout de progresser et d’assurer le maintien, la phase finale ne constituant que du bonus et de plus en concurrence avec celles du championnat U20 élite. Seule l’équipe de Vaujany-Grenoble peut jouer crânement sur les 2 tableaux, (avec une réussite exceptionnelle la saison dernière, ce ne fut pas le cas cette année) mais pensionnaire aussi de la poule B.
EQUIPES AYANT PARTICIPEES A LA POULE DE MAINTIEN |
A la dernière place de la poule de maintien, la réserve des Gothiques est donc classée 14ème de D2. Elle n’a pu renouveler les mêmes performances que l’an dernier, bien boosté il faut dire par quelques espoirs assez exceptionnels qui depuis sont soit partis sous d’autres cieux, soit cette fois exclusivement au service de l’équipe première. Par la même les picards ne pourront même pas venir à bout de Colmar qu’ils précédaient pourtant au classement de la poule A avec 8 points et dominé à 2 reprises en saison régulière. Mais pour tout dire ce triste résultat n’a guère surpris puisqu’au cours de l’intersaison l’engagement de cette équipe en D2 a été remis en cause par le club d’Amiens dont plus particulièrement par l’entraîneur de l’équipe première Mario Richer ; ce dernier préférait que les efforts du club se concentrent plus sur la Magnus. Au final la réserve fut maintenue en D2 mais il ne fallait plus guère compter sur un coup de pouce final des jeunes talents engagés en élite pour se maintenir. Au final, un peu trop juste pour la D2, les jeunes pousses des Gothiques devront l’an prochain se contenter des championnats U20-U17 et probablement de la D3 pour continuer à progresser. Les meilleurs peuvent espérer des prêts sous licences bleues à un club de D1 ou D2, voir quelques apparitions en Magnus. . . et attendre peut-être le retour d’une génération plus talentueuse pour remonter. Sans surprise, comme toutes les équipes réserves à l’exception du cas particulier de Vaujany-Grenoble, la moyenne d’affluence est au plus bas avec moins de 70 spectateurs en saison régulière, un public dit ne doit guère dépasser le cercle familial et les amis. A noter qu’il dépassera les 200 en poule de maintien.
Avec Lyon et Clermont-Fd. les valentinois auront livré une lutte farouche pour éviter la poule de maintien. Mais, avec 16 points en fin de saison régulière, ils n’auront su l’éviter ; comme d’ailleurs les Arvernes qu’ils n’ont devancés en qu’à la faveur du goal-average particulier. Bien mince avantage qui ne se concrétisera pas du tout dans cette dernière phase. Les Lynx s’inclineront par 2 fois face aux clermontois mais aussi contre des colmariens ressuscités. Heureusement pour eux, les 2 victoires obtenues face à la réserve d’Amiens les mettront à l’abri d’une descente. Pour autant ce n’est certainement pas la saison espérée par les dirigeants drômois avec il est vrai une certaine instabilité en cours de saison, tant au niveau des coachs (Jérémy Sabatier succédant à Thibault Saintecroix), que des joueurs avec quelques départs prématurés dont, en pleine phase de maintien, un des meilleurs compteurs de l’équipe, Yehor Yegorov. Bref une saison dont chacun s’accorde à dire qu’elle fut compliquée. Néanmoins et grâce à l’appui d’un bon public on peut espérer une renaissance pour 2024/25 (742 spectateurs de moyenne en saison régulière, la 9 ème de D2).
Comme la saison dernière les alsaciens se sont une nouvelle fois retrouvés en poule de maintien et cela dans les 2 sens du terme. Car effectivement comme l’an dernier cette équipe a squattée la dernière place avec le maigre butin de 3 petits points pour se retrouver une nouvelle fois en poule de maintien. Et là aussi elle s’est retrouvée, au sens positif, pour être nettement plus performante dans cette dernière phase. Mais on sait que la solidarité alsacienne n’est pas un vain mot et l’entente entre les 3 clubs, Colmar, Mulhouse, Strasbourg, a permis d’assurer, si ce n’est la 1 ère place de ces Play Downs comme il y a 1 an, au moins un sauvetage serein en D2. Seul petit hic, dans ce club probablement au budget plutôt modeste, il n’a peut-être pas le public qu’il mériterait car l’affluence reste bien limitée. Il est le 16 ème de la saison régulière avec 153 spectateurs et 359 en poule de maintien mais surtout l’avant-dernier des équipes qui ne sont pas des réserves.
Comme Colmar, les clermontois se sont à nouveau retrouvés pour une 2 ème année consécutive en poule de maintien. Funeste souvenir puisque sans ce repêchage consécutif à la rétrogradation de Mulhouse et les conséquences en chaîne qui s’en suivirent, les Sangliers auraient évolué cette saison en D3. Lors de cette phase régulière où ils n’auront guère fait mieux si ce n’est de parvenir à lutter jusqu’au dernier jour pour les play-offs, on entrevit cependant un semblant de mieux. La confirmation en sera apportée dans cette quête pour le maintien où les Arvernes ne connaîtront qu’un faux pas pour terminer finalement en tête de ce groupe des mal classés avec souvent des scores sans ambiguïté, voir parfois large. A eux de savoir construire la saison prochaine. Ils pourront compter sur le même entraîneur maintenu à la tête de l’équipe ; ce qui n’était pas arrivé depuis 4 saisons. Certes on s’attend ici comme ailleurs à quelques changements mais cette stabilité de l’encadrement, couplée à une intersaison sans l’incertitude de ne savoir dans quelle division l’équipe allait évoluer, devrait permettre une bien meilleure appréhension et surtout préparation de la prochaine saison. Enfin concluons sur ce qui reste le point fort du club : l’engouement d’un public qui ne se dément pas et ce malgré des résultats qui restent encore bien mitigés. Avec 1127 spectateurs de moyenne en phase régulière, Clermont-Fd se classe en 3 ème position ; moyenne qui passera à 1249 en poule de maintien, témoignant de l’attachement des supporters à leur équipe. (En play-offs, seuls 5 clubs feront mieux) ; voilà qui ne peut donner que de l’espoir en l’avenir.
EQUIPES AYANT PARTICIPEES A LA SERIE FINALE POUR LE TITRE
Les éliminés du 1er tour |
16ème
Leur place de 8ème de la poule A concédée avec 24 points et cette élimination dès le 1er tour vaut à l’entente essonnienne cette 16ème place. Ils n’auront pas frémi pour leur qualification en play-offs car loin devant le 9ème (+16 points) et proche d’un meilleur classement mais ils auront souffert de leur irrégularité et d’un petit passage à vide en novembre-décembre. Des résultats plus probants en fin de phase régulière se confirmeront par leur belle résistance face au futur finaliste, que bien des éliminés du 1er tour n’ont pu proposer. En effet si les Jets auront été défait par le HCMP, ce fut non sans se battre vaillamment, au point qu’ils surent les contraindre à une prolongation, de surcroît à Méribel. Cela peut laisser présager des jours meilleurs. Le problème étant de la difficulté à fidéliser et développer un public conséquent pour cette équipe qui compte, juste après les équipes réserves de Magnus, la plus basse moyenne au niveau affluence avec 137 spectateurs en saison régulière, Dommage car cela pourrait impulser une plus belle énergie à ce vieux bastion de la formation d’hockeyeurs de valeur.
15ème
Classée 7ème de sa poule en saison régulière avec 26 points, les jeunes Ducs, plus préoccupés en fin de saison par le championnat élite U20, auront donc assuré l’essentiel avec cette qualification pour le 1er tour des play-offs et par la même le maintien d’office. D’ailleurs avaient-ils le choix puisque ces mêmes jours les U20 en décousaient avec ceux de Rouen ? Il ne faut dès lors guère attacher d’importance aux scores sévères face au futur champion de D2. Les angevins se consoleront en grande partie en participant à la finale U20 élite après avoir éliminé Rouen puis Caen. Ils auront donc l’occasion de confirmer la saison prochaine les progrès de leur centre de formation, certes devant un maigre public mais c’est le lot des réserves (110 de moyenne soit la 18ème place, précédant Rouen II et Amiens II).
14ème
Classée également 7ème de sa poule avec 21 points, les Chevaliers du Lac auront eu aussi sauvegardé l’essentiel pour une saison qui s’annonçait compliquée. En effet privés de patinoire de longs mois pour rénovation, les savoyards ont eu non seulement leur préparation et entraînements des plus perturbés mais ils n’ont pu jusqu’à la 6ème journée recevoir et donc ne jouer qu’à l’extérieur. Le retour à la maison ne fut malheureusement guère meilleur en ce qui concerne les résultats. Mais pour cette saison de transition les dirigeants ayant opté pour l’économie avec seulement 2 étrangers dont 1 qui ne fera pas les phases finales (et tout de même le renfort du franco-américain Robin Lamboley aux 8 saisons en Magnus), il ne fallait donc pas s’attendre aux performances des années précédentes. Les annéciens, bien qu’éliminés au 1er tour par Courbevoie, réussiront néanmoins à l’emporter chez eux, imposant une 3ème manche aux franciliens. Maintenant nanti d’une patinoire refaite, attendons-nous à retrouver en septembre une équipe d’Annecy plus ambitieuse. Classés 8ème pour l’affluence en phase régulière avec 786 spectateurs, (moyenne non communiquée pour les play-offs), les Chevaliers du Lac savent qu’ils peuvent compter sur un public de fidèles qui ne demande qu’à grossir.
13ème
Avec 25 points au compteur, les toulousains terminent 6ème de leur poule. C’est une déception car jouant les premiers rôles durant le 1er tiers de la phase régulière, les Bélougas ont ensuite doucement sombré vers le bas de tableau. Heureusement quelques petits sursauts d’orgueil et bien sûr les points engrangés en début de championnat leur éviteront le pire. Habitués à nous sortir de belles performances en play-offs, surtout chez l’adversaire, cette fois ils n’auront fait que confirmer leur mauvaise fin de première phase en étant éliminé dès le 1er tour de la série finale par La Roche/Yon, réussissant seulement à imposer une prolongation lors du match 1 dans la ville rose. Ils doivent une revanche à leurs nombreux supporters qui permet de classer Toulouse-Blagnac 2ème en affluence lors de la phase régulière avec 1201 de moyenne et 1410 spectateurs lors de leur unique match de play-offs à domicile.
12ème
Finissant 6ème de la poule nord avec 28 points les rémois sont très certainement déçu d’avoir fait moins bien que les 2 saisons précédentes. Par la même ils échoueront encore une fois à passer ce 1er tour sur lequel ils buttent depuis leur retour en D2. En cause un bien mauvais départ qui plombera dès le début les Phénix. Ils se reprendront à partir de la 5ème journée mais alterneront le bon et le moins bon en fin de cette saison régulière terminée sur 2 défaites. Lors du 1er tour les rémois ne pourront rivaliser avec Vaujany-Grenoble qui les domineront en 2 manches sèches. Le pari de prendre 5 suédois (et 1 russe) n’a donc pas apporté les résultats souhaités et on doit s’attendre certainement à quelques changements pour non seulement retrouver le haut du tableau de leur groupe mais surtout, en phase finale, pouvoir enfin rivaliser avec les clubs de l’autre poule. Peut être ce plafond de verre pour l’instant hors de portée explique un public encore bien frileux puisqu’avec 542 spectateurs de moyenne, il ne se classe que 11ème en affluence. C’est dommage pour un club qui eut des heures glorieuses au plus haut niveau.
11ème
Les mosellans auraient pu prétendre à mieux que leur 5ème place de la saison régulière, avec 30 points, s’ils avaient su être aussi efficace à domicile (4 victoires dont 1 en prl.) qu’à l’extérieur (6 victoires dans le temps réglementaire). Seuls de toute la D2 les Français Volants ont fait mieux hors domicile. C’est un paradoxe pas si nouveau et qui pose questions. Pour autant, durant ce tour initial des play-offs, c’est lors du match à domicile que les Dogs seront le plus performants puisqu’ils contraindront Montpellier aux prolongations. Ils n’en perdront pas moins la rencontre ainsi que le match retour chez les Vipers d’un but. Belle résistance donc qui ne doit pas cacher un effectif un peu limité quantitativement que l’apport des licences bleues d’Epinal a pu à peu près compenser. S’ils parviennent à être un peu plus intraitables chez eux, les amnévillois pourront certainement prétendre à un meilleur classement, par la même un adversaire plus à portée au 1er tour et peut-être aussi un public plus conséquent. Car avec 256 spectateurs de moyenne en saison régulière (283 pour le match de play-off), le club ne se classe qu’à la 13ème place des affluences.
10ème
Nous sommes dans le même cas que la réserve d’Angers. Maintien assuré par cette participation à la phase finale, les jeunes Dragons ont fort logiquement reporté surtout leur attention sur le championnat U20 élite. Ainsi, bien qu’ayant par leur 4ème place en championnat régulier (avec 31 points) l’avantage de recevoir pour la 2ème manche, les normands ont été loin d’en profiter pour ne serait-ce faire au moins durer le suspense. Et pour cause, au même moment l’équipe U20 jouait à Angers leur place en demi-finale les contraignant à une sacrée acrobatie pour pouvoir présenter 2 équipes. Bien mauvais week-end pour ces jeunes puisque non seulement Ils concèderont sans surprise une large défaite face à Roanne mais se feront également éliminer de la phase finale des U20. On passera vite sur les chiffres d’affluence car ayant affaire à une réserve, le public est plutôt des plus familiales.
9ème
Un écrivain a écrit un livre sur « Les Mystères de Paris » (non pas Fr. Henri Desérable qui a pourtant joué pour les F.V. mais Eugène Sue). Il aurait pu faire un chapitre sur les Français Volants. Ayant pourtant dominés de la tête et des épaules leur groupe lors de la phase régulière avec 46 points (6 de plus que le leader de l’autre poule) et le record de victoires à l’extérieur, nos parisiens n’auront absolument pas confirmé ces statistiques élogieuses lors de ce 1er tour des play-offs. Pire, après avoir concédé une courte défaite chez le 8ème de la poule sud, Lyon, ils s’écrouleront quelque peu lors du match retour dans la capitale pour une défaite sans appel de 7 à 3 et devant un public très nombreux pour eux de 332 spectateurs. Cela peut faire un peu sourire mais vu l’exigüité de la petite patinoire de Bercy, on ne pouvait guère faire plus. C’est bien là un des nombreux problèmes du club parisien. Evoluer dans la capitale n’est pas forcément un cadeau. Condamné à jouer dans un certain anonymat, médiatique entre autres, dans une petite patinoire, devant jongler avec des périodes d’occupation plus ou moins longues de Bercy pour des grands évènements, les conditions sont loin d’être idéales. Il est plus que probable que pour l’instant ce club prestigieux soit contraint de remiser ses ambitions dans son grand placard à souvenir. Même si la FFHG rêverait d’avoir un grand club d’envergure internationale à Paris, il y a d’abord bien des problèmes à résoudre dont le moindre n’est pas la disponibilité d’une vraie patinoire de taille européenne, enfin digne d’une des plus prestigieuses villes du monde. (Rappelons que l’Accord Aréna étant multi usage, elle ne peut être consacrée aux sports de glace que ponctuellement). Cela n’explique peut-être pas entièrement la contre performance des Volants mais ne les met véritablement pas dans les meilleures conditions. Oui le hockey existe et vit dans la capitale mais on ne lui fait guère de cadeau.
Dans l’espoir que la lecture de cette première partie de bilan n'aura pas été trop longue et qu'elle vous aura plu. Bientôt vous pourrez lire la partie 2 partant du 2ème tour des play-offs jusqu’à la finale de ce championnat dont le déroulement en poule pose quelques interrogations sur le niveau des poules.
|
|
|
© 2024 Hockeyhebdo.com - Reproduction totale ou partielle interdite sauf autorisation des auteurs. |
|
|
|
|
|
|
Réactions sur l'article |
|
|
|
|
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.
|
|
|
|
|
|
...Bitte wählen Sie Ihre Sprache... Choose your language in just one click... Choisissez votre langue, clic plus haut...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|