Il y a des défaites qui ne devraient pas exister mais quand on tombe sur plus fort que soi, il ne peut y avoir photo. C’est un peu ce qui est arrivé aux Chevaliers du Lac d’Annecy, ce dimanche 10 avril 2011 lors du match retour de la demi-finale jouée en retard pour cause de championnat de patinage artistique à Annecy. Au terme d’une rencontre de haut vol, les chevaliers du Lac sont tombés de très haut en s’inclinant sur le score sans appel de 1 à 6 face aux lions de Lyon.
Alors qu’au match Aller, les anneciens avaient emporté la première manche à Lyon Charlemagne 3 à 2.
Arbitres : Mr. Mendlowictz Marc et MM. Florentin Guillaume, Roulet Hervé
Buts : Annecy : ; 29.22 Vladimir Mikula (ass Benjamin Arnaud) Lyon : 02.26 Alexander Olsson (ass Robert Olsson et Matt Ruberto) ; 13.11 Alexander Olsson (ass Robert Olsson) ; 31.02 Mathieu Combe (ass Nicolas Deshaies) ; 32.46 Baptiste Frioux (ass Alexander Olsson et Robert Olsson) ; 49.56 Nicolas Deshaies (ass Adryan Serrano) ; 51.52 Baptiste Frioux (ass Robert Olsson et Alexander Olsson)
Pénalités
16 minutes contre Annecy
70 minutes (dont 1 X 5, 1 X 25 et 2 X 10 minutes) contre Lyon
Au match Aller, les lions ont subi une certaine correction, alors pour pouvoir prétendre à la montée, il leur fallait l’emporter par deux points d’écart au match retour. Par conséquent ils n’ont pas fait dans la dentèle. Et pourtant l’équipe la plus constante pendant toute la phase régulière ainsi lors des rencontres de qualification en Play off est indiscutablement la savoyarde. Alors cette défaite en demi-finale pour les hauts savoyards sonne comme une volée de bois vert, une chasse aux canards qui tourne au massacre. Ces derniers ont-ils des circonstances atténuantes dans cette débâcle ? Oui, Juste une, et de taille. Les lions rhodaniens ont été les plus forts, plus stratégique et ils l’ont prouvé au cours de cette partie. Toutefois cela n’enlève aucunement les qualités combatives de l’équipe annecienne qui a fait un sacré parcours pendant cette saison.
Photographe : Bruno Fouillat
Dès leur entrée dans l’arène les lions montrent la couleur de leur hockey. Le tempo de la rencontre est donné. Largement soutenu par leurs supporters les rhodaniens font leur parade. Après quelques échanges de courtoisie, les lyonnais Olsson and Co font leur show et ouvrent (3e) le score (1-0). Après le compteur de but, c’est celui des pénalités qui s’allume. Le premier à en faire les frais est un annecien. Malgré les assauts répétés des rhodaniens l’infériorité numérique alpine est assez bien gérée par les locaux qui la subisse mais sans fléchir. Quelques minutes s’écoulent avant qu’un lyonnais vienne à son tour faire connaissance avec le banc des pénalités. Le résultat de l’incidence est identique à celui des locaux, une bonne gestion de la défense sur l’infériorité numérique. Peu de temps après les choses se corsent pour les anneciens. Une première infraction aux règles de jeu puis une seconde sont pénalisée par le corps arbitral. Ces dernières créent une double infériorité numérique. Une aubaine pour les rhodaniens qui en profitent (14e) pour inscrire leur second but au tableau sur un doublé d’Olsson and Co (2-0). Un petit avantage au point non négligeable pour les visiteurs qui restent maîtres du jeu même lorsque que le couperet tombe en rapport à leur comportement envers l’adversaire. Pénalisés à deux reprises les lyonnais se trouvent dans la délicate situation de jeu à 3 contre 5, toutefois les anneciens ne parviennent pas à ouvrir leur compteur. La défense lyonnaise tient bon durant toute l’infériorité et même au-delà, jusqu’à la pause, soldant la période sur le score 2 – 0 en faveur des visiteurs du soir.
Photographe Bruno Fouillat
De retour du vestiaire, une pluie de pénalité s’abat sur les lyonnais. Elles devraient faire les bonnes affaires des anneciens mais ceux-ci ne parviennent pas à œuvrer dans le bon sens pour redresser la barre. Seule consolation dans son jeu, Annecy gère assez bien son infériorité numérique infligée entre deux pénalités lyonnaises. Puis à égalité numérique les hauts savoyards trouvent l’énergie et une faille pour ouvrir (30e) enfin leur compteur par l’intermédiaire de Vladimir Mikula (1-3). La réaction lyonnaise ne tarde pas. A peine deux minutes suffisent à Lyon pour recreuser (32e) l’écart au score (3-1). Il n’en faut pas plus pour qu’une nouvelle fois Lyon retrouve le chemin du but annecien afin d’accentuer (33e) la marque (4-1) sur une énième supériorité numérique. Les Chevaliers du Lac semblent désorienter, un temps mort est demandé mais celui-ci ne permet pas d’avancer plus. Les visiteurs gardent leur avantage à la marque jusqu’à la deuxième pose malgré quelques supériorités numériques consenties aux locaux malgré eux.
Photographe Bruno Fouillat
Les Lions de Lyon qui savourent leur victoire
Le troisième round ne voit pas sa donne changer. La période reste à l’avantage des visiteurs inquisiteurs qui semblent réellement avoir installé ses quartiers comme son jeu sur le glaçon annecien. Les pénalités lyonnaises écartent certains joueurs du jeu mais les hauts savoyards continuent à subir les offensives rhodaniennes jusqu’à en dérouter complètement les locaux. Ils encaissent (50e) leur cinquième but alors qu’ils jouent à 5 contre 3 (1-5). Le monde à l’envers. Le coup de massue ou le coup de fusil de trop. Les quelques minutes de jeu qu’il reste à jouer n’arrangent pas les choses pour les anneciens. Après une petite explication entre joueurs, Annecy se voit amputer d’un joueur sur la glace qui crée une nouvelle occasion pour Lyon pour enfoncer (52e) le clou avec le sixième et dernier but rhodanien (6-1). Les huit minutes suivantes ne permettent à aucune des deux équipes d’avancer plus dans le score. Seul point positif dans ces secondes qui s’égrènent lentement, très lentement la sagesse règne jusqu’au coup de sirène final.
Le final fut explosif pour les lyonnais qui depuis plus de quatre saisons attendent ce moment fatidique, signe de montée en Division1 en attendant le titre éventuel se jouant contre les corsaires de Dunkerque les week-ends suivants. La déception est immense pour les valeureux Chevaliers du Lac dont le parcours fut exceptionnel et qui hélas chutent aux portes du bonheur, faute d’avoir été plus faibles que leurs hôtes du jour. Le destin est parfois cruel. Les Anneciens ont le potentiel pour jouer en D1 mais les aléas d’un championnat en ont décidé autrement.
Glorieuse qualification pour une montée en D1 qlq soit l'issue de la finale.
Moins glorieux le sort réservé aux U22 EX.,privés de 1/2 finale nationale; par manque de tout ( coach, U22 évoluant en D2, alors que des seniors font banquette, chauffeurs de bus, soirée de gala avec match de l'équipe de France à Lyon...).
Tel fut en coulisse un des PRIX de la qualification.
Carton rouge également à la Fédé pour la programmation.
Le week end du 15/16/17 avril ( finale D2,finale D3, 1/2 U22EX,1/2 U18EX) Donc forfait également de TOURS ( effectif D3 composé en grde partie de U22). Sportivement.