Bien que favoris à nos yeux, nous avions mis en garde les Rémois en rappelant qu’ils n’étaient pas les seuls à offrir de beaux exploits et que les Orléanais avaient eux aussi su vaincre les Français Volants. Les Phénix avaient plutôt bien commencé la rencontre en ouvrant le score au 1^er tiers mais ils ne pourront empêcher l’égalisation avant la 1^ère pause. Malheureusement, loin de se reprendre, ils cèderont par 4 fois en 2^ème période sous les coups de boutoir des Renards du Loiret sans pouvoir être capable de répliquer. Les Champenois le feront lors du dernier tiers en marquant par 3 fois dont 1 but alors qu’ils étaient pourtant en infériorité. Las ce sursaut d’orgueil ne suffira pas et Orléans réussira à garder jusqu’au bout le maigre avantage d’un but qui suffira à faire le bonheur des supporters locaux. Les Orléanais par cette victoire gagnent 2 places, désormais 6^ème, alors que les Rémois ont eu la chance dans leur malheur de ne pas être les seuls à ne pas avoir assumé leur statut de favoris. Ils restent donc 3^èmes avec le même écart avec son poursuivant Courbevoie.
 

 

Pas de surprise ici, les Châlonnais, en conformité avec nos tendances, ont su faire respecter leur statut de leader.  Pourtant les nordistes firent jeu égal en 1^ère période et remporteront même la 3ème 1-0 ; Mais  ce fut surtout grâce à un 2^ème tiers rondement mené puisque remporté 4 à 1, que les visiteurs vont bâtir leur victoire. Ainsi les Gaulois gardent la tête de la poule bien que toujours sous la menace de Paris. Wasquehal par contre inter-change  sa place avec Orléans et se retrouve 8^ème mais toujours à 7 points de la fatidique 9^ème place.

 

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Conformément à nos pronostics les Parisiens ont renoué avec la victoire. Pour autant ils n’auront peut-être pas levé tous les doutes. Certes ils auront toujours mené grâce d’abord à 2 premiers tiers remportés par la plus petite des marges. Mais les jeunes Dragons surent suffisamment leur mener la vie dure pour obtenir un partage de la dernière période. Bref ce fut une victoire importante des Volants mais pas un triomphe. Cela leur permet cependant de rester sur les talons du leader. Bien que les progrès soient indéniables du côté des Normands, la situation n’en est pas moins de plus en plus critique. Il va leur falloir rapidement concrétiser par des victoires pour relever la situation.
 

C’est certainement ici la surprise de la soirée. Lors de notre analyse comparative des 2 équipes, il apparaissait bien que cela semblait nettement en faveur des Courbevoisins. Pourtant ils se seront fait piéger sur leur glace comme de jeunes poussins. La faute à un 1^er tiers raté puisque remporté par les Jets 4 à 2, écart en soi non insupportable. Si les Coqs surent réagir pour remporter le suivant 2 à 1, il aurait au moins fallu en faire autant pour déjà accrocher la prolongation. Mais l’entente essonnienne sut d’abord marquer en début de l’ultime période, puis surtout faire le dos rond pour résister aux attaques adverses, ne consentant un but qu’à moins de 2 minutes de la fin. Les locaux n’en marqueront pas d’autre. L’écart au classement avec son suivant et vainqueur du jour, Evry/Viry, étant important, ils gardent leur 4^ème place et leurs adversaires la 5^ème. Seul acquis pour les Jets, ils s’éloignent un peu plus des dernières places. 

 

 

Nous n’avions pas été généreux dans nos tendances pour Montpellier pourtant leader de poule et de plus sur leur glaçon. Les faits nous ont effectivement donné raison puisqu’il fallut bien les prolongations pour permettre aux Vipers de maitriser des Lynx teigneux. Toutes les périodes finirent sur une égalité parfaite (1-1, 1-1 et 2-2). Si aux 2 premiers ce sont les Montpelliérains qui ouvrirent la marque, conclue après par les Valentinois, ce fut le contraire pour le 3^ème tiers et les locaux obtiendront la mort subite qu’à moins de 7 minutes de la fin. Par contre le but en or héraultais ne mettra que 37 secondes à venir. Montpellier cède certes un point à son hôte, qui du coup se donne 2 points d’avance sur ses poursuivants, mais garde la tête, 3 points devant son dauphin Toulouse-Blagnac. Cela représente exactement l’écart d’une victoire, soit celle qui manque peut être aux Bélougas de par leur match de retard . . .

 

Cette fois il semble que l’équipe roannaise a abandonné la marche en courant alternatif avec ce 3^ème succès de suite, remporté de plus sur une équipe ambitieuse et donc aussi un rival direct pour le top 4. Nos cotes étaient avec des écarts minimalistes et effectivement ce fut une bataille acharnée comme le prouve les nombreuses pénalités, en particulier en 2^ème période. D’ailleurs se sont les Vendéens qui, profitant d’une supériorité numérique, vont ouvrir le score en début de rencontre. Les Ligériens égaliseront en milieu de tiers. La parité sera toujours là lors de l’entame de la période médiane mais les Renards réussiront à le mener à terme dans une atmosphère houleuse avec un avantage d’un but. Avantage qu’ils accentueront avec le but du break à l’approche des 10 dernières minutes. Les Aigles se lanceront dans une course poursuite dont ils ne seront récompensés que par une seule réalisation ; insuffisant pour obtenir au moins les prolongations. Voilà Roanne à nouveau en course pour les places d’honneurs avec Toulouse-Blagnac en ligne de mire. Mais la lutte s’annonce intense car La Roche/Yon, bien que vaincu ce samedi, et Lyon comptent le même nombre de points. Petit avantage néanmoins pour les Lyonnais et les roannais : ils ont tous deux une journée de championnat à rattraper.

 

Le résultat de cette rencontre a confirmé et nos cotes et l’analyse que nous en avions fait. Annecy continue donc dans la même dynamique alors que Clermont-fd. enchaîne sur sa 5^ème défaite de rang. Le retour des blessés et la nouvelle recrue russe n’a à priori rien changé. Les Savoyards ont dans un premier temps fort bien commencé la partie en remportant 2 à 0 le 1^er tiers. Puis il y eu une belle réaction d’orgueil des Arvernes qui égalisent peu après la mi-match, répondant même au 3^ème but des Chevaliers juste avant la pause pour terminer sur ce score de 3 partout. Las, leur progression sera stoppée lors de l’ultime période et les Anneciens se redonneront cet avantage de 2 buts alors que les buteurs Puydômois resteront muets. Au classement non seulement ces derniers se font rejoindre mais, de par le goal-average particulier, ils abandonnent cette importante 8^ème place à leurs vainqueurs du jour. La lutte pour la qualification risque d’être intense jusqu’à la fin de la saison régulière entre ces 2 équipes mais aussi Valence, seulement 2 points devant. Les Auvergnats ont certes l’avantage de compter un match de moins mais faut-il encore qu’ils retrouvent rapidement le chemin du succès. (Notons que Vaujany-Grenoble est à égalité de points avec Valence mais avec son retard de 4 matchs au calendrier, son classement actuel n’est pas significatif).
 

Les enjeux des 2 équipes sont bien différents, l’une tentant de sauver sa saison, l’autre de la réussir. Nous avions été pour autant prudents dans les tendances. Si au final le vainqueur fut bien celui attendu, comme nous le pressentions ce ne fut pas dans la facilité. Vaillants sur leur glace, les basques auront su faire douter une bonne partie du match une équipe de haut de tableau. Les choses avaient plutôt bien commencé pour les Bélougas qui remportent ce 1^er tiers 2 à 0 et même 3 à 0 à l’approche de la mi-match. Mais avant la 2^ème pause les angloys réussissent à réduire par 2 fois l’écart. Il faudra attendre les 5 dernière minute de la dernière période pour voir les toulousains refaire le break, et encore, guère plus de 2 minutes avec des locaux qui marquent à nouveau. Malheureusement ce dernier but de la réserve d’Anglet à l’approche des 2 dernière minutes sera le dernier de la partie et condamne cette équipe à un nouveau revers. Alors bien sûr c’est une belle opération pour les Haut-garonnais qui retrouvent la place de dauphin mais cette victoire laborieuse face au dernier de poule ne rassure pas encore totalement sur le retour à la compétitivité de cette équipe après leurs sérieux revers de ses 2 précédentes journées. A moins que l’on ait assisté à une vraie montée en puissance des jeunes basques ; l’avenir nous le dira.