Le match des leaders ce soir rue de l’Elysée. Les Remparts de Tours reçoivent les Taureaux de feu de Limoges pour une rencontre qui sent la poudre. On recense 1300 personnes pour assister à ce beau duel.
Monsieur Bachelet, bien connu en terre tourangelle, lance les débats. Quelques tentatives de part et d’autres viennent réchauffer les 2 portiers.
Un match d’hommes où le contact fait parti du jeu : c’est dans l’esprit… Lamothe va au combat et en redemande. Mais ce n’est pas du goût du corps arbitral qui envoie coup sur coup Valsaint et Lamothe. Les Limougeauds profitent de la situation pour ouvrir le score par Faure sous la bronca du public.
Les locaux sont encore punis mais se montrent toutefois dangereux, Quinsac bien servi par Stepan ne gagne pas son duel face à Billo.
S’ensuit une fin de période tendue avec des pénalités de chaque côté. Tout le monde rentre aux vestiaires dans une ambiance électrique.
Photo : Faustine Le Terrien
Le traditionnel entre-deux
Les Remparts égalisent de suite dans ce second tiers, Quinsac, souvent dans les bons coups, met à mal Billo qui ne maitrise pas le palet ; Lamothe bien placé, égalise. Ce même Lamothe se paye même le luxe d’ajouter un autre but à son compteur et permet aux protégés de Normand Roy de reprendre l’avantage. Mais il en faut plus pour perturber les Limougeauds bien organisés, l’égalisation de Jacquinet trouve la lucarne de Habatjou.
Le jeu s’équilibre, les 2 formations ne lâchent rien. Tout reste à faire dans cette rencontre.
Les Tourangeaux se heurtent à une défense de Limoges très regroupée, très compacte. Le temps passe et les visiteurs prennent le large et même de 2 buts.
Photo : Faustine Le Terrien
Temps mort à Limoges
Les locaux essayent tant bien que mal de faire surface mais les intentions sont trop fouillis et désordonnées.
Suite à un mauvais dégagement de la défense visiteuse, Stepan récupère la rondelle et profite de l’aubaine. Celui-ci a tout le temps d’ajuster le portier Limougeaud.
A 3 minutes de la fin, c’est un tout autre match qui commence, la cage de Billo est littéralement assiégée… le chaudron est en ébullition comme au plus beau jour… Il faut toute la grinta et le sans froid de Périnet pour remettre les 2 équipes à égalité dans un finish que l’on pourrait qualifier d’ « élyséumien ».