La partie démarre très mal pour les Bisontins qui sont d'entrée déstabilisés par la vitesse adverse. Kupovcik, en break, part complètement seul, Blaise détourne. Besançon tente de contrer mais ne va pas très loin, la faute à la défense châlonnaise et à ses propres erreurs. Une belle combinaison, entre Kupovcik qui dévie au second poteau pour Hanes, voit le premier but, le Slovaque n'ayant plus qu'à ajuster la cage ouverte (0-1 à 02'37).
Voilà une bien mauvaise entame pour les Aigles et celle-ci va rapidement se confirmer. Châlons joue vite et bien et emporte ce qui reste de la défense locale, contrainte à la faute.

Photographe : Karel Matička

Les Gaulois corrigent Besançon

Heureusement pour les locaux, les Gaulois sont à leur tour pénalisés. La situation de quatre contre quatre profite à l'équipe la plus rapide et ce sont donc les Champenois qui doublent la mise sur un but d'école où Marek Hanes trompe pour la deuxième fois la vigilance du gardien local (0-2 à 05'23).
Besançon reste campé à la défensive et résiste de son mieux, mais sans parvenir à déployer son jeu. La vitesse et l'envie n'y sont pas, on s'inquiète pour les Aigles, et il y a de quoi. Complètement déboussolée, l'équipe locale laisse des boulevards, David Kupovcik, laissé dans le slot sans opposition, en profite pour ajouter un troisième but (0-3 à 10'24).
Besançon n'y arrive plus et multiplie les erreurs, les pertes de palets, les relances catastrophiques... Châlons en profite pour imposer son jeu et mitraille. Blaise tient de son mieux mais reste bien seul. Hanes, en solitaire, longe la cage et place un palet parfait au-dessus du bras du cerbère local (0-4 à 13'51).
Châlons-en-Champagne, en promenade de santé, accélère encore le rythme, les Aigles rompent de toutes parts et leur défense s'enfonce comme du beurre fondu. Miyazaki fait une longue passe vers Marek Hanes qui dévie pour Dutat, il lance mais le rebond vient surprendre Blaise qui concède un but gag (0-5 à 15'47).
Cinq buts en 15 minutes de jeu, il y avait bien longtemps que Besançon n'avait pas passé un si mauvais quart d'heure sur sa glace. Les Gaulois ralentissent un peu l'allure mais les Aigles, approximatifs, ne parviennent pas à en profiter.

Après un premier tiers catastrophique, le score fleuve redouté est déjà là, Besançon a cédé de toutes parts et le faible jeu offensif proposé fait craindre un match extrêmement pénible. Pour Châlons, tout va bien, ses étrangers tournent à plein régime et la victoire est déjà quasiment acquise en 20 minutes.

Tirs cadrés : 18 / 4 pour Châlons en Champagne
Engagements : 8 / 5 pour Châlons en Champagne

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Les Aigles brisent la coquille :

Châlons revient fort sur le glaçon bisontin et se crée de nettes occasions, Maxime Blaise est contraint à de grosses parades pour maintenir son équipe sur les rails. Rassurés par la solidité de leur portier qui n'est plus à prouver, les Aigles partent à l'offensive. Ils ont de l'idée et font de belles passes dans la zone offensive mais, toujours un peu mal placés, ils ne parviennent pas à profiter des rebonds concédés par Veselovsky.

Photographe : Karel Matička

Dany Parra bien seul dans la défense chalonnaise

Alors que l'angle s'ouvre devant Vidal, la cage sort des supports, les supporters locaux protestent, accusant le gardien châlonnais, mais l'arbitre reste inflexible.
Inquiétés par le retour bisontin, les Gaulois appuient sur l'accélérateur de nouveau et reviennent à l'offensive. Briand se heurte à deux reprises face à Blaise, déterminé à tenir bon envers et contre tous. Alors qu'on atteint la mi-match, Châlons change de gardien et Bachetti fait son entrée.
Finalement, Arnaud Briand va être récompensé de ses efforts, il enrhume toute la défense, entraîne le gardien dans son sillage et lève la rondelle dans le haut du filet (0-6 à 36'58).
Les Aigles repartent courageusement de l'avant, Creuze, en break, tente sa chance, mais se heurte à Bachetti qui ne laisse pas de rebond. Dany Parra prend alors les choses en main et fait parler sa vitesse et son expérience, le capitaine bisontin dévie vers Etevenot, face à la cage, mais le tir de ce dernier manque le cadre alors que le public gronde.
Besançon, plus incisif en fin de tiers, n'arrive pas pour autant à faire sauter le verrou, la faute à un solide gardien, une défense bien placée et une trop grande naïveté offensive des Aigles.

Besançon a su enfin sortir son jeu et a offert un bien meilleur visage dans le second tiers. Les locaux ne concèdent qu'un seul but et ont su se créer des occasions, il faut poursuivre sur leur lancée face à une équipe châlonnaise qui lève logiquement le pied.

Tirs cadrés : 12 / 7 pour Châlons-en-Champagne
Engagements : 9 / 6 pour Châlons-en-Champagne

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Les Gaulois chassent l'Aigle :

Les Châlonnais démarrent le dernier vingt en supériorité, ils poussent sur la cage bisontine, mais Blaise tient bon. Les Bisontins sont malmenés par leur adversaire, rapide, précis, incisif. Malgré tout, les Aigles s'en sortent à peu de frais, si ce n'est une débauche d'énergie. Les tirs pleuvent et Besançon, acculé, concède une nouvelle pénalité. Le powerplay châlonnais n'a pas plus de succès et les locaux s'en tirent une fois encore. Miyazaki se retrouve seul devant l'angle ouvert, le Japonais lance mais Blaise, impérial, revient et repousse au loin sous les applaudissements.

Photographe : Karel Matička

Echange musclé autour de la cage de Maxime Blaise

Besançon cherche à contrer et tente quelques tirs lointains, sans danger pour Bachetti. Châlons renverse la vapeur et va se réinstaller. Wilfried Molmy profite du trafic devant la cage pour marquer à son tour d'un lourd slap (0-7 à 49'32).
Pourtant, les Gaulois ne sont pas encore rassasiés, ils profitent de l'abandon complet des locaux pour alourdir la mise dans la foulée. Loïc Paroissien se balade dans la défense, dribble trois joueurs et nettoie la lucarne dans un show individuel de très haut niveau (0-8 à 49'55).
Ce nouveau but porte un coup fatal aux locaux qui laissent complètement aller, seul Maxime Blaise est encore dans le match, il vole litéralement d'un côté à l'autre et s'offre quelques excellentes parades.
Une faute des visiteurs permet de donner un peu d'air aux Comtois, Châlons concède une deuxième pénalité dans la foulée. A cinq contre trois pendant plus d'une minute, les Bisontins vont montrer les limites d'un powerplay catastrophique. Ils n'arrivent pas à s'installer, le palet est constament perdu et dégagé. Alors que la première faute est effacée, le joueur saute sur la glace au lieu d'attendre un arrêt de jeu pour rejoindre son banc, Châlons est donc pénalisé pour surnombre. Toujours en double avantage numérique, les Doubistes lancent à deux reprises pas de quoi inquiéter le gardien champenois, ni à faire évoluer le score.
Il ne reste que cinq minutes à faire, Châlons-en-Champagne lance quelques banderilles, sans résultat. Besançon puise dans ses dernières forces pour éviter le blanchissage, mais rien n'y fait.

Dans un dernier tiers où la fatigue s'est fait ressentir, Châlons, parfaitement réaliste, a alourdi le score de nouveau. Besançon, agonisant, a pu sauver les meubles mais s'est montré d'une fébrilité incroyable en powerplay, ne trouvant pas l'ouverture avec pourtant pratiquement deux minutes à 5 contre 3 !

Tirs cadrés : 13 / 8 pour Châlons-en-Champagne
Engagements : 10 / 6 pour Châlons-en-Champagne


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Marek Hanes
** : Daniel Kupovcik
* : Nathan Dutat
 

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Besançon, dépassé dans tous les aspects du jeu, a subi un cauchemar sur sa glace, la partie était pliée au quart d'heure de jeu, le reste n'étant devenu plus qu'anecdotique. Laminés en défense, les Bisontins s'en sont remis, une fois de plus, en exclusivité à leur gardien. Blaise a été encore une fois très bon mais, complètement seul et abandonné des siens, il n'a pu enrayer l'assaut des Gaulois. Offensivement, les Aigles n'ont pas non plus brillé malgré un deuxième tiers plus que correct, leur incapacité à gérer un powerplay a tourné à la catastrophe dans le dernier tiers. Peu de positif donc dans cette très faible copie bisontine, il ne faudra pas se démobiliser et profiter du repos de la semaine prochaine pour aller, en confiance, se déplacer à Viry-Châtillon pour chercher la victoire le 31 janvier.
Châlons-en-Champagne est venu réciter ses gammes dans la cité bleue. Les Gaulois, qui n'ont perdu qu'une fois cette saison, ont débarqué en force et rapidement ont fait sauter le verrou, se mettant à l'abri d'entrée (comme au match aller). Les Champenois ont ensuite déroulé tranquillement pour empocher un neuvième succès de rang et continuer de maintenir la pression sur l'intenable leader de la poule C.