Le match débutre tranquillement, la partie est équilibrée, une fois n'est pas coutume les Bisontins sont concentrés. Valenciennes se trouve bien et apporte un danger relatif grâce à sa vitesse. Besançon volontaire et courageux repousse l'assaut de son rival. 
Les visiteurs sont pénalisés, Besançon s'installe et, comme à son habitude, propose quelques rares tirs sans incidences. Les locaux sont méthodiques et méticuleux, ils font plaisir à leur public par leur concentration. Etevenot lance, le puck traîne dans le slot, Chevassut bondit dessus mais manque sa reprise. Les Diables Rouges s'en sortent mais ne peuvent déployer leur offensive à cause de nombreuses maladresses.

Photo : Karel Maticka

Valenciennes triomphe dans la cité bleue

Anthony Schmit, très impressionnant hier, ramène sans cesse le jeu dans la zone valenciennoise et fait trembler les visiteurs.
Les Aigles font également quelques erreurs défensives qui font frissonner le public comtois mais Adam Pepper veille au grain.
Le match est rapide et intéressant des deux côtés, les équipes jouent avec envie, mais une pénalité locale permet aux Valenciennois d'imposer leur rythme. Le powerplay nordiste est insipide et les locaux s'en sortent sans forcer ils vont même titiller les réflexes de Glevanak. Mais une seconde pénalité plus que discutable place les locaux dans une situation difficile. A 3 contre 5 la défense doubiste explose, Pepper garde la tête froide et sort un double arrêt astronomique. Besançon parvient à s'en sortir grâce notamment aux parades de son cerbère irlandais. 
Les Comtois se relancent mais ne peuvent pas ouvrir le score malgré leurs efforts et leurs tirs bien plus dangereux, le portier valenciennois fait une très bonne partie.
Les Diables Rouges reviennent dans la partie très vite, mais le portier d'Erin est impérial sur sa ligne et repousse de nombreux tirs, Valenciennes, frustré, commet des fautes.
Les Aigles en profitent pour repartir de l'avant, ils proposent une attaque cohérente mais manque de réussite au moment de déjouer le portier. Malgré une double supériorité, les Bisontins ne peuvent débloquer leur compteur.

Tirs cadrés : 18 / 11 pour Valenciennes
Engagements : 10 / 9 pour Besançon

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Premier coup de fourche du diable :

Le retour sur la glace est efficace côté bisontin, les Aigles virevoltent autour du but visiteur sans pour autant trouver la faille. Frank entre dans la zone à grand train, il dévie vers Jean-Baptiste Etevenot qui reprend de volée pour l'ouverture du score. (1-0 à 23'02).

Photo : Karel Maticka

L'arrière-garde bisontine en difficulté

Les Aigles attaquent de toute part et font reculer leur adversaire. Jouham, bien placé au second poteau, reprend victorieusement dans le but. Alors que le public exulte, les arbitres refusent le but pour un cinglage bien peu évident sur le gardien, Jouham, au lieu de célébrer son but, rejoint donc le banc des insoumis.
Le jeu devient plus tendu et les vilains gestes commencent à apparaître, alors que les Bisontins sont en avantage numérique, ils se font contrer. Fauchart profite d'une grossière perte de palet pour partir à toute allure en solitaire et il gagne son duel face au gardien local (1-1 à 25'39).
Besançon, touché par ce but évitable, peine à reprendre son bon niveau de jeu, Valenciennes en profite alors et met la pression sur la cage locale. Les tirs pleuvent mais Pepper, une fois encore, se montre intraitable.
Les Aigles profitent d'une double supériorité numérique mais, à nouveau, ils se montrent stériles offensivement, ne proposant que très peu de tirs, ils se contentent de se passer le palet infiniment.
Un peu plus tard, ce sont les Valenciennois qui récupèrent un double avantage, ceux-ci ne vont pas prendre les mêmes gants. Ils forcent le verrou, Capet lance, David Selin, idéalement placé au second poteau, dévie au moment où le portier allait repousser, le puck termine sa course folle dans le filet comtois. (1-2 à 33'39).
Les locaux paniquent mais parviennent à ne pas couler, cahin-caha ils relancent la machine sans vraiment de succès. Fauchart surprend de nouveau tout le monde en break mais, cette fois-ci, son tir passe à côté du but bisontin.

Tirs cadrés : 13 / 12 pour Besançon
Engagements : 12 / 10 pour Besançon
 

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Les Aigles rôtis dans le brasier infernal :

Besançon revient très vite dans la partie, la transversale sauve le portier du Nord battu. La pression est sur le but des visiteurs qui s'en sortent tant bien que mal.
Les Nordistes parviennent à contrer et repartent au charbon, un placement catastrophique de la défense locale laisse un boulevard pour Legeard qui enroule son tir et bat Pepper. (1-3 à 43'07).
Les Diables Rouges continuent d'attaquer, les Bisontins commencent doucement à lâcher prise. Alexandre Capet, isolé, place un tir anodin mais Pepper est curieusement battu et le score enfle. (1-4 à 44'13)

Photo : Karel Maticka

Glevanak, solide devant l'enclave

Le coach bisontin demande son temps mort pour tenter de juguler l'hémorragie qui est en train d'emporter une nouvelle fois son équipe. Mais rien n'y fait, le bateau coule à toute allure au fond du Doubs et rien ne peut stopper sa folle course. Valenciennes en profite pour appuyer là où ça fait mal. Capet et Legeard partent en contre à deux, Frank les suit mais, dans sa tentative de couper la passe, il gêne la visibilité du gardien irlandais, le premier passe au second qui marque un cinquième but. (1-5 à 46'34).
Il ne se passe plus rien dans le camp bisontin, les derniers défenseurs ont fuit le fortin sous la pression diabolique de leur adversaire. Pepper, seul dernier rempart, ne peut plus grand-chose pour arrêter cette inexorable descente aux enfers. Thomas Fauchart, seul en contre, ajoute un nouveau but au tableau d'affichage (1-6 à 47'34).
Les Aigles boivent le calice jusqu'à la lie et, complètement ailleurs, ne font plus rien, dans cette apathie générale les Diables Rouges se promènent. Une vilaine faute dans le coin de la glace fait douter les arbites : siffler ou ne pas siffler ? Telle est la question. Alors qu'ils s'interrogent, Wagret déjoue à son tour le portier gaélique sans que les arbitres ne reviennent à la faute préalable. (1-7 à 49'57).
Le public n'a plus le coeur à siffler, les joueurs plus l'envie de contester, tout le monde a hâte que ce calvaire se termine. Pepper, épuisé, quitte la glace fou de rage alors que le jeune Maxime Blaise le remplace pour sa première titularisation en D3 à un moment périlleux.
Besançon se relance tant bien que mal et met un peu de pression mais sans succès. Les visiteurs se montrent dangereux mais Blaise, trop heureux de montrer ses capacités, est impérial devant son filet et repousse de nombreux tirs. La partie devient de plus en plus désagréable, les mauvais gestes pleuvent, les esprits s'échauffent, la frustration monte dans les rangs bisontins alors que c'est l'arrogance qui caractérise les Valenciennois. Dans ce concert de cris et de coups, les arbitres n'interviennent que mollement malgré les récriminations du public comtois et les réclamations permanentes des visiteurs.
Le niveau de jeu baisse encore et on est à la limite du grotesque, Maxime Blaise garde la tête froide et permet au score de ne plus augmenter. L'ultime assaut comtois s'écrase une nouvelle fois sur Milan Glevanak qui peut terminer son match, goguenard et méprisant.

Tirs cadrés : 19 / 11 pour Valenciennes
Engagements : 14 / 14


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Thomas Fauchart
** : Alexandre Capet
* : Milan Glevanak
 

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Match cauchemardesque à Besançon ! Les Comtois, plutôt bien embarqués, ont été pulvérisé dans l'ultime période avec un relâchement fatal. Cet ultime tiers apocalyptique enfonce les Aigles bien plus loin que le réel écart sur la glace. Une fois encore, Besançon peine dans les mêmes secteurs de jeu et manque l'occasion de marquer plus souvent. La défense trop lente, pas assez physique, n'épaule pas assez les portiers qui font pourtant le métier. La cohésion manque en supériorité numérique. Et lorsque la machine s'enraye, plus rien ne peut la faire repartir et la descente est infernale. Points positifs de cette rencontre à oublier pour les locaux : la belle performance du jeune portier Maxime Blaise, les infériorités numériques toujours aussi bien maîtrisées, et les engagements bien mieux joués.
Valenciennes a été réaliste et opportuniste au maximum, rapides et concentrés les Diables Rouges n'ont pas été pour autant transcendants. Ils ont exploité au maximum le naufrage bisontin pour infliger aux Aigles une nouvelle correction en règle. Leur portier a été très solide hier soir et leurs grands attaquants peuvent se vanter d'avoir fait une bonne partie. L'insupportable manie des Valenciennois de contester en permanence l'arbitrage (certes très loin d'être parfait hier soir) et d'indiquer sans cesse là où il faut engager, ou ce qu'il faut siffler, est par contre un très mauvais point de cette équipe. Leur jeu à la limite du physique et leurs provocations ont également pourri le match. Les Bisontins, frustrés, ont réagi de manière exagérée à cette débauche de gros bras. Match à vite oublier pour les Aigles, mais pas forcément à retenir non plus pour les Diables Rouges qui ont réalisé des succès avec plus de panache et plus importants dans leur légitime course aux play off.