La partie commence bien mal pour les Aigles qui sombrent d'entrée, ils ne peuvent pas récupérer le palet et sont contraints à une avalanche de fautes.
A trois contre cinq, les Comtois dévissent complètement et une belle combinaison de passes permet à Benchabane, seul dans le slot, de doubler la mise (0-2 à 09'12).
Besançon tente de revenir mais est maladroit et se fait très vite contrer.
Chassard en break s'en va déjouer Blaise et envoie déjà les Comtois en enfer (0-3 à 11'30).
Fabrice Gailly demande son temps mort et donne ses ordres pour tenter de juguler l'hémorragie. Cela ne change pas vraiment la donne. Anthony Rapenne sème la terreur dans la défense bisontine, il dribble tout le monde et lance dans l'angle ouvert, Maxime Blaise s'envole et, d'un coup de mitaine, parvient à repousser miraculeusement la rondelle.
Ce n'est que partie remise et Chassard, en force, fait sauter la défense bisontine, il sert Charpentier à la bleue, qui envoie un missile au fond des buts doubistes (0-4 à 15'09).
Les Aigles, sous l'éteignoir, lancent bien quelques contres mais sans pouvoir scorer, à l'image de Mathieu Joly qui voit son tir bloqué dans la mitaine de Mauffrey.
En toute fin de tiers, les Spinaliens enfoncent un nouveau clou dans le cercueil local.
Justin Chouleur, en solitaire, s'en va déjouer le portier pour porter la note à 5 unités (0-5 à 19'59).
Tirs cadrés : 17 / 4 pour Epinal II
Engagements : 10 / 9 pour Epinal II
Les Dauphins seuls sur la glace :
Besançon revient avec courage et plus de volonté sur la glace, mais ne parvient même pas à lancer à la cage. Epinal II contre bien vite et ramène le danger devant la cage comtoise qui ressemble déjà à un gruyère. Blaise réalise un arrêt difficile au premier poteau devant Chassard, Ganz contourne vite la cage, il profite que le gardien se soit mal replacé pour alourdir encore la mise (0-6 à 22'14).
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| Photographe : Karel Maticka |
| Un match souvent physique |
Les Aigles sombrent dans le Doubs sous la charge du Dauphin, les pénalités pleuvent et, une fois encore, les locaux doivent évoluer en double infériorité numérique.
Ils tiennent de leur mieux mais finissent par céder devant l'intenable Anthony Rapenne (0-7 à 25'48).
Epinal II profite des erreurs bisontines pour mettre à mal l'arrière-garde locale qui sue sang et eau et, comme un malheur (ou un bonheur selon le côté où on se place) n'arrive jamais seul, les Spinaliens vont de nouveau trouver l'ouverture.
Romain Maufrey, à la bleue, fusille Blaise d'un tir surpuissant (0-8 à 29'48).
Besançon, à des kilomètres du jeu de son adversaire, ne peut rien et s'enfonce dans la morosité et la mélancolie. Après une violente empoignade, les Aigles retrouvent quelques plumes et vont enfin lancer pour la première fois de la période, sans succès. Epinal II revient bien vite à l'assaut et met à mal la défense locale.
Anthony Rapenne fait parler son expérience et sa vitesse pour se décaler et battre Maxime Blaise d'un joli lancer du poignet (0-9 à 36'44).
Les Bisontins, décrochés depuis bien longtemps, n'en peuvent plus, ils font traîner et espèrent sauver ce qui peut encore l'être mais, comme lors du premier vingt, en toute fin de période ils vont encaisser un nouveau but.
L'intenable Guillaume Chassard profite du trafic devant la cage pour marquer une fois de plus (0-10 à 39'54).
Tirs cadrés : 17 / 5 pour Epinal II
Engagements : 11 / 10 pour Epinal II
Tout est perdu fors l'honneur :
Thorgal Creuze prend place devant le filet bisontin pour remplacer Maxime Blaise qui a fait de son mieux face à la furia spinalienne durant 40 minutes.
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| Photographe : Karel Maticka |
| Thorgal Creuze solide dans le dernier tiers |
Les Aigles reviennent vite dans la partie, ils tentent de sauver la face et lancent à de nombreuses reprises mais ils ne parviennent pas à déjouer le gardien de la cité des images. Epinal est rapide et discipliné, l'assaut des Dauphins déstabilise les Bisontins mais Creuze veille au grain.
Gerbier mène un excellent contre, mais il ne parvient pas à pousser au fond. Le match est plus calme et plus équilibré, Epinal II, satisfait, a un peu réduit la voilure, ce qui permet à Besançon de respirer et de tenter de débloquer son compteur.
Sur un powerplay, les Aigles sont tout près de trouver l'ouverture mais de la maladresse et un jeu trop brouillon devant la cage ne permettent pas aux Bisontins de marquer.
Les Dauphins, qui ont eu un peu chaud, reprennent avec vigueur le contrôle du palet et partent à l'offensive, Thorgal Creuze virevolte devant la cage bisontine et parvient à tenir la baraque.
Les Aigles contrent mais sans vraiment de succès, complètement épuisés ils cafouillent et proposent une offensive bien trop faible pour inquiéter son adversaire.
Epinal II continue de forcer et, comme toujours, c'est dans les dernières secondes du tiers que le verrou saute et Besançon finit de boire le calice jusqu'à la lie.
Boris Dunand, seul au second poteau, lance, Creuze s'élance et repousse mais tombe au sol, Dunand récupère et lance dans le haut du filet (0-11 à 59'36).
Tirs cadrés : 13 / 9 pour Epinal II
Engagements : 9 / 7 pour Besançon
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Guillaume Chassard
** : Anthony Rapenne
* : Maxime Martin
Epinal II, encadré par des joueurs de gros calibre évoluant parfois avec l'équipe de Magnus, a littéralement fait exploser son adversaire dépassé dans tous les secteurs de jeu. Les Dauphins, rapides, puissants, réalistes et disciplinés, ont fait feu de tous bois pour attiser un brasier digne de tous les feux de l'enfer, sur le glaçon de La Fayette. Chassard et Rapenne ont, à eux seuls, renversé les Aigles et ont infligé une belle correction aux locaux.
Besançon, bien loin du niveau de son adversaire, a fait de son mieux pour s'accrocher et suivre le rythme, mais sans succès. Le dernier fut meilleur, même si leurs adversaires avaient un peu relâché la pression, les Aigles ont montré du collectif et un peu plus d'envie. Dany Parra, le capitaine et le meilleur Bisontin, et de loin, ce soir, tentera de motiver ses coéquipiers pour la prochaine rencontre, dans un championnat de D3 qui ressemble de plus en plus à un chemin de croix pour les joueurs de la cité bleue.
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