Le Havre          vs          Orléans
0   /   6

Le ton était donné dés le premier tiers, et le jeu, bien qu’équilibré, s’avérait très physique. Les deux gardiens tenaient chacun sa baraque et permettaient aux deux équipes de se quitter à la première pause sur un score nul et vierge. Le portier havrais, chargé par son entraineur de mettre son équipe sur de bons rails, avait mené à bien sa mission.
Le Havre pointait avec 4 minutes de pénalités et 11 tirs, pendant qu’Orléans en comptait 6 et 13.

Philippe Couyere

Les Renards d’Orléans attaquaient le second vingt le mords aux dents, bien décidés à faire plier la défensive locale, ils multipliaient les jeux de passe et les décalages, obligeant le cerbère ciel et marine à quelques parades tantôt techniques, tantôt chanceuse en offrant son plastron, sa mitaine, l’extrême bout de sa botte en opposition aux tentatives adverses.  .
De son côté, Arthur NOALE  #87, gardien d’Orléans, était seul sur bout de glace mais permettait par sa sérénité à son équipe de se jeter à corps perdu dans la bataille offensive.

Las, à 24’30’’, sur un dégagement de la défensive venue des bords de Loire, le portier havrais attendait le coup de sifflet du zèbre, qui ne vînt pas, Willy MASSINON #16 trainait par là, et ajustait le gardien maritime qui malgré un retour éclair cédait pour la première fois.
A 25’08’’ Hugo COLETTE, #19 était envoyé au cachot pour un cinglage, les ligériens ne perdaient pas de temps et expédiaient le palet au fond des filets, dès 25’15’’ par  leur numéro 10 Lucas DEHU.

L’affaire se corsait.

A 26’47’’, Camille DICQUEMARE, se voyait embastillé pour un retenir pas évident, et avant la fin des deux minutes, Michal TOMASIK #12 mystifiait le gardien du temple de la Porte Océane, pour un déjà cinglant 0 à 3 !!

A 28’50’’, Orléans croyait bien au 0 – 4. Malgré un plongeon désespéré, Christophe HAEST, après un premier arrêt couché était lobé, mais l’arbitre veillait et avait vu juste. Le but était invalidé pour une crosse haute de Numa MINEUR #9 qui allait réchauffer le banc des prisons pour deux minutes. Sans que les havrais ne puissent concrétiser cette supériorité numérique.


A 32’40’’ les deux équipes se retrouvaient à 4 contre 4. En effet Hugo COLETTE #19 bleu servait une boite virile mais correcte au #7 d’Orléans, Thomas St ANDRE qui ne goutait pas la plaisanterie et le faisait savoir. Echange d’amabilités, que Monsieur CARDON n’acceptait pas, il envoyait tout ce beau monde se calmer sur le banc des prisons.

Dans cette situation, à quatre contre quatre, on a coutume de dire que ça profite à l’équipe qui patine le mieux, et là, force est de constater qu’Orléans avait déjà pris le dessus.
Touché au moral, les sentinelles  havraises laissaient le pont levis menant au fortin maritime baissé, permettant l’assaut massif des hordes ligériennes.

A 34’03’’Maksim BRANDIS trompait la vigilance de la sentinelle havraise et semblait sceller le match pour un 00 à 04 déjà sévère.
Plus inquiétant encore  était la quasi panique qui étreignait les jeunes locaux lorsqu’ils se trouvaient en possession du palet, commettant de trop nombreuses approximations, même en supériorité numérique.

Une minute et quarante secondes plus tard il remettait le couvert pour tuer le match et infliger un méchant cinquième but alors qu’Orléans était en infériorité.

Entre temps, certes, les havrais auront mis à contribution Arthur NOALE qui prenait un malin plaisir à écoeurer ses hôtes de la soirée, a tel point que Pierre Jean SERVILLE #12 ratait un but (presque) tout fait après avoir servi un café crème à la défense ligérienne.

Enfin, lla défensive semblait avoir rudement bien analysé le jeu offensif des ciel et marine et cadenassait fort bien PJ SERVILLE #12, meilleur buteur havrais.

Cela dit, cinq – zéro , cela aurait pu être pire, quand, en infériorité numérique, les visiteurs chipaient le palet au timide power-play havrais, et envoyaient un joueur frapper à la porte du fortin havrais. Immobile jusqu’au dernier instant, Christophe HAEST claquait la porte au nez de l’intrus et envoyait une bordée de « compliments » à sa défensive.

Philippe Couyere

Le Havre avait pris 6 minutes et 8 tirs pendant qu’ Orléans  comptabilisait 10 minutes et 14 tirs.

A cinq – zéro la messe était dite, les mines étaient basses et les regards sombres pendant le retour au vestiaire des locaux. Un spectateur averti un tantinet sarcastique aurait pu noter que le 05 - 00 c'était le score d'un forfait, et que du coup c'était aps la peine de venir jouer, mais bon, personne n'osa tenter cette blague pas drôle...



Pour le coach et l’entraîneur, la question était simple, quels mots pour remotiver cette troupe décimée.
Fabien BOUILLOUX #18, touché à l’épaule, la mort dans l’âme, laissait ses coéquipiers en découdre avec les Renards.
Le match repartait sur un faux rythme. Les renards semblaient avoir suivi un plan de match simple, un tiers pour découvrir, pour jauger, un  pour marquer et assommer, et le dernier pour gérer.

Gérer, gérer, je vois déjà le portier ciel et marine qui opine du chef, certes il a encore eu du travail, mais moins que pendant les tiers précédents. Encore que sur l’une des premières actions du tiers, arrêtant le palet deux fois de suite, il se ruinait le dos, et finissait le match dans la douleur.
Les locaux bombardaient Arthur NOALE de 18 tirs pendant cet ultime tiers, mais ne trouvaient pas la faille.
En toute fin de partie, Maksim BRANDIS signait son hat – trick parfait en trouvant le petit filet opposé à 57’47’’ pour un humiliant 00 – 06.
Les deux équipes finissaient le tiers dos à dos en terme de pénalités, 16 minutes chacun, Le Havre prenaient 18 tirs et Orléans 10 tirs.


En conclusion :

Le Havre a pris 26 minutes de pénalités, Orléans 32.
Les deux équipes ont tiré 37 fois au but, Orléans marquant 6 buts, pendant que les havrais malhabiles etdégoutés par la prouesse d’Arthur NOALE restaient muet.
Orléans a fait fructifier son power-play à trois reprises, et a marqué une fois en infériorité.
Le Havre a eu 15 minutes de power-play stérile, Orléans,  7 minutes pour trois réalisations !!


De ce match vient cette réflexion : Il va falloir bosser dans tous les domaines, en attaque, en défensive.
En attaque pour que les artilleurs d’entrainements prennent leurs responsabilités en match, pour que les Ciel et Marine arrivent enfin à poser un jeu de supériorité, pour que les joueurs aillent jouer le rebond systématiquement.
En défense, pour faire comprendre aux adversaires que le slot est une zone protégée, et pour empêcher les arrières adverses de rentrer dans la zone défensive comme dans du beurre abandonné sous un soleil méditerranéen.
Enfin, il faudra peut être enfin aligner en match, les lignes pratiquées en entraînement, qui sait ça pourrait marcher.


Rendez vous Samedi prochain pour la venue de Rennes, match pour lequel la victoire sera déjà impérative.

Les Dock’s du  Havre

KEISSER, Antoine # 3
LAIGRE, Stephane # 4  
SEBBOUH, Drisse # 5
DICQUEMARE, Camille # 7
FREBOURG, Felix #8
VARIN, Romain #10

Philippe Couyere

ROUSSEL, Yoann # 11
SERVILLE, Pierre Jean # 12
RAS, Matthieu # 13
DOUDET, Thomas # 14
LE MARREC, Christophe # 15
BOUILLOUX, Fabien # 18
COLLETTE, Hugo # 19
FREBOURG, Maxime # 20
HAEST, Christophe # 22

Coach Jean Pierre SERVILLE


Les Renards d’Orléans :

RUFFIER, Pierre # 1
NOALE, Morgan # 4
GATHIGNOL, Jean Marc # 5  
ARPIN, Baptiste # 6
SAINT-ANDRE, Thomas # 7
AUFRERE, Alexandre # 8
MINEUR, Numa # 9
DEHU, Lucas # 10  
TOMASIK, Michal # 12  
RENARD, Loïc # 14  
MASSINON, Willy # 16  
BRANDIS, Maksim # 18  
DIARRA, Seydou # 20  
AUBERT, Antoine # 21  
NOALE, Arthur # 87

Coach : Gilbert LEDIGARCHER

Buts Orléans

01 / 24:30 - 16 assistance  4
02 / 25:15 - 10 assistance  4 18                         
03 / 28:27 - 12
04 / 34:03 - 18                            
05 / 35:43 - 18
06 / 57:47 - 18 assistance 16 10

 
Pénalités Le Havre
02:38 14 2’ CRO 02:38 04:38
15:15 13 2’ INC 15:15 17:15
25:08 19 2’ CIN 25:08 25:15
26:48 7 2’ RET 26:48 28:27
32:40 19 2’ DUR 32:40 34:40
42:50 14 2’ RET 42:50 44:50
42:50 14 10’ MEC 44:50 54:50
56:12 7 2’ OBS 56:12 57:47
56:22 13 2’ TRE 56:22 58:22

Pénalités Orléans
03:02 18 2’ INC 03:02 05:02
18:27 21 2’ INC 18:27 20:27
19:29 12 2’ TRE 19:29 21:29
28:50 9 2’ HAU 28:50 30:50
32:40 7 2’ DUR 32:40 34:40
34:04 20 2’ TRE 34:04 36:04
35:50 6 2’ SUR 35:50 37:50
36:55 8 2’ HAU 36:55 38:55
54:33 12 2’ DUR 54:33 56:33
54:54 18 2’ CIN 54:54 56:54
55:47 9 2’ CBA 56:33 58:33
59:55 4 10’ MEC 59:55 60:00