Arbitres : M. Hauchart assisté de MM. Masse et Fessier
Buts : Rouen II : Châlons-en-Champagne :
Pénalités
39 mn (dont 25 à Raimbourg) contre Rouen II
12 mn contre Châlons-en-Champagne
A l’entame de jeu, c’est Châlons qui prend la première offensive. Sur l’action suivante, Delbaere trompe Veselovsky : 29 secondes de jeu et déjà 1-0 !
Alors que Rouen continue son pressing, c’est finalement Châlons qui marque le but suivant. Cinq minutes après avoir encaissé un but, les Gaulois égalisent. Profitant d’une supériorité numérique, Lohou trompe Aubrun. (1-1).
Le tiers continue sur des actions inabouties de part et d’autre ; à l’image du tournoi, aucune ville ne domine totalement. Les deux équipes ne profitent plus de leurs avantages numériques. A 14 secondes du retour au vestiaire, Rouen obtient un tir de pénalité et Veselovsky parvient à mettre en échec l’attaquant. La pause est sifflée sur un score de parité 1-1.
A la reprise, Rouen est pris de vitesse et Châlons prend la tête sur un but de Kubovcik. (1-2).
Moins de deux minutes plus tard, alors qu’une pénalité est appelée contre Châlons, Aubrun sort et, avec un joueur supplémentaire, Ferey permet à Rouen d’égaliser. (2-2).
Photographe : Nicolas Czyz
Le jeu se poursuit, on joue dans les règles et peu de pénalités tombent. Rouen domine quand les joueurs réussissent à conserver le palet plus de 30 secondes et les rares occasions arrivent à ce moment-là, alors qu’à Châlons on joue toujours autant les contres. Les gardiens Aubrun et Veselovsky sont irréprochables. Durant plusieurs minutes, les deux équipes se neutralisent, avant que Hanes surprenne les Dragons en partant au contre alors qu’un des siens est en prison. Aubrun est battu, 2-3 pour Châlons.
Trois minutes plus tard, Aubrun cède encore une fois, toujours face à Hanes : le Slovaque donne deux longueurs d’avance à Châlons. (2-4).
Rouen tente de revenir mais les tirs ne sont pas dangereux pour Veselovsky.
Re-belote en fin de tiers : alors qu’il reste 3 secondes, c’est Rouen qui concède un tir de pénalité mais Kubovcik vient trop lentement pour déstabiliser Aubrun.
C’est donc avec un avantage de 2 points que les Champenois regagnent les vestiaires.
Dès le retour sur la glace, c’est Châlons qui domine les débats. Les 2 buts d’écart ont littéralement assommé les jeunes Dragons qui ne savent plus quoi faire. C’est alors que Delaunois va encore faire grandir l’écart. (2-5).
Ce nouveau but est difficile à encaisser mais Ari Salo trouve les mots pour réconforter ses joueurs et par l’intermédiaire de Nesa, Rouen parvient à réduire la marque. (3-5).
Châlons se repose désormais sur son avance et n’attaque plus vraiment tandis que les Rouennais, eux, n’ont pas dit leur dernier mot et s’arrachent sur chaque action. Cette stratégie s’avère payante et Allouchery réduit encore la marque. (4-5).
La suite du match est une succession d’actions ratées et de petites fautes bêtes. Dans les 4 dernières minutes, Briand commet une erreur grossière et se fait pénaliser. Raimbourg ne se fait pas prier et s’empresse d’égaliser. 5-5 et il reste à peine plus de 3 minutes !
Scénario catastrophe pour les Gaulois ! 27 secondes plus tard, Sucre permet à Rouen de prendre l’avantage. (6-5).
Alors qu’on vient d’entrer dans les deux dernières minutes, Raimbourg s’illustre de la plus mauvaise manière : il vient charger à pleine vitesse un Gaulois qui tombe la tête la première sur la bande.
M. Hauchart n’hésite pas et donne 5+20 à l’encontre du défenseur rouennais.
Châlons doit donc tout donner pour revenir au score ; les tirs s’enchaînent sur la cage d’Aubrun, qui cède à 7 dixièmes de la fin par Hanes qui trouve la faille et arrache la prolongation ! (6-6).
Rouen entamera la prolongation en infériorité car la pénalité à l’encontre de Raimbourg étant de 5 minutes, elle ne s’annule pas. Rouen réussit à gêner les Gaulois pour éviter de se faire piéger. La pénalité se termine sans but. Alors qu’on se dirigeait vers les tirs aux buts, Rouen arrache in extremis une deuxième victoire suite à un but de Delbaere. (7-6).
Triste fin pour Châlons qui a été l’équipe la plus offensive du week-end mais qui n’a pas été récompensée. A ce niveau, le jeu ne suffit plus, il faut profiter de la moindre occasion et pouvoir tenir tout le match au même rythme. C’est toutefois un très beau parcours quand on sait que le club aurait pu ne pas engager d’équipe en D3 cette saison.
Les jeunes Normands finissent sur une bonne note grâce à un dernier tiers magistral…