En guise d’ouverture de cette première journée de Carré Final, Orléans ouvrait le bal avec une grande victoire. Grande parce qu’après une rencontre âprement jouée, le Orléans Loiret Hockey sur Glace (OLHG)l’emporte contre Metz dans l’ultime seconde de la rencontre alors que tout le monde croyait que la partie se finirait avec des prolongations. Le suspense a régné jusqu’au terme de la rencontre. Ce qui s'appelle une victoire sur le fil.
Buts : Metz : ; 31:51 Vladimir Kouznetsov (ass Renars Undelis et Evgeni Kuznetsov) ; 33:20 Renars Undelis (ass Evgeni Kuznetsov et Vladimir Kouznetsov) ; 6:20 Renars Undelis (ass Ivan Vologzhanin) Orléans : 18:05 Willy Massinon (ass Kévin Lanson et Mickaël Degand) ; 20:48 Morgan Noale (ass Denis Brandis) ; 27:19 Numa Mineur (ass Morgan Noale) ; 59:59 Maksim Brandis (ass Lucas Dehu et Gianni Vigezzi)
Pénalités
18 minutes contre Metz
14 minutes contre Orléans
Photo : Jacky Dorléac
Les deux équipes en lice ne sont pas venues faire de la figuration. Elles commencent par se tester profitant aussi de tester les réactions du corps arbitral. Bien qu’ayant annoncé la couleur de leur talent avant match, les arbitres, réguliers et corrects dans leurs jugements tout au long de la rencontre n’ont pas hésité à faire tomber la première sanction dès le début de la partie. Une fois prévenue les joueurs des deux équipes n’avaient plus qu’à jouer au hockey proprement. Toutefois le comportement de certains joueurs sera lourd de conséquence au niveau du score. Un certain quota de buts ayant été marqués lors de phases en supériorité numérique.
Pour le premier tiers, au fur et à mesure que le film du match, se dessinait, les Graoully ouvraient le score profitant d’un moment d’égarement de la défense orléanaise. Le jeu s’installait au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient au chrono. Sur une bonne partie de la période les deux équipes ne trouvaient pas le moyen de scorer même en supériorité numérique. Soit la défense restait imperméable ou bien les portiers excellaient. D’un côté comme de l’autre les tentatives aussi spectaculaires qu’elles pouvaient être ne permettaient pas vraiment de progresser au score d’un côté comme de l’autre. Mais sur la fin de la période, suite à l’indiscipline des messins, les orléanais mettaient de plus en plus la pression poussant les mosellans à la double faute. Situation qui ne fut pas évidente à gérer pour les Renards face à la résistance messine. Cette dernière avait ses limites et les orléanais eurent raison de cette défense. Les renards reviennent à la marque. Fin de tiers à parité 1-1.
Photo : Jacky Dorléac
Le premier tiers n’ayant pas été facile pour les deux équipes, il ne fallait pas imaginer que le second le soit plus. Bien qu’Orléans bénéficiait d’un tir de pénalité incontestable dans la première minute de jeu de ce tiers, ce n’est pas à cette occasion que les renards prenaient les devants à la marque. Les messins purgeaient déjà une pénalité pour surnombre. Cette dernière fut assez bien gérée par les orléanais qui affichaient leur deuxième but. Ils n’allaient pas s’arrêter là. Sept minutes plus tard, ils accentuaient la marque mais le match n’était pas pour autant gagner. Le ton montait sur la glace, les messins augmentaient la pression, le jeu s’en trouvait assez dur pas toujours réglementaire d’où les sanctions infligées. L’indiscipline orléanaise coûtaient cher aux locaux qui pour l’occasion étaient les visiteurs. Les hommes de Gilbert Ledigarcher se sont retrouvaient à deux reprises à jouer 5 contre 3 et par deux fois les messins profitaient de l’occasion, revenant ainsi au score. Ici aussi la période se termina sur un score de parité 3-3.
Photo : Jacky Dorléac
Le synopsis du troisième tiers n’était pas vraiment évident à écrire car le scénario s’écrira à là dernière seconde de la rencontre. Même si du côté d’Orléans le coach avait pris la décision de jouer le tout pour le tout avec uniquement deux lignes, les choses n’étaient pas pourtant réglées. Du côté lorrains, il fallait résister et mener. En fin de compte les orléanais étaient beaucoup plus offensifs que leurs rivaux mais sans pouvoir scorer. Tout au long de la période le duel s’avérait être sans fin. L’issue la plus probable était les prolongations mais le miracle à force de ténacité arrivait. A 59’59 s’affichait un ultime but au tableau. Un petit point qui comptait triple pour Orléans. Petit détail qui tue, le but fut marqué en supériorité numérique. Ainsi l’indiscipline lorraine faisait le bonheur des renards qui n’y croyaient plus vraiment jusqu’à ce que le corps arbitral valida le but. Score final 4-1 en faveur des Renards d’Orléans.
Une victoire inespérée pour Orléans qui après une offensive sans précédent n’en croyaient pas leurs yeux. Ils avaient gagnés la partie et étaient venus à bout de Metz complètement désabusé malgré une certaine expérience. Des lorrains qui se sont inclinés sans avoir démérités mais victime de leur indiscipline. Un bon match dans l’ensemble d’un niveau de milieu de tableau de Division 2.
Conclusion : une rencontre n’est jamais vraiment gagnée avant le coup de sirène final.
LA FICHE TECHNIQUE
Orléans (Patinoire Orléans Gestion) Orléans bat Metz 4-3 (1-1,2-2,1-0).
Arbitres : MM. Frédéric Barré, Christian Malataverne – 450 spectateurs Les buts : Metz : 06:20 Renars UNDELIS (ass. Ivan VOLOGZHANIN) ; 31:51 Vladimir KOUZNETSOV (ass. Renars UNDELIS, Génia KOUZNETSOV) [5-3] ; 33:20 Renars UNDELIS (19: Génia KOUZNETSOV , Vladimir KOUZNETSOV) [5-3]. Orléans : 18:05 Willy MASSINON (ass. Kevin LANSON, Mickaël DEGAND) [5-3] ; 20:48 Morgan NOALE (ass. Denis BRANDIS) [5-4]. 27:19 Numa MINEUR (ass. Morgan NOALE) Les pénalités : Metz : 18 minutes + 1Tir de pénalité. Orléans : 14 minutes.