Après leur défaite de la veille contre Orléans, nul doute que Metz devait redorer son blason en cette seconde journée de Carré Final de Division 3. Question d’honneur. Bien que n’étant pas le favori de la compétition, il n’en était pas moins l’outsider ce dernier étant Belfort invité de dernière minute. Metz le trouble fête de la saison devait assurer pour asseoir sa réputation de gagneur et qui sait, prétendre à la montée en finissant en beauté lors de la troisième et dernière journée.
En ce qui concerne cette rencontre, après une prestation époustouflante, les Graoully ont plus que dompter les Lions, ils leurs ont donné la pâtée à croire qu’ils en ont eux même mangé. (Du Lion, référence pub que certains ont pu connaître à une certaine époque). Une partie soldée par un écart de points important ne reflétant pas forcément le niveau jeu pratiqué par les deux équipes même si la perdante semblée démissionnaire tant elle à pu souffrir de l’envahisseur. Blanchissage du portier messins et très forte sollicitation du portier belfortain abandonné par sa défense souvent aux abonnés absents. Bref… Brillante victoire messine sur le score sans appel de 10 à 0. Par contre pas de zéro pointée pour l’équipe belfortaine car cette dernière a fait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas recevoir une telle la correction, mais la chance n’était pas vraiment de leur côté.
Jacky Dorléac
Un début d’entame très rapide avec une domination messine. Belfort défait la veille est en quête de rachat. Une situation qui donne une certaine intensité au jeu. Le palet circule rapidement. Il passe de crosse en crosse, de messin en messin. A ces derniers bien que très offensifs, il leur faut attendre la première phase de jeu en supériorité numérique pour pouvoir ouvrir le score (4e). Le jeu se durcit. Les francs-comtois du territoire de Belfort poussent à la faute les lorrains par trois fois. Situations idéales pour espérer de scorer surtout à 5 contre 3, mais l’attaque belfortaine n’a pas de chance soit elle rate la bonne occasion soit elle se heurte au portier mosellan. Le jeu rythmé des Graoully semble toutefois moins soutenu que celui de la veille. Un état de fait qui ne les empêche pas d’afficher au tableau un deuxième but (14e). Une petite avance qui les mène à la pose. Les belfortains semblent ravis d’avoir su résister à la stupéfiante attaque messine. Pour combien de temps ?
Jacky Dorléac
De retour sur la glace, un semblant d’accélération permet de mettre à jour la technique de l’école russe. De la première période équilibrée on passe à un changement complet de scénario. Le collectif messin dévoile sa suprématie. En moins de cinq minutes pas moins de quatre buts vont être marqués par les Graoullys (21e, 22e, 23e, 24e) dont un en supériorité numérique. Malgré une petite remise de pendule à l’heure belfortaine lors du temps mort demandé par les Francs-comtois, ces derniers encaissent néanmoins quatre autres buts dans ce tiers (31e, 32e, 33e et 36e). Le dernier but étant pris en infériorité numérique 4 contre 5. La défense belfortaine aux abonnés absents telle est l’impression qu’elle peut donner en scrutant la feuille de match. Certes par moment on peut le penser mais Metz met tellement de cœur à l’ouvrage que les Lions ne savent plus où donner de la crinière « tête ». Les quelques rugissements belfortains n’impressionnent pas les Graoully. « Même pas peur ». En effet face aux assauts messins quelques contre attaques bien orchestrées ne permettaient pas aux belfortains de concrétiser. La messe était pratiquement dite. Les huit points dans la musette seront durs à rattraper.
Pour le troisième tiers, il ne reste aux belfortains qu’à limiter la casse et essayer en vain de revenir au score. La mission semble impossible. Les quelques pénalités infligées de part et d’autre ne permettent à aucune équipe d’avancer plus dans le score. Belle performance de Belfort qui sauve les meubles dans ce tiers car laisse Metz sans pouvoir inscrire plus de but. La défense franc comtoise est largement présente ce coup ci sur la glace. A noter, l’absence sur la glace de l’entraîneur de Metz qui a repris son rôle de coach sur le banc. Ceci pourrait expliquer cela mais tout est à prendre au conditionnel. Si les choses semblent être plus simples sur la glace, le courant ne semble pas passé entre Belfort et le corps arbitral. Le jeu étant devenu un peu plus dur, les décisions du corps arbitral font l’objet de contestations à tort ou à raison. Hélas pour Belfort ces dernières feront l’objet de sanctions assez lourdes de conséquence pour l’un des contestataires.
Au final, un match éprouvant autant sur le plan psychologique que physique pour les Belfortains. Un score sans appel qui peut tourner favorablement aux messins 10 – 0. Il leur restera plus qu’à confirmer lors de la troisième journée afin d’atteindre le nirvana.