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Hockey sur glace - Hockey en France |
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Demi-finale U22, la logique respectée |
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Nous retrouvons, ce soir, la patinoire Richard Bozon de Chamonix pour les demi-finales U22 élite. Le match oppose les leaders du HC74 aux jeunes Brûleurs de Loups de Grenoble. Si la troupe d’Alain Boisson apparaît comme favorite de cette opposition, les Isérois ne sont pas en reste et ne viendront pas en victimes expiatoires. |
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Chamonix, patinoire Richard Bozon, Hockey Hebdo |
yc le 17/02/2013 à 15:42 |
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1er tiers ;
Le match débute à peine que nous voyons les joueurs locaux prendre le jeu à leur compte. Très vite, Vialle met Bonvalot à l’épreuve et on peut également voir une équipe de Grenoble timide, pour ne pas dire fébrile. Une faute d’André est très vite sanctionnée et offre une supériorité aux équipiers de Terrier. On voit Cocar tout d’abord adresser un bon tir que Bonvalot bloque, puis peu après, Terrier hérite du palet. Le capitaine haut-savoyard adresse, à distance, un tir puissant qui fait mouche en pleine lucarne (1-0, 2’17, Terrier ass Colombin).
Les Grenoblois semblent enfin se mettre dans le match et Bourgeois met Saccomano une première fois à l’épreuve. Toutefois, ce sont les joueurs locaux qui dominent. Les joueurs de Boisson privent leurs adversaires de palet, mais confondent un peu vitesse et précipitation dans la construction de leurs offensives. Chapuis part en contre et se | archives | | présente seul face à Saccomano, mais ce dernier s’impose, avant que Favre-Felix ne mette le palet à côté de la cage. Un jeu de puissance en faveur de Grenoble vient offrir des opportunités aux visiteurs. Suzzarini met un bon slap devant la cage, avant que Coulon ne parte en break. Ce dernier échoue devant Bonvalot. S’ensuit, peu après, une partie de flipper devant le but de Saccomano avant que Scolari n’hérite du palet, et ne vienne égaliser (1-1, 11’09, Scolari ass Delemps ass Pras).
Les visiteurs sont à peine revenus au score que Vialle intercepte le palet. Il s’avance en zone offensive avant de passer en retrait à Ranzoni, alors totalement seul. Le jeune haut-savoyard ne se fait pas prier et, de l’angle, met le palet en-dessous de la barre de Bonvalot (2-1, 11’27, Ranzoni ass Vialle).
Les joueurs locaux remettent ainsi les pendules à l’heure et on les voit très fringants. Les visiteurs, quant à eux, tentent de poser le jeu afin de construire leurs actions de manière plus efficace. Un nouveau jeu de puissance vient donner à Grenoble une nouvelle occasion de revenir au score, mais les bons tirs de Briand et Martenon, puis Suzzarini, ne permettent pas aux protégés de Carry de marquer. Alors que nous approchons de la fin du tiers, le jeu devient plus brouillon et, si Chauvière vient à nouveau mettre Bonvalot à contribution, le score ne bougera plus.
Le score du premier tiers est de 2-1.
2ème tiers ;
Le second acte de cette demi-finale voit tout de suite 11 tirs sans succès sur Saccomano, avant de voir une tentative de Coulon passer au-dessus de la cage du portier grenoblois. Vient, peu après, une supériorité concédée pour surnombre par les Isérois. Terrier reçoit le palet devant la cage, en mouvement, et tout en résistant à son vis-à-vis, glisse le palet dans la cage pour le troisième but (3-1, 23’08, Terrier ass Vialle).
Briand tire en direction de la cage des joueurs locaux, mais sa tentative est trop enlevée, avant que Cocar puis Lazzaroni ne viennent donner l’occasion à Bonvalot de s’illustrer. Mais alors que les joueurs locaux semblent avoir le match bien en main, Bedin intercepte une relance puis, s’avançant, il fusille le jeune cerbère local d’un palet en pleine lucarne (3-2, 25’08, Bedin ass Briand).
De nouvelles pénalités sont à déplorer pour la bande à Terrier. Les Isérois mettent plus de pression sur la cage adverse. Delemps, Bogdanoff et Favre-Felix mettent tout en œuvre pour égaliser. Saccomano repousse les tentatives grenobloises et l'Entente reprend la main mise sur le match . Vialle, Colombin et Terrier, adressent de bons lancers sur le gardien Bonvalot qui repousse les tentatives. On approche de la fin de la période, et un jeu de puissance est offert aux joueurs de Boisson. Ils mettent alors la pression sur la défense des visiteurs, les tirs de Colombin, Terrier et Coulon ne trouvent pas la cible et les deux équipes retrouvent les vestiaires pour la deuxième pause | archives | |
Ce tiers se termine sur ce score de 3-2.
3ème tiers ;
Le dernier acte de cette rencontre débute à peine que Terrier et Arès s’en vont avec le palet en zone offensive. Le palet est alors repris par la défensive des Grenoblois, mais ils ne dégagent pas le palet. Laplace, surgissant de derrière la cage, surprend tout le monde en reprenant le palet et l’expédie dans la cage, hors de portée de Bonvalot (4-2, 40’27, Laplace).
Le début de cette période voit l’équipe locale dominer outrageusement les visiteurs mais, peu à peu, la troupe de Carry se remet dans le match et Bedin, puis surtout Martenon, proposent de bons tirs, détournés par Saccomano.
Arès-Laplace-Terrier font un festival en zone offensive, même s'ils ne parviennent pas à marquer. S’ensuivent de nouveaux tirs de Coulon et lazzaroni, sans plus de succès.
Dugast prend place sur le banc de prison et offre ainsi une nouvelle supériorité aux visiteurs. Le jeu de puissance grenoblois est approximatif et Arès, toujours remuant, parvient à se saisir du palet et part en contre. Il résiste à son vis-à vis et parvient à armer un bon tir du poignet qui se loge dans la lucarne de Bonvalot (5-2, 46’44, Arès ass Terrier).
La victoire semble maintenant assurée aux joueurs locaux. On a du mal à voir comment les visiteurs pourraient faire fléchir le score en leur faveur. Même si des tirs de Delemps et de Briand ne sont pas loin de réduire l’écart, les Grenoblois n'y arrivent pas. Les dix dernières minutes de ce match approchent et les nerfs sont à fleur de peau. Une altercation entre Suzzarini et Coulon est sanctionnée après que l’attaquant haut-savoyard ait subtilisé le palet que Bonvalot pensait avoir gelé. Les pénalités | archives | | commencent à pleuvoir de part et d’autre, les visiteurs se retrouvent, à un moment, à cinq contre trois. Ils ne sont alors pas loin de réduire l’écart, mais les différents tirs de Bedin, Bourgeois ou encore Scolari ne font pas mouche. Les Grenoblois jouent leurs dernières cartes, ils mettent maintenant plus de vitesse dans leur jeu mais ne sont toujours pas en mesure de réduire le score. Au contraire, alors qu’il sort de prison, Lazzaroni hérite du palet. Il s’avance en direction du but de Bonvalot et, tout en résistant au retour du défenseur, parvient à dribbler le gardien pour mettre le palet au fond des filets (6-2, 55’49, Lazzaroni).
La messe est dite. Toutefois, alors que les Grenoblois évoluent à quatre contre trois, le palet tourne autour du but de Saccomano. Bogdanoff attire le jeu de son côté et transmet à Favre-Felix. Ce dernier s’avance et tire en pleine lucarne (6-3, 56’46, Favre-Felix ass Bogdanoff ass Bedin).
Le temps qui reste ne verra plus d’évolution au score, malgré les bons tirs de Vialle et Coulon d’un côté, et de Bedin pour les visiteurs.
Ce premier match des demi-finales se termine sur ce score de 6-3.
Les joueurs d’Alain Boisson ont retranscrit, dans ce match, tout ce que nous avons vu durant la saison. Du talent, du rythme, beaucoup de qualité, mais également de la précipitation et aussi, de l’inefficacité. En effet, sur un tel match, les moments forts n’ont pas toujours été exploités et, sans faire injure à leurs adversaires, le score aurait pu être bien plus lourd. On notera aussi que Terrier tourne toujours sur un rythme d’horloger suisse puisqu’il est toujours à une moyenne de 3 points par match.
Les visiteurs, quant à eux, ont montré une bonne cohésion, mais n’ont jamais pu réellement peser dans cette rencontre. Manque de vitesse lors de la première période, ils s’en sortaient à bon compte avec un seul but de retard au bout de 40 minutes. La messe n’est pas encore dite pour eux, mais il leur faudra montrer un tout autre visage, lors du retour, s'ils veulent encore espérer quelque chose de cette double confrontation. Ils sont dos au mur et devront l'emporter par quatre buts d'écart pour se qualifier en finale. Autant dire qu'il faudrait un véritable miracle pour voir les hommes de Carry sortir le leader du championnat.
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