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Hockey sur glace - Coupe de France
Deux hommes pour une finale.
 
Focus sur deux joueurs de la finale de la Coupe de France : Danick Bouchard pour Grenoble et Jason Krog pour Rouen
 
AccordHotels Arena - Paris , Hockey Hebdo H. B. - S. L. le 05/01/2016 à 16:00
Un homme dans le match : Danick BOUCHARD.

Meilleur marqueur de Magnus, il y a 2 saisons, sous les couleurs d’Amiens (à égalité avec le Spinalien Petrak), le Québécois est moins en réussite cette saison. La finale de Coupe de France à Bercy est une belle occasion de montrer qu’il n’a rien perdu de ses qualités de finisseur.
Photo hockey Coupe de France - Coupe de France - Deux hommes pour une finale.
Photographe : JC Salomé
Aligné sur le 2ème bloc grenoblois aux côtés de Dave Labrecque (son dauphin au classement des marqueurs 2013-14) et Jordan Perret, le numéro 83 est à la peine pour sa première présence sur la glace de Bercy et il assiste, impuissant, au contre normand qui conduit à l’ouverture du score.
Comme ses coéquipiers, Bouchard est dans le dur en ce début de match mais sera l’auteur du premier lancer isérois après 8 minutes de jeu. Connu pour son énergie, il se signale par quelques belles mises en échec et semble monter en puissance à l’instar de ses partenaires.

Aligné d’entrée sur le premier power play de son équipe, Bouchard se positionne devant la cage de Sabourin, en quête d’un lancer à dévier ou d’un rebond à prendre, mais sans succès cette fois. Le Québécois est encore dans le coup sur une dernière situation chaude sur la cage rouennaise dans la dernière minute du premier tiers, mais sans trouver l’ouverture.
Parfois coupable d’excès d’individualisme, le Grenoblois fait preuve d’altruisme en mettant Perret sur orbite après une interception en début de 2ème période, mais Sabourin bloque le lancer du Français. Quelques minutes plus tard, il mobilise un défenseur dans l’axe, ouvrant ainsi le jeu pour Perret au second poteau lors de l’égalisation grenobloise. Le momentum est clairement côté grenoblois sur ce tiers, mais la finition pèche et c’est dans ce type de situation qu’on attend d’un finisseur qu’il fasse preuve d’efficacité.

Peu réputé pour son jeu défensif, Bouchard est à la peine sur les contres rouennais. Mais une nouvelle occasion de se mettre en valeur lui est offerte sur le 2ème power-play grenoblois à 7’ de la fin du match. Toujours dans sa position préférentielle, le sniper veille mais ne parvient pas à dévier les lancers de Bisaillon. On est dans le money time quand Bouchard perd un palet en sortie de zone défensive.
Une erreur lourde de conséquences puisque le Québécois ne parviendra pas à reprendre Coulombe qui réussit une belle entrée de zone puis se fera facilement éliminer par Thinel qui s’ouvrira ainsi la voie vers une passe décisive pour Krog.
Mustukovs sorti, il fait partie des 6 Grenoblois qui assiègent le but rouennais pour tenter d’arracher l’égalisation. Malgré une longue présence et plusieurs situations chaudes, il ne trouve pas la faille et assiste, impuissant, au but en cage vide des rouennais.

A l’image de sa fiche de stats, Danick Bouchard aura, au final, livré une partie décevante, ne parvenant pas à trouver l’ouverture, la mission première d’un sniper.

Ratio +/- : -2
 

Un homme dans le match : Jason KROG.

Le centre rouennais n’a pas loupé cette rencontre, il est aligné sur le second trio, comme depuis un bon moment au milieu des deux frères Treille. Dès sa première présence sur le glaçon, il va, depuis le côté gauche, délivrer un caviar au second poteau à Yorick Treille pour l’ouverture du score. Lors de ce premier tiers, il aura six présences sur l’aire de jeu.
Photo hockey Coupe de France - Coupe de France - Deux hommes pour une finale.
Photographe : JC Salomé
En tant que centre, les mises au jeu sont dans sa palette, palette qu’il sait bien manier puisqu’il en gagnera trois pour une seule défectueuse. En ce premier tiers, son influence est grande, avec sept palets touchés, il aura trouvé six fois ses partenaires de bloc pour un seul palet perdu et aura subi une mise en échec. A l’image de toute la formation rouennaise, Jason Krog aura été au-dessus de la ligne adverse. Aligné sur les trois power-play de ce premier tiers, il n’aura pas été en mesure de trouver la faille ou bien de servir ses coéquipiers pour faire augmenter le capital but des dragons.

Si le premier tiers fut à l’avantage des Rouennais, le second sera plus difficile pour Krog et toute son équipe. Avec sept présences dans ce tiers dont deux en avantage numérique, il ne sera jamais sur la glace lorsque les Grenoblois auront d’abord recollé au score avant d’égaliser.
Les face-off restent néanmoins un secteur où il excelle, avec quatre gagnés pour un perdu, il permet à son bloc d’aller de l’avant et d’avoir des munitions offensives. Auteur de deux tirs, tous cadrés, il n’a pu trouver le chemin des filets. Avec huit palets touchés, il aura, cette fois, été moins décisif puisque seulement trois auront pu être bien exploitables.

Le dernier tiers aura, pour Krog, alterné le bon et le moins bon. Avec six montées sur la glace, il aura, cette fois, un ratio négatif sur les mises au jeu avec deux gagnées pour trois perdues. Il aura subi la bonne agressivité grenobloise, en subissant deux mises en échec. Jusqu’aux cinq dernières minutes, les deux équipes pouvaient l’emporter mais c’est dans les moments difficiles que l’on reconnaît les grands joueurs.
Bien servi par Thinel sur le côté gauche, Jason Krog propulse le palet hors de portée du cerbère isérois pour donner, à quatre minutes de la fin, un avantage à Rouen. Joie de toute une équipe envers son stratège. Il fera don de son corps pour une superbe intervention défensive qui aurait sûrement mis son gardien en grande difficulté sans son intervention à trente-cinq secondes de la sirène.
Il sera encore là en toute fin de rencontre pour gratter un palet qui sera bonifié, par la famille Treille, en but scellant la victoire des Dragons.

Avec trois points sur cette rencontre (un but et deux assistances), Jason Krog aurait pu être aussi le mvp de cette finale. Il a offert aux spectateurs et téléspectateurs toute la classe d’un joueur de talent, dont les quarante ans ont été invisibles sur la glace de l’Accordhotels Aréna.

Ratio +/- : +3
 
 
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