Les Dauphins prenaient le match par le bon bout en mettant d'entrée la pression sur la cage de Faruggia (auteur d'une bonne prestation hier soir). Plch bénéficiait d'un bon service de Gervais qui fermait bien la zone, pour venir titiller le portier villardien. Sundqvist comme à son habitude, remportait ses mises au jeu et offrait ainsi un bon palet à Quessandier, qui chauffait la mitaine de Faruggia. Chipaux n'était pas en reste sur le troisième bloc et trouvait Slovak, qui butait à son tour sur le gardien des Ours.
Dominés, les joueurs de Stéphane Barin finissaient logiquement par commettre la faute, à l'image de Lemoine, qui était le premier joueur sanctionné par Monsieur Colléoni après six minutes de jeu.
| David Blanchard | Sundqvist dans la défense des Ours |
Le powerplay des Dauphins orphelin du talentueux Salmivirta, ne se montrait toutefois pas plus inspiré que contre Angers, se contentant de faire tourner de façon interminable le palet, sans prendre sa chance.
Chipaux pour une crosse haute sur Sedlak, écopait à son tour mais les Ours ne se montraient pas plus percutants que les Dauphins, offrant même un break à Simko, qui venait buter sur Faruggia.
Une échauffourée impliquant Lemoine, Petrak et Simko, voyait tout ce petit monde aller se calmer en prison, mais le public n'avait toujours pas l'occasion de vibrer dans cette partie...
Une charge assassine d'Antonoff sur Slovak (ce même Antonoff avait déjà blessé Regenda l'an passé sur le même genre d'action à bannir des patinoires), allait sortir Poissompré de sa torpeur. L'arbitre n'hésitait pas une seconde et renvoyait le coupable aux vestiaires, tandis que Slovak avait toutes les peines du monde à regagner le banc.
Plch tentait de faire payer ce geste à son auteur en ouvrant la marque, mais le maestro spinalien à la peine hier soir, se heurtait au portier des Ours, tandis que Petrik s'illustrait à son tour sur le contre qui s'en suivait.
Un malheur n'arrivant jamais seul, Sundqvist allait à son tour regagner le banc en rampant, après s'être couché courageusement sur un shoot puissant des Ours. Le public spinalien allait toutefois être rassuré quelques minutes plus tard en voyant le retour de ses courageux guerriers sur la glace !
Un ultime slap de Birkeland trouvait un Petrik inspiré à la parade.
Si les Dauphins avaient fait preuve d'abnégation dans les tâches défensives, force est de reconnaître que le jeu offensif n'était pas au diapason. Manquant cruellement d'inspiration, à l'image des deux premiers trios, les Dauphins regagnaient le vestiaire sur ce score nul et vierge après un tiers de toute petite facture.
Le public espérait clairement ne pas revivre le remake de mardi, où le score n'avait pas évolué après 40 minutes de jeu !
Gervais tentait de secouer le cocotier en partant en solo dans la défense villardienne, mais sa passe pour Plch au deuxième poteau, était coupée in extremis
Un cafouillage devant la cage de Petrik faisait passer le vent du boulet sur le banc spinalien, mais le portier spinalien veillait au grain.
| David Blanchard | Duel Caicco/Barin |
Le jeu était plutôt décousu de part et d'autre à l'image de ce tir de Chassard dévié par la botte de Farrugia, qui donnait un break aux Ours, bien capté par Petrik.
Cédric Guillot-Diat commettait à son tour la faute et offrait ainsi un nouveau powerplay à des Spinaliens qui en avaient bien besoin pour débloquer le compteur. Toutefois les Dauphins allaient toucher le fond sur cet exercice, ne prenant pas le moindre tir sur la cage de Villard pendant ces deux minutes passées en avantage numérique ! Le public spinalien se demandait clairement où était passée l'équipe qui avait battu Briançon ici même, dans un match aussi somptueux que celui de hier soir était soporifique...
Si Epinal ne proposait pas un grand spectacle à ses supporters, Villard de Lans ne faisait pas mieux, s'en remettant au slap de Sedlak pour tenter de lancer la partie.
La mi-match était déjà atteinte que le public n'avait pas eu grand chose à se mettre sous la dent. En quelque sorte un régime sec après les repas des Fêtes.
Plch en échappée, perdait son duel avec Faruggia, tandis que Simko laissait échapper le palet en zone offensive, offrant un contre aux Ours, qui butaient à leur tour sur Petrik.
Alors que la période médiane allait bientôt se terminer, Plch réveillait enfin l'assistance, en réalisant un tic-tac-toe avec Petrak, et concluait l'action dont il était à l'origine. (1-0 à 37'13)
Il s'en était fallu d'un souffle pour que les deux équipes ne regagnent à nouveau les vestiaires sur ce score nul et vierge. C'est un match bien terne en cette période de Fêtes, qui était proposé au public de Poissompré.
Le dernier acte débutait comme le second, avec cette fois, Plch dans le rôle du passeur et Gervais dans celui du tireur, mais le lourd lancer du blue-liner spinalien se heurtait à un Faruggia impeccable. Une nouvelle fois, le powerplay des Dauphins était mis en échec par des Ours défendant bien leur antre.
Simon (auteur d'une bonne prestation hier soir) évitait bien Sage-Vallier qui voulait lui appliquer une rude mise en échec. De ce fait, l'attaquant des Ours basculait de l'autre côté de la balustrade, sous les regards narquois du public.
Le match se poursuivait son train de sénateur, mais c'est pourtant sur ce faux rythme, que le finlandais Sykkö (qui bénéficie d'une belle expérience en SM Liiga) égalisait, semant le doute dans les esprits locaux (1-1 à 43'40)
Ce but avait au moins le don de donner enfin un peu d'intensité à un match qui en manquait cruellement ! Les Ours prenaient peu à peu la mesure de leurs adversaires, mais pêchaient dans la finition. Sundqvist sonnait la révolte et au prix d'un bel effort, servait Chassard au deuxième poteau, mais l'emblématique joueur de l'ICE, ratait la cible.
Dans ce match ou décidément tout allait de travers, Simon trouvait le bouclier de Faruggia à la parade et sur le contre qui suivait, les Ours venaient tester la mitaine de Petrik.
Petrak vendangeait à son tour, peu après la sortie de prison de Caicco et le match semblait tout doucement glisser vers une prolongation qui semblait inévitable. C'est toutefois Slovak, qui aime décidément marquer des buts somptueux cette saison, qui allait décrocher la toile d'araignée d'un maître tir ! (2-1 à 54'25)
Encore estourbis par ce but, les Ours allaient craquer une nouvelle fois, quelques secondes plus tard, lorsque Simko se jouait de la défense et retrouvait enfin le chemin des filets (3-1 à 54'38)
| David Blanchard | Simko se joue de son défenseur |
Villard de Lans venait probablement de perdre le match en treize petites secondes, mais les Ours décidés à jeter leur dernières forces dans la bataille, se ruaient à l'assaut de la cage de Petrik.
Le coach Barin tentait le coup de poker en sortant son gardien et bien lui en a pris, car même si Petrik a retardé l'échéance, il a fini par s'incliner sur un tir de Lemoine (3-2 à 59'36 à 6c5).
Le temps mort qui suivait permettait à nouveau au gardien villardien de regagner son banc, mais cette fois la défense spinalienne préservait l'essentiel : la victoire.
Deux points et c'est tout...
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