La partie démarre mal pour les Coqs qui perdent le palet en zone défensive, Lindgren le récupère et trouve les pads de Verlic. Une première alerte qui résume parfaitement ce premier tiers temps.
Courbevoie monte à l'assaut en règle et s'appuie sur Susi, déjà un véritable poison dans la défense vendéenne. Un nouveau contre, mené par Durand, donne des frisons au public courbevoisien. Le COC monopolise la rondelle mais ne parvient pas à se montrer dangereux.
Les erreurs sont légions et, sur une nouvelle perte de palet, Geoffrey part seul face au gardien local et, d'un bon tir, gagne son duel (0-1 à 03'01).
Les locaux se relancent, Uola derrière la cage trouve Basyuk dans le slot, le camarade russe voit son tir repoussé de justesse par Blazek. Ce dernier s'illustre avec de bons arrêts.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Rassurés par les performances de leur portier les Aigles lancent des contres, Farkasovsky lance deux fois côté gauche, mais sans succès. Les Coqs sont alors pénalisés, Rajnoha trouve la mitaine de Verlic. Downey part en contre mais son tir manque le cadre. Le HOGLY se réinstalle et cherche la faille, Karvonen canonne de la bleue, sans succès.
Draper et Downey partent en break, mais Blazek se jette et roule sur la glace pour un arrêt éblouissant.
Sur le contre suivant, le score évolue, Lindgren sert Rajnoha, dans le slot, qui dévie au fond des filets franciliens (0-2 à 11'12).
Le HOGLY est pénalisé dans la foulée, le powerplay courbevoisien presse mais sans succès face à Blazek.
Dans la foulée, Bohus Faraksovsky s'empare de la rondelle et part en break entre les défenseurs locaux, il glisse la rondelle entre les bottes du portier (0-3 à 14'53).
Les Coqs sont sonnés sous les coups de leur adversaire parfaitement réaliste. Une nouvelle pénalité yonnaise donne un peu d'air au COC mais ce dernier reste incapable d'en profiter au niveau du tableau d'affichage. Niva, à la bleue, est le seul à être dangereux. De retour à cinq, La Roche sur Yon accélère, les Coqs sont dans le dur et subissent le feu adverse. Verlic, auteur de nombreux rebonds, peine à rassurer son équipe en souffrance. La défense sombre et concède une nouvelle faute.
Karvonen envoie un lourd slap en direction de la cage courbevoisienne, Verlic détourne le puck sur son montant, Magnus Lindgren est le premier dessus et pousse au fond (0-4 à 18'45).
Rishi Ovide-Etienne, atterré, demande son temps mort pour juguler l'hémorragie tandis que le glas résonne pour le COC, méconnaissable par rapport à la veille.
Tirs cadrés : 14 / 13 pour La Roche sur Yon
Engagements : 13 / 10 pour Courbevoie
Le sprint est lancé :
Courbevoie, laminé en vingt minutes, démarre plutôt bien le deuxième tiers et doit vite compter pour se rassurer et tenter d'inverser la tendance. Mais il est pénalisé d'entrée, le HOGLY ne force pas trop son talent pour alourdir la mise. Les Coqs, de retour au complet, envoient quelques bons lancers à l'image de Susi ou de Basyuk à la bleue. Les Aigles, malmenés, sont pénalisés, le COC pose son jeu et cherche la faille.
Artyom Basyuk décide de prendre les choses en main, il remonte vers la cage, enfonce la défense et, en force, réduit enfin la mise (1-4 à 26'56). |
Photographe : Philippe Rouinssard |
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Courbevoie ne profite pas longtemps de son but et est à son tour sanctionné juste après. La Roche sur Yon revient à l'offensive et cherche à retrouver sa large avance.
Les Aigles mitraillent, sur un énième rebond accordé par Verlic sur le lancer de Rajnoha, Lindren, seul au second poteau, n'a plus qu'à pousser dans la cage ouverte (1-5 à 29'32).
Le rythme devient désordonné, La Roche sur Yon réduit la voilure et préserve ses forces, tandis que les Franciliens peinent à retrouver un fond de jeu correct. Petit à petit, le jeu se décante, le HOGLY est vraiment dépassé et son adversaire impose sa loi. Malgré un nouveau jeu de puissance en faveur des locaux, le score n'évolue pas.
Basyuk trouve Gersanois lancé, il perd l'équilibre et vient heurter le gardien et termine dans le but avec le palet (2-5 à 15'09).
Ce but peu esthétique a l'avantage de relancer un peu la machine courbevoisienne. Mais il réactive aussi les forces vendéennes mises en sommeil. La Roche sur Yon est dangereux en fin de match et Verlic doit s'employer pour éviter de corser de nouveau l'addition.
Tirs cadrés : 13 / 10 pour Courbevoie
Engagement : 10 / 8 pour La Roche sur Yon
Course contre la montre perdante :
Dès la reprise, La Roche concède une nouvelle faute, avec trois buts d'avance les Vendéens ne s'inquiètent pas trop et ont le temps de voir venir. Le COC, une fois encore, ne parvient pas à en profiter et gaspille son avantage et le chronomètre tourne. Une pénalité sifflée de chaque côté donne un intéressant passage à 4 contre 4, avec deux offensives rapides la partie gagne en intérêt.
Artyom Basyuk remonte toute la glace et met tout le monde d'accord, il remet parfaitement à la bleue pour Janne Niva qui troue le filet d'un puissant lancer du poignet (3-5 à 44'20). |
Photographe : Philippe Rouinssard |
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La partie change de ton et l'espoir se met à revenir dans les rangs des rouges. Courbevoie se porte en avant avec volonté et cherche l'ouverture. Si l'offensive est assez séduisante, la défense se distingue toujours par d'incroyables boulettes. Les pertes de palet à la bleue et les mauvaises sorties de zone sont légions et elles débouchent systématiquement sur des contres vendéens toujours dangereux.
Susi part seul en break et fait se lever le public local, Magne est contraint de le faucher pour l'arrêter. Il rejoint donc le cachot, offrant un nouveau powerplay aux Coqs. Ceux-ci sont pénalisés quelques secondes plus tard et ne peuvent donc pas en profiter. Lindgren trouve Rajnoha qui lance en lucarne, Verlic dévie de la mitaine et préserve l'écart.
Jordan Draper part en contre comme une fusée, il contourne la cage et remet parfaitement au second poteau où Atte Susi n'a plus qu'à fusiller Blazek (4-5 à 52'14).
Huit minutes à jouer et un but à remonter, cela semble désormais totalement à portée pour Courbevoie qui est en train de renverser la rencontre. Susi rend la politesse à Draper avec une passe millimétrée mais le Canadien vient buter contre le portier du HOGLY. Les minutes défilent et il semble que la fatigue a emporté les locaux. Une faute yonnaise en fin de match inquiète Ocelka qui demande son temps mort pour donner ses conseils en vue de ne pas céder. Basyuk, à la bleue, allume un pétard qui permet à Blazek de s'illustrer avec un impeccable arrêt mitaine. Courbevoie cafouille et commence à s'inquiéter. Le gardien quitte sa cage, remplacé par un attaquant supplémentaire. La pression monte sur le but vendéen mais le score n'évolue pas. La sirène retentit, offrant une victoire méritée aux Aigles.
Tirs cadrés : 13 / 3 pour Courbevoie
Engagements : 13 / 12 pour La Roche sur Yon
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Magnus Lindgren
** : Artyom Basyuk
* : Marcus Wallmark
La Roche sur Yon remporte un deuxième match en deux jours, cinq points de pris qui permettent aux Aigles de recoller au Mont-Blanc et à Val Vanoise. L'espoir renaît en Vendée et le HOGLY peut encore croire à une fin heureuse. Il suffit en effet d'éviter la treizième place, synonyme de descente directe en D2. Au-dessus de ces deux places, il faudra jouer un tournoi de maintien où une équipe seulement doit affronter le champion de D2 en barrage. Les Yonnais ont été extrêmement réalistes et séduisants durant le premier tiers. Leur offensive tourne bien et se montre dangereuse. Défensivement c'est plus faible, mais le solide Blazek peut parer aux égarements. Par contre, les trop nombreuses fautes doivent être limitées car elles peuvent coûter très cher contre une équipe plus opportuniste. La semaine prochaine, les Yonnais continuent leur opération survie en Île de France, avec un match sans doute bien plus difficile du côté de Neuilly sur Marne.
Courbevoie échoue à reprendre la huitième place sur une belle opportunité qui lui était offerte. Les Coqs, transparents durant le premier tiers, ont coulé d'entrée, un écart trop important que, malgré tous les efforts deployés, ils n'ont pas été en mesure de combler. Les trop grosses erreurs défensives et le powerplay bien trop faibles doivent être améliorés en vue du déplacement capital à Nantes samedi prochain.