Surpris sur leur glace samedi dernier par les clermontois, les marseillais sont en terre arverne bien déterminés à prendre leur revanche, ne serait ce que pour leur rendre la monnaie de leur pièce et se rassurer sur leurs ambitions cette saison. Pour les Sangliers qui jouent leur maintien il s’agit de confirmer qu’ils commencent à prendre la mesure de cette D1 et ils voudront confirmer devant leurs partisans. Mais pour eux pas question de se monter la tête, ils savent que ce sera un tout autre match ce soir avec un rude combat en perspective.
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Photographe : Yannick Martin |
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1er tiers:
Cela part fort côté Spartiates qui essayent d’imposer un rythme d’enfer. Un peu surpris les puydômois finissent par s’adapter tout du moins au niveau défensif, mais cela les contraint à quelques gestes défensifs un peu limite et donc sanctionnés.
Les marseillais ne parviennent pas à en profiter, quoique…
En fin de la seconde pénalité clermontoise Michael Floodstrand (assit. Westerlund et Jensen) trouve la brèche pour ouvrir le score à moins de 4mn de la première pause (16.33) – (1-0). Les Spartiates sont à leur tour pénalisés mais les clermontois font choux blanc et le tableau d’affichage en restera là pour cette 1
ère période.
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Photographe : Yannick Martin |
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2ème tiers:
Le match repart sur un gros rythme, les protagonistes de cette joute se rendent coup pour coup sans en changer la physionomie. Finalement, alors que l’on vient de dépasser depuis 4 mn la moitié, les locaux semblent commencer à prendre de plus en plus d’assurance,
Toutefois le spartiate Ben Greiner trouve le chemin du filet clermontois (assist. Deshaies et l’inévitable Floodstrand (34.23) – (2-0).
Le jeu reste équilibré jusqu’à ce qu’une série de pénalités des 2 côtés fasse quelque peu monter la pression.
C’est pourtant peu de temps après que Julius Sinkovic (assist. Novotny et Labbe) (37.39) – (1-2) réduit le score pour les Sangliers.
Les supporters pensent que tout reste donc possible mais le bonheur est de courte durée. Une double pénalité, un peu dure, appelée à l’encontre du clermontois
Léonard Nalliod-Izacard donne l’opportunité aux Spartiates par l’intermédiaire de Nicolas Deshaies (assist. Andersson et Cestr) (39.37) – (3-1) de refaire le break qui plus est à quelques secondes de la fin du tiers.
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Photographe : Yannick Martin |
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3ème tiers:
Les marseillais reviennent avec l’intention bien affichée d’enfoncer le clou pour couper tout espoir à des clermontois qui y croient encore. Pressing haut, bonne occupation du terrain permettant de couper plus souvent qu’à son tour les trajectoires des passes. On dépasse de peu les 4 mn de jeu dans cette période que
le redoutable pointeur maison Michael Floodstrand (assist. Andersson et Greiner) ne refait à nouveau trembler les filets puydômois (44.19) – (4-1).
Les Sangliers tentent de réagir mais cela reste trop désordonné. Confondant vitesse et précipitation ils ont bien du mal à assurer des transmissions propres soit elles sont interceptées, soit elles sont loin d’être précises. Cela oblige les arvernes à un travail épuisant en défense.
Au seuil des 10 dernières minutes de jeu
les clermontois concèdent aux Spartiates un 5ème but marqué par le canadien Sean McGovern (assist. Boccassini et Raby) (50.23) – (5-1).
On pouvait craindre la correction mais les auvergnats ont suffisamment d’orgueil pour reprendre un peu plus, sinon le contrôle, tout au moins de combativité contraignant les visiteurs à la faute en cette fin de match avec 3 pénalités.
Sans être exceptionnel le jeu de puissance finit en toute fin de rencontre par payer avec cet ultime but clermontois pour clore les débats sur intervention de Andrej Brejka (assist . Sinkovic) à 5 secondes du coup de sirène final (59.55) – (2-5).
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Photographe : Yannick Martin |
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Non assurément les Spartiates n’ont pas volé leur revanche. Ils ont eu le sursaut d’orgueil que leur entraîneur Luc Tardif attendait. Les Sangliers ont eu du mal à soutenir le rythme imposé par leurs adversaires. Ils ont tenté de donner le change, mais trop de précipitation et de lacune dans la finition à quelques rares moments près les ont empêché de faire douter les marseillais. Si Les objectifs ne sont pas tout à fait les mêmes il y a cependant un paradoxe que se partagent ces 2 équipes, celle de compter plus de victoires à l’extérieure qu’à domicile. Paradoxe partagé d’ailleurs cette saison avec nombres d’équipes (10 sur 14 !). Cela reflète-t-il l’homogénéité et la densité de ce championnat ou quasiment tout le monde peut battre tout le monde ? A suivre un championnat passionnant cette saison.