Ce soir, à St Gervais, les Yétis reçoivent les Remparts de Tours. Après avoir pris un point lors de leur dernier déplacement à Neuilly, les hommes de Boisson veulent confirmer à domicile. Leurs adversaires, à la lutte pour les places qualificatives, veulent prendre leur revanche sur le match aller où ils s'étaient inclinés en prolongation.
St Gervais, patinoire municipale, Hockey Hebdo
Yann Conseil, Claude Arès, Alex Juillet le 16/12/2014 à 01:30
Arbitres : M. Grabit assisté de MM. Germaneaud et Fontaine
Buts : Mont-Blanc : 22.30 Jordan Draper (ass Valérian Croz et Colin McIntosh) ; 25.05 Jordan Draper (ass Valérian Croz et Victor Cocar) ; 27.30 Richard Aimonetto (ass Arthur Coulon et Colin Downey) ; 56.47 Arthur Coulon (ass Richard Aimonetto) ; 59.41 Etienne Croz (ass Raimonds Tubelis et Richard Aimonetto) Tours : ; 44.22 Thomas Eischen (ass Mans Papaux et Kirk Golden) ; 58.37 Thomas Saint-André (ass Chris Jones)
Pénalités
10 minutes contre Mont-Blanc
22 minutes contre Tours
1er tiers :
photographe Claude Arès
Le match débute par une nette domination des locaux qui s'empressent de mettre le siège autour du but de Kubis. Les visiteurs ne semblent pas trop en souffrir mais, malgré tout, ils offrent à leurs hôtes du soir une première supériorité. Les joueurs de Boisson, sans doute trop pressés, oublient les bases de construction du jeu, et ne parviennent pas à s'installer en zone offensive de manière durable. Ils ne renoncent pourtant pas, et McIntosh trouve même un tir qui passe au-dessus de la cage. Les visiteurs obtiennent à leur tour un jeu de puissance et, là, Papaux rate une reprise sur le but ouvert de Charton, avant que Birolini ne voit son tir repoussé. Le match s'égrène et les pénalités pleuvent, mais cela n'a aucune incidence au tableau du score. St André pour les Remparts, puis Coulon pour les locaux ne parviennent pas à ouvrir le score. La fin du tiers arrive sur ce score nul et vierge.
2ème tiers :
Le second acte de la partie voit très vite Lovatsis envoyer une reprise à côté de la cage, avant que Hamard et Lamothe ne permettent à Charton de briller devant son public. Puis, quelques instants plus tard, un contre est mené par Valérian Croz, McIntosh et Draper. Croz parvient a tirer, Kubis repousse mais Draper parvient à reprendre de volée et ouvre le score (22'30, 1-0, Draper ass V. Croz ass Mc Intosh).
photographe Claude Arès
Les Remparts réagissent dans la foulée, mais Golden, qui se présente seul devant Charton, rate son tir. Delorme, puis Jones à deux reprises, ne parviennent pas non plus à égaliser. Par ailleurs, les joueurs locaux restent à l'affût et, suite à une récupération, Cocar lance Valérian Croz côté droit. Ce dernier, très en vue ce soir, s'avance et centre devant la cage de Kubis. Draper, encore lui, est à la réception et reprend victorieusement le palet (25'05, 2-0, Draper ass V. Croz ass Cocar).
Ce but est un coup de massue pour les visiteurs qui continuent pourtant à vouloir jouer, malgré leur banc raccourci ce soir (17 joueurs sur la feuille de match). Eischen parvient à tirer, sans résultats, avant que Downey ne lui réponde. Les joueurs de Boisson vont pourtant creuser l'écart, par l'intermédiaire d'Aimonetto qui conclut un beau mouvement avec Coulon et Downey (27'30, 3-0, Aimonetto ass Coulon ass Downey).
C'en est trop pour Jérôme Pourtanel qui prend un temps mort pour remobiliser ses troupes. Pourtant, les joueurs locaux dominent assez nettement les débats à partir de la moitié du tiers, et Ozols, puis Draper en supériorité, illustrent cet état de fait. Les visiteurs répondent courageusement avec Birolini, Jones et Papaux, qui ne parviennent pas à réduire l'écart au score. Le score à la fin du tiers est de 3 à 0.
3ème tiers :
Le dernier acte de cette rencontre débute avec des visiteurs qui tentent le tout pour le tout, malgré un tir d'Aimonetto qui heurte le poteau. Eischen, seul en plein centre lors d'une offensive bien menée, s'avance et reprend victorieusement une passe en retrait de Papaux (24'22, 3-1, Eischen ass Papaux ass Golden).
photographe Claude Arès
Les hommes de Boisson réagissent et se remettent à l'ouvrage et prennent des tirs, par l'intermédiaire de Coulon, McIntosh ou encore Downey. Les hommes de Pourtanel mettent du rythme et se procurent des situations, notamment par l'intermédiaire de Jones et de Delorme. Les Yétis ne sont pas en reste et Coulon, puis Ranzoni, ne sont pas loin de faire plier Kubis une nouvelle fois. Nous approchons des dernières minutes du match, et il apparaît de plus en plus probable que les joueurs locaux remportent les deux points et, lors d'un break, Coulon, toujours à l'aise dans ces situations, parvient à se présenter seul devant Kubis et glisse la rondelle entre les jambières de ce dernier pour le quatrième but de la soirée (56'47, 4-1, Coulon ass Aimonetto).
La fin du match devient houleuse avec plusieurs altercations puis, alors que les joueurs locaux évoluent en supériorité, Jones parvient à lancer St André. Le jeune Tourangeau se joue de la défense et vient inscrire un superbe but en pleine lucarne (58'37, 4-2, St André ass Jones).
Coulon, à son tour, voit son tir échouer sur la barre, avant qu'Etienne Croz, après plusieurs vaines tentatives, n'inscrive un but qui clôt le score à quelques instants de la fin (59'41, 5-2, E. Croz ass Tubelis ass Aimonetto). Le match se termine sur ce score de 5 à 2.
Les visiteurs se sont battus avec leurs armes, un collectif solide et cohérent, malgré une très nette indiscipline au début du second tiers, et un effectif limité quantitativement. La troupe de Pourtanel n'a pas à rougir de la défaite, ils restent d'ailleurs cinquièmes avant un déplacement de haut de tableau à Nantes.
Les joueurs locaux empochent une victoire précieuse dans l'optique des playoffs mais, si on peut retenir la victoire, on peut aussi se montrer plus circonspect sur le contenu du match. Beaucoup de précipitation et d'indiscipline les ont empêchés de maîtriser le match face à un adversaire limité en nombre. Ils ont aussi toujours la fâcheuse tendance à ne pas profiter de leurs points forts, telle la vitesse, et ont trop souvent recherché le break plutôt que la construction. Cette troupe a du potentiel, bien plus que ne l'indique son classement actuel, mais les joueurs vont-ils une fois se poser les bonnes questions et parvenir à exploiter leurs possibilités ? Rien n'est moins sûr, au vu de certains comportements sur la glace.
Pas d'accord avec le rédacteur de l'article.
Mont Blanc perd et c'est normal, Mont Blanc gagne et il a mal joué mais quand même gagné!
L'analyse est plus que moyenne.
Mont Blanc a gagné parce que cette équipe travaille et improvise. Sa vitesse est sans aucun doute une de ses qualités mais le reste est un secret des montagnes mélangé avec quelques vieilles recettes de l'étranger, mais pas trop. Juste de quoi imaginer une deuxième partie de saison avec encore de beaux succès.
Allez Mont Blanc!