Pour ce dernier match de l'année 2014, les Tourangeaux, cinquièmes de la ligue, accueillaient des Nantais classés quatrièmes avec deux points de plus, mais également deux matchs supplémentaires.
Arbitres : Monsieur Ernecq assisté de Messieurs Dessaint et Salmon
Buts : Tours : ; 09:32 Ville Vepsalainen (ass Alexis Birolini et Matej Kiska) ; 31:09 Mans Papaux Nantes : 01:40 Radek Hovora (ass Petr Grygar) ; 11:19 Dominic Perna (ass Kevyn Richard) ; 63:39 Radek Hovora (ass Edouard Dufournet et Keven Robert)
Pénalités
10 minutes contre Tours
20 minutes dont 10 à Bozik contre Nantes
Photo : Tibashoult
Alors que la rencontre vient à peine de débuter, un homme se démarque déjà, Domin. Le Tchèque fait son retour au jeu après sa blessure d'octobre dernier face à Angers. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'homme a faim. Il est d'ailleurs le premier a tenter sa chance sur un tir lointain. Il récidive même quelques secondes plus tard, en vain.
Il faut dire que cette bataille de la Loire commence fort, puisque cela va d'un côté à l'autre, mais à ce petit jeu, et alors que la deuxième minute est loin d'être entamée, l'artilleur nantais, Hovora fait déjà parler de lui. D'un redoutable tir du poignet, il trouve la première faille chez un Kubic peut-être surpris. (0-1 - 1.40').
Les affaires débutent bien mal pour les locaux qui sont de nouveau surpris par un festival de Genest ou encore par une action de Le Dren qui avait une cage grande ouverte. Il n'y a que Domin, ou peut-être même Paillet, pour le moment, qui inquiètent Bozik.
Il faut attendre la première supériorité tourangelle pour voir quelques actions un peu plus précises, mais Richard intercepte et s'en va en contre. Il faut une sortie spectaculaire de Kubic pour éviter le pire. Malgré toute la diffiulté des hommes de Pourtanel à installer leur jeu de puissance, le Finlandais Vepsalainen prend ses responsabilités. Ne voyant aucune solution, il tire et c'est le but. (1-1, 9.32').
Mais, moins de deux minutes plus tard, le fameux "patin d'or", comme le décrivait à l'époque Robert Millette lorsqu'il l'avait fait venir à Tours, remet Nantes dans le droit chemin. Le feu follet Perna, qui a laissé tant de bons souvenirs ici, bien aidé par Richard, propose un cas d'école pour déjouer Kubic. (1-2, 11.19').
Les Corsaires qui veulent faire tomber ce maudit rempart qui se dresse sur "leur" Loire accentuent la pression, mais Kubic se déploie devant Demers qui semblait pourtant avoir fait le plus dur sur un "one timer" parfait. Les occasions pleuvent alors mais la défense locale tient. Plus rien ne sera marqué et les deux équipes s'en vont au vestiaire avec un maigre avantage pour les visiteurs.
Photo : Tibashoult
Nantes repart sur les mêmes bases que la fin du premier tiers et propose un jeu tout en vitesse et en précision qui fait mal à son adversaire. La machine Devèze est lancée et plus rien ne semble l'arrêter si ce n'est le portier bleu. Les assauts répétés épuisent une équipe locale acculée sur son but. Dufournet tente à plusieurs reprises de forcer la décision mais ça tient miraculeusement.
Seul Kiska, qui récupère la rondelle, inquiète d'un revers précis Bozik. Le public se sent enfin soulagé lorsque l'arbitre indique le banc des pénalités à Ten Braak pour une charge incorrecte. Il a raison : sur une grossière erreur de Bozik qui veut dégager son camp un peu trop vite, Papaux, opportuniste, récupère le bout de caoutchouc et remet les deux formations à égalité dans un cafouillage indescriptible. Pire, Bozik qui encaisse ce but, prend 10 minutes de méconduite. (2-2, 31.09').
Loin d'être découragés par ce coup du sort, les Nantais repartent à l'assaut de la citadelle tourangelle mais Kubis est bien à son affaire, comme toujours du reste. Il écoeure encore Dufournet lorsqu'il propose tout un arrêt sur une reprise pourtant imparable. La dernière minute trente sera d'ailleurs un calvaire alors que les visiteurs jouent en supériorité, mais le retour au vestiaire laisse Tourangeaux et Nantais à 2-2.
Photo : Tibashoult
A l'entame de ce dernier vingt, on craint peut-être le pire après ce que l'on a pu voir mais Tours retrouve son niveau, à l'image de Papaux qui affole la défense nantaise mais pas Bozik. Il fait un arrêt admirable. D'ailleurs, on le voit de plus en plus, le Bozik. Le portier des Corsaires s'illustre de nouveau sur un deux contre un. Le public le sent, son équipe joue mieux, et la récompense en chantant. La rue de l'Elysée est de nouveau en feu.
Mais Dufournet, qui ne veut pas que son adversaire reprenne confiance, inquiète Kubis qui doit s'employer d'une manière peu orthodoxe mais efficace sur un tir pernicieux. Le jeu est équilibré et on assiste à une véritable partie d'échec entre les deux entraîneurs. On garde en mémoire ce match serré entre les deux équipes en début de saison où les Corsaires 4-3. Plus rien ne sera marqué et il faut naturellement en venir à la prolongation.
Une mort subite qui ne durera finalement pas si longtemps malgré un excellent départ des Remparts qui pensent tenir leur victoire lorsque Domin voit son tir prendre le chemin des filets. Mais il est sauvé sur la ligne par un... Tourangeau***.
C'est finalement l'homme de la rencontre, Hovora, qui porte l'estocade en reprenant un rebond laissé par le malheureux Kubis. (2-3 OT, 63.39')
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Comme au match aller, la décision fut tardive et difficile. Le match fut serré au niveau du score, malgré une nette domination de Nantes dans la deuxième moitié du premier tiers et surtout dans le second où ils ont proposé la bagatelle de 23 lancers contre 5.
Tours a attendu finalement le dernier tiers pour réagir et a su retrouver quelques ressources pour aller jusqu'en prolongation. Les Remparts ont même failli l'emporter, mais un point pris dans ces conditions et avec deux matchs de retard sur son adversaire du soir n'est pas si mauvais que ça.
*** Note de l'auteur : Selon les dires de certains, c'est un Tourangeau qui aurait, bien malgré lui, empêché le palet de franchir la ligne, selon d'autres ce serait la transversale. Personnellement, je n'ai pas entendu le bruit si particulier du montant et j'ai opté, dans ce compte-rendu, pour la première solution.
Pour ma part c'est bien le poteau (j'etait au niveau du but de Bozik) .
Nantes patinait beaucoup plus vite et a vraiment mérité la victoire , nos remparts remportent 1 point qui lui non plus n'est pas vole car ils y ont vraiment mis du "coeur" .
On fera par contre une impasse sur l'arbitrage ... en constatant que la fédé devrait filmer quelques rencontre au hasard pour corriger les erreurs ...
Je ne voit pas comment ils peuvent vouloir un hockey "pro" en france , une 2 Chevaux ne deviendra jamais une mercedes...
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