STAN SUTOR & PASCAL MARGERIT (COACHS NICE)
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Qu'as-tu pensé du match ?
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Patrick Giaume |
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Stan Sutor : Je pense que ce match était un match important pour rester parmi les 4 premiers du classement. Il fallait battre l'équipe de Neuilly qui est candidate avec l'équipe de Mulhouse au top 5 donc pour l'instant les pronostics de début de saison se confirment. Il faut mettre un maximum d'équipes derrière nous donc je pense qu'avec la victoire de ce soir on est plus serein. Ça ressemblait à un match de play-offs on a vu des coups, des sales coups, des mises en échec. Je pense que ce n'était pas une équipe qui voulait perdre, même eux ils sentaient que c'était un match important. Mais je retiens surtout la victoire et les joueurs qui se sont battus jusqu'au bout. Ce soir je pense que c'est une victoire collective, plus collective que samedi dernier contre Caen.
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Pascal Margerit : C'était un match d'une rare intensité, ça a patiné dans les deux sens, grosse intensité des deux côtés, intensité physique et dans la vitesse. Ça a patiné beaucoup, je me disais que Neuilly n'allait pas tenir tout le match comme ça avec ce rythme là, surtout qu'ils jouent un peu avec les mêmes défenseurs tout le temps et ils sont quand même pas mal en forme parce qu'ils ont tenu le rythme. Avec Neuilly ça joue toujours à la canadienne avec des petits coups, pas mal d'intimidation. On se disait ça ressemble un peu aux matchs à l'ancienne, on a vu beaucoup de mecs ouverts ici ou là, le mec revenait au banc en se tenant, d'habitude on n'est pas habitué à ça, le hockey moderne est plus protecteur. C'était un match physique et je suis content parce qu'on ne s'est pas fait déstabiliser par ça. Des fois quand ça frappe trop, on sent que les mecs sont un peu craintifs et là pas du tout ils sont allés au combat, pas mal de mecs qui se sacrifient, qui se couchent sur les tirs, on a pas mal progressé là dessus donc c'est positif.
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Tu es surpris de leur entame de match?
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Stan Sutor : Ils sortent de deux matchs compliqués, ils ont des ambitions autres que ce qu'ils font actuellement. Je pense qu'ils jouent un peu à l'orgueil. Ils ont perdu 6-1 face à Caen, ils ont perdu à la maison, c'est un troisième match qu'ils perdent d'affilée donc je pense que ça leur tenait à cœur de faire quelque chose. Ce soir contrairement au match contre Caen, on a eu énormément d'occasions, on a eu au moins cinq ou six fois des deux contre un mais leur gardien Sopko les a tenu longtemps dans le match. Il a sorti de beaux arrêts donc je pense que si on avait marqué plus tôt ils n'auraient pas patiné comme ça jusqu'au bout. Ils n'étaient pas si dangereux que ça car ils tirent seulement 17 fois contre 28 tirs pour Caen la semaine dernière mais ça patinait et le premier but les a remis dans le match.
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Pascal Margerit : Même quand ils jouent à quatre, ils jouent très agressif. On a eu du mal à installer nos power play, on a eu 3 minutes 30 de power play au début du troisième tiers et on n'a rien fait. Ça aurait pu être un tournant du match mais quand tu tues 3 minutes 30 de pénalités ça peut rebooster aussi mentalement ton équipe.
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As-tu eu peur que le scénario du match aller se répète?
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Stan Sutor : On en parlait avec Pascal juste avant de prendre le premier but, c'est lui qui a porté la poisse (rires). Il m'a dit
"J'espère que ça ne va pas se passer comme chez eux". Je n'aime pas répondre à ce genre de choses et ça a presque failli.
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Pascal Margerit : Je crois que tous les joueurs s'en souviennent, ils étaient tous un peu nerveux sur la fin parce qu'ils se disaient qu'ils allaient se refaire le même scénario et donc c'est bien qu'on ait un peu exorcisé ça.