Dans les intentions, Anglet avait pourtant bien débuté la rencontre. Thibault Saez subira plus de 10 shoots sur sa cage, sans pour autant plier. Raibon lui, héritera de 7 shoots, également sans plier. Le score de parité semble donc bienvenue pour les Dogs de Cholet, tandis que côté Angloys, avec quasiment deux fois plus de tirs, le nul à l'issu du premier tiers témoignait du manque d'efficacité de la soirée à venir, mais aussi par un manque crucial d'agressivité sur les mises en échec et un patinage en dessous des possibilités de l'équipe.
photo: Bastien Groelly
Après avoir, malgré tout dominé la première période, la physionomie change peu à peu. Les passes n'arrivent pas, l'équipe se désuni et encaisse un premier but sur un temps fort de Cholet. A la suite d'une supériorité numérique, les Dogs poursuivent leur siège dans la zone angloye et marquent par Guineberteau. Anglet réagit dès la pénalité qui suit, en supériorité numérique. André et Lagarde profitent d'un contre seuls face à Saez pour égaliser par l'intermédiaire de Lagarde après que André ait bien fixé le portier choletais. 1-1 à la fin de deuxième tiers-temps. Bis repetita !
3e tiers-temps
photo: Bastien Groelly
Les sept premières minutes vont couler les Basques sur leur banc. Cholet double et triple sa mise, à nouveau en contre, les deux fois par Pierre-Yves Albert. D'abord en infériorité, sur une erreur de relance, Albert dribblant Raibon qui touchera le palet manquant de peu de l'arrêter, ensuite sur un deux contre un ponctué par tir supersonique du même Albert qui cette fois ne laisse aucune chance au portier angloy. A 3-1, l'équation devenait plus compliquée. Plus compliquée, mais pas impossible. L'Hormadi, piqué dans son orgueil, à la maison, devant près d'un millier de spectateurs, se devait de réagir enfin. A Sept minutes de la fin du troisième tiers-temps, une supériorité numérique permet à nos joueurs de réduire la marque par Luc-Olivier Blain bien servi par Labonté, 2-3, et Florent Neyens égalise 3-3 à moins de quatre minutes de la fin, sur un premier caviar de Rubes. Le retour improbable à lieu avec une ambiance à hauteur de la remontée. S'en suivent trois minutes de suspense jusqu'au coup de sirène des 60 minutes.