Arbitres : Mme Picavet assistée de MM. Loos et Barthe
Buts : Nice : 22.28 Aurélien Macon (ass Matej Misura et Matej Hamrak) ; 26.34 Andrej Brejka ; 31.09 Milan Varga (ass Matej Hamrak) ; 59.45 Zbynek Hampl Anglet : ; 35.52 Tomas Rubes
Pénalités
10 minutes contre Nice
6 minutes contre Anglet
AURELIEN MACON (#23 CAPITAINE NICE)
C’est du jamais vu cette folie et ce titre à Jean Bouin.
C’est incroyable ! Le titre à la maison, on ne pouvait pas rêver mieux. On est parti d’Anglet avec 2 défaites, on n’était pas en bonne posture mais, chez nous, ce soir, on a fait un match exemplaire, on s’est régalé et la patinoire est encore pleine après le match, le bonheur.
Toi le Niçois c’était ton rêve ?
C’est le rêve, on ne peut pas faire mieux, on ne peut pas rêver mieux, c’est vraiment le bonheur. Champion chez nous, on va le fêter.
Photographe : Patrick Giaume
Vous pensez déjà au match de mardi ?
Non pas encore, pas là, honnêtement on n’y pense pas. On célèbre ça, on fait la fête, on est content et mardi c’est un autre jour, on verra ce qu’il se passera.
Où est-ce que vous le gagnez ce match ?
Je pense avec les tripes, avec la motivation, avec l’envie. Anglet c’est une très bonne équipe, elle a beaucoup de qualités que ce soit techniques, tactiques, physiques mais ce soir on avait plus envie, on ressemblait plus à un groupe, avec sa cohésion, on est de vrais amis, il y avait vraiment une force qu’on n’avait pas eu aux 2 matchs à l’extérieur et du coup on s’est régalé.
Qu’est-ce que tu vas retenir de cette saison ? Elle n’est pas encore finie mais il y a un titre au bout.
Ce que je retiens de la saison c’est qu’on finit avec le titre donc c’est super. Des supers gars, de très bons moments et on conclut la saison de la plus belle manière qui soit.
C’est le plus beau moment de ton histoire ici à Nice ?
Pour l’instant ça l’est. Il y a quand même la coupe en D2 mais, là, ça a une autre saveur, avec un autre rôle.
La Magnus, il va falloir aller la chercher maintenant.
On n’y est pas encore, il va falloir y aller. On y pense mais là on savoure d’abord la victoire et on pensera après à la Magnus.
Tu avais déjà vu autant de monde à Jean Bouin ?
Non. On a eu déjà beaucoup de monde mais comme ça, qui reste aussi longtemps, je crois que c’est la première fois.
Et les tifos, c’est aussi inédit ?
C’est incroyable. Les supporteurs, ce qu’ils font pour nous c’est le bonheur. Où en France on voit des trucs comme ça ? On ne le voit pas, on ne le voit que chez nous.
C’est la première fois que vous gagnez la D1, ça va peut-être plus faire connaitre ce sport ?
Bien sûr, c’est vrai que le hockey est un peu méconnu mais on voit là 1400-1500 personnes, je ne sais pas, mais on ne peut pas dire que le hockey soit un sport mineur à Nice, ce n’est pas possible. En termes d’affluence on ne peut pas faire mieux, à Jean Bouin on est complet donc une nouvelle patinoire pour avoir plus de monde, pourquoi pas ?
STAN AUBERT (#21 NICE)
Qu’est-ce que tu ressens ce soir ?
On ressent plein de trucs en même temps, je pense qu’il va falloir qu’on analyse tout dans la prochaine demi-heure mais, pour l’instant, c’est un afflux d’émotions incroyable. Très honnêtement, gagner la coupe ici c’est fabuleux. Avec le public qu’on a, ça aurait été dommage de la gagner à Anglet finalement. Je pense que, ce soir, on a fait le match parfait, on a montré que, cette année, c’était nous et il n’y a pas de discussion possible.
Qu’est-ce qui fait la différence selon toi ce soir ?
Je dirais l’abnégation. Franchement dans le vestiaire, là, les 2 derniers jours, on avait perdu mais on savait qu’on avait monté quelque chose et, sur tous les play-offs, on a un esprit d’équipe qu’on n’a quasiment jamais eu. En tout cas on a réussi vraiment à se souder et puis c’est ça qui fait vraiment la différence. Abnégation défensive, ce soir on a tourné à 4 défenseurs, ce n’était pas facile mais on sait bien bloquer les shoots, on a fait bloc devant Vojtech et puis c’est ça qui a payé. On a réussi à anéantir leur power play et, à partir de là, à 5 contre 5, on savait qu’on prendrait l’avantage.
C’est la plus belle émotion de ta carrière, toi qui as connu la Magnus ?
J’ai connu la Magnus, j’ai connu un titre en D1 avec Neuilly mais, à l’époque, c’était en 2 matchs gagnants, ce n’était pas pareil et on a été champion à l’extérieur et puis j’avais 21 ans surtout. Là, je suis un des cadres de l’équipe, c’est la plus belle émotion de ma vie. Clairement. Ça va être la plus grosse semaine de ma vie aussi je pense. Moi je n’ai pas ma famille ici donc il y a tout ça qui va rentrer petit à petit en ligne de compte pour moi et ça va être énorme.
STAN SUTOR (COACH NICE)
Vous renouez avec la victoire ce soir, après les 2 défaites à Anglet.
Oui, on s’est servi de ces leçons, on a fait des retouches et voilà l’émotion que ça fait, faire plaisir à tous ces gens qui sont venus. Je pense que la patinoire n’a jamais été aussi pleine que ce soir, on a démontré que le hockey a sa place à Nice.
Les banderoles, les tifos, toute cette ambiance, ça fait quoi ? Ca transcende ton groupe ce soir ?
Tu n’as pas vu ce soir comme ils se jetaient sur les palets ? Au lieu de jouer à quatre lignes on a joué à deux lignes et demie et les mecs ont tout donné, c’est impressionnant le boulot qu’ils ont abattu. Tout ce qu’on a travaillé toute la saison, c’est vraiment un aboutissement et on va profiter.
Pour toi c’est quoi maintenant, aller chercher la Magnus ?
Aujourd’hui déjà on va savourer cette plus belle victoire qui était vraiment l’objectif numéro 1 de cette saison. Après, s’il y a une montée en Magnus, c’est un bonus, c’est la cerise sur le gâteau. La saison est réussie, c’est énorme ce qu’on a fait.
Tu n’avais pas le droit de passer à côté ce soir.
Tu n’as pas le droit mais il fallait le faire parce qu’en face il y avait du répondant. Ils ont fait un gros match mais, même eux, ils étaient lessivés.
C’est quoi, ce soir, qui fait la différence ?
A mon avis, à domicile, les joueurs ont leur confort, leur façon de se préparer, ils n’ont pas le voyage dans les jambes, ils ont leur public, il y a tout ça qui fait qu’à domicile cette année on était imbattable. On a fait 18 matchs, on en a perdu 1. Le groupe était très bon et, chez nous, c’était une forteresse. C’est ce qu’on avait dit en début saison, ici personne ne doit venir nous prendre de victoire.