Les Angloys veulent s’inscrire dans la continuité de la saison passée. Une saison réussie même si elle s’est achevée prématurément. Mais cette continuité devra se faire avec un effectif largement renouvelé pour compenser l’arrêt de joueurs clés et des départs non prévus.
Le Coach
Olivier Dimet sera de retour pour une 3ème saison sur le banc de l’Hormadi. Satisfait de son groupe la saison passée, il s’est donné pour priorité, malgré les départs à la retraite de certains cadres, d’en conserver les pièces maîtresses et de donner plus de profondeur à son groupe. Pour que le club continue sa progression, le coach, qui donne la priorité dans son recrutement à la mentalité et à l’état d’esprit des joueurs, a souhaité construire une équipe de caractère, une équipe physique et difficile à bouger. Mais il ne faut pas confondre le caractère et le manque de discipline qui fut un des points noirs de la saison passée. Olivier Dimet a insisté sur ce point et souhaite que le jeu de son équipe évolue vers une plus grande possession du palet et une capacité accrue à se projeter rapidement vers l’avant.
Les Gardiens
L’emblématique Eddy Ferhi ayant mis un terme à sa carrière et le Finlandais Maikola ayant eu des exigences peu en phase avec l’esprit du club, Anglet a dû reconstruire son duo de gardien. Le coach s’est rapidement orienté vers un gardien français en quête de relance, l’ex-Grenoblois Sébastien Raibon. En difficulté à Grenoble la saison passée, après une saison 2012-2013 réussie, Raibon sera un rempart de 1er ordre pour les Basques.
Son backup sera un autre (très) jeune Français prometteur, Olivier Richard, 18 ans, en provenance du Mont-Blanc. Il sera également le gardien des U22, promus dans une élite élargie cette année.
La Défense
Confronté à 2 départs non prévus, Igier parti à Briançon alors qu’il avait encore 1 an de contrat et Autio contraint de rentrer en Finlande pour ses études, Olivier Dimet s’est tourné vers les pays nordiques. Il a attiré au Pays Basque le Finlandais Vehmanen, un beau gabarit de 1m91, qui évoluait en Mestis et le Suédois Eriksson (1m85) qui évoluait, lui, au 3ème échelon suédois, après avoir été international U20.
Ces 2 joueurs, au profil complet, apporteront également plus de gabarit à une défense qui verra le retour de l’inusable Dave Grenier, ainsi que des Français Maxime Suzzarini, Thomas Baubriau et Sébastien Rousselin. Une défense qui sera complétée par le jeune Mathieu Pons en provenance de Grenoble.
L’Attaque
Si l’attaque a connu un turn-over naturel (retraite de Maréchal), elle enregistre le retour de ses pièces maîtresses. Les 2 Canadiens Luc-Olivier Blain et Alexandre Labonté, deux des révélations de la saison passée, ont choisi de prolonger leur aventure avec l’Hormadi. Malgré des sollicitations de clubs de Magnus, ils ont préféré poursuivre leur progression au Pays Basque. Ils y retrouveront leur capitaine Xavier Daramy qui continue d’enchaîner les saisons de haut niveau. Les Français Florent Neyens, Benoit Ladonne, Matthieu Vissio et Nicolas Thos seront, eux aussi, de retour.
Ils découvriront Alexander Olsson, le grand et expérimenté Suédois, auteur d’une saison à 35 points avec le champion lyonnais la saison passée. Une expérience qui côtoiera la fougue des jeunes recrues qui complèteront l’attaque. Le Tchèque Tomas Rubes (21 ans), formé au Sparta Prague et ancien international U20 qui évoluait, la saison passée, en D2 tchèque, vivra sa 1ère saison à l’étranger. 21 ans, c’est également l’âge du Québécois Benjamin Lagarde qui arrive de la Ligue Junior Majeur où il a compté 107 points en 50 parties. Les Français Mathieu André (Gap), Léo Dutruel (Chamonix) et Leyland Plaire (Neuilly) complètent les arrivées, au sein d’une attaque qui offrira plus de profondeur à son coach cette saison.
Au rayon des départs, outre Géraud Maréchal (retraite), Anglet enregistre les départs pour Bordeaux de Gautier Lafrancesca et Zbynek Hampl, alors que Thibaut Sage-Vallier retourne à Villard-de-Lans et que Edouard Outin évoluera à Cholet.
Plusieurs jeunes joueurs seront également intégrés au groupe Elite.
Les ambitions
L’objectif annoncé est de participer aux play-offs et d’aller ensuite le plus haut possible. Mais l’élimination face à Neuilly, la saison passée, a été difficile à digérer pour Olivier Dimet et son groupe qui chercheront à franchir au moins une étape supplémentaire cette saison. Un objectif à la mesure du groupe construit par le coach basque qui reconnaît qu’il est difficile de se fixer un objectif avec un effectif fortement renouvelé, qui plus est dans un championnat aussi homogène. Un championnat que le coach regrette de voir limité à 13 équipes, un mauvais signal envoyé par la difficulté de trouver un club assez solide pour évoluer à ce niveau. A plus long terme, l’objectif du club est de se construire étape par étape pour pouvoir prétendre à retrouver la Magnus.
Le joueur à suivre
Arrivé la saison dernière, Luc-Olivier Blain s’est affirmé comme un des tous meilleurs joueurs du championnat. Ce centre, au gabarit impressionnant, a terminé 5ème compteur du dernier exercice. Joueur technique et rapide malgré sa taille, il s’est affirmé comme le leader et le « playmaker » de l’attaque de l’Hormadi. Le Québécois est aussi un joueur d’équipe et il a écouté les conseils de son coach en repoussant des offres de Magnus pour continuer à progresser et à faire évoluer son club. S’il arrive à être plus discipliné, il franchira encore un cap cette saison.
Libéré de l’ogre lyonnais qui les avait éliminés en demi-finale il y a deux ans et en finale du championnat l’an passé, les Boxers se présentent, cette saison, parmi les favoris logiques au titre et à l’accession en ligue Magnus.
Le Coach
Lors de la conférence de presse du 30 avril dernier, Stéphane TARTARI ne tarissait pas d’éloges quant à son coach « Nous sommes très heureux, Martin s’est engagé avec nous pour les trois prochaines saisons, nous sommes très satisfaits de son travail, il véhicule une bonne image, très bon contact avec les joueurs, un bon communiquant, qui souhaitait s’inscrire avec nous sur un projet à moyen terme ». Deuxième saison donc, sur le banc des Boxers pour Martin LACROIX, ce grand meneur d’hommes, qui, malgré un contexte compliqué en début de saison lié aux travaux à la patinoire Mériadeck, a emmené cette équipe jusqu’en finale de la D1, l’an passé. Martin a pu conserver la plupart de ses cadres qu’il a intelligemment complétés par des joueurs de grande qualité pour former une équipe qui, sur le papier, semble encore meilleure que celle de l’an passé.
Les Gardiens
Assurément l’un des meilleurs duos de gardien de D1, si ce n’est le meilleur. Mickaël GASNIER a re-signé pour une année, celui qui a parfaitement suppléé Sébastien YLONEN, blessé en demi-finale l’an passé, devrait pouvoir trouver du temps de jeu supplémentaire suite à l’augmentation des matchs liée à la participation des Boxers à la Coupe de la Ligue. Sébastien YLONEN, arrivé l’an passé en provenance des Dragons de Rouen pour gagner du temps de jeu, a parfaitement donné satisfaction. Malgré sa blessure lors des play-offs, son excellent rendement lui a permis d’être appelé pour participer à la tournée de l’équipe de France A’ en République Tchèque cet été.
La Défense
Troisième meilleure défense du championnat la saison passée, les Boxers enregistrent les départs de Jean-François SAVAGE qui, après 8 ans de bons et loyaux services, a décidé de rentrer au Canada, Maximilien TROMEUR non conservé, le Suédois Frederik DRATZEN ne continuera pas, lui non plus, son aventure à Bordeaux, suite à un accident domestique qui lui causa une lourde blessure à la main qui le tiendra hors des patinoires jusqu’en octobre. Pour le remplacer, les Boxers ont réalisé un des gros coups de cet été, en signant le russe Andrei YESIPOV qui, à 34 ans, arrive en Gironde riche de son expérience en KHL, passé notamment par le DOMBASS DONETSK bien connu des Rouennais en finale de coupe d’Europe. Au rayon des arrivées, autre bonne nouvelle avec le retour du solide Aymeric GILLET qui revient au club après deux ans et un titre de champion de France acquis avec Lyon. La défensive comptera toujours sur les solides Cyril BOUBE, Jan MAJERCAK, Martin OBUCH (pourtant très courtisé), le Canadien François PAQUIN ainsi qu’Antoine PICOT passé par les U22 bordelais.
L’Attaque
Deuxième meilleure attaque l’an passé derrière l’armada lyonnaise, les Boxers enregistrent les départs de Raphaël LARRIEU (arrêt), Cyril LAMBERT (Canada), ainsi qu’Andreï ZIDAN qui rentre dans sa ville de Jesenice. Les dirigeants ont dû faire face au départ du prolifique Etienne BRODEUR, qui avait re-signé dans un premier temps avant de prendre la décision de rester cet été dans son Québec natal.
Au rayon des arrivées, Thomas DECOCK arrive de Dijon. Malgré de nombreuses sollicitations de clubs de Magnus suite à sa très bonne saison passée, Thomas retrouve le chemin de Mériadeck, neuf ans après avoir aidé le club à monter en D1. Zbynek HAMPL arrive du voisin Anglet, renfort offensif de poids, bon patineur qui possède d’excellentes mains, le Tchèque possède la particularité d’avoir joué avec Lukas ZELISKA chez les juniors tchèques avec qui il affolait les compteurs. Autre arrivée intéressante, Martin KULHA, le très expérimenté (37 ans) attaquant slovaque possède un CV bien garni : 21ème joueur en nombre de matchs dans l’histoire du championnat slovaque, 11ème pointeur, 3ème meilleur buteur de l’histoire et une fois meilleur marqueur, il bénéficiera de la jurisprudence Jan PARDAVY qui, à 42 ans, continue d’affoler les compteurs en ligue Magnus avec Strasbourg. Autre retour, celui de Gautier LAFRANCESCA qui revient après 4 années à Anglet, joueur rapide, d’impact, Gautier cherchait un nouveau défi. Le prolifique attaquant canadien Karl FOURNIER revient du Canada pour retrouver la D1, où il avait pu montrer ses talents offensifs avec Toulouse, il y a deux ans, avec 51 points en 25 matchs. Le jeune Français Aina RAMBELO arrive de Brest en ligue Magnus pour se joindre à Vincent CADREN, Romain HORRUT, Nicolas MARIAGE et Thomas PARADIS passés dans les rangs des U22 bordelais qui prennent une place toujours plus importante année après année. Les cadres Francis DESROSIERS, 4ème pointeur du dernier championnat malgré une absence de 4 matchs pour blessure, Lukas ZELISKA (drafté par les Rangers, sélection jeunes Slovaques), et Dejan ZEMVA continueront cette saison à apporter leur talent à l’attaque bordelaise.
Les ambitions
Le troisième public de France, toutes divisions confondues (3000 spectateurs de moyenne), un passage en SASP depuis le 1er mai dernier pour professionnaliser toujours plus le club, des partenaires toujours plus nombreux, un budget en forte augmentation (de 650 000 à 900 000 euros), un recrutement ambitieux, l’objectif annoncé est la montée dans les deux ans. Dans une D1 toujours plus compétitive chaque année, l’objectif est compliqué mais les Boxers semblent armés pour l’atteindre.
Joueur à suivre
Thomas Decock avait aidé les Boxers à monter en D1 il y a 9 ans, l’attaquant, très apprécié en Gironde lors de son dernier passage, est un leader naturel, joueur très complet qui a fini 2ème meilleur pointeur de Dijon en ligue Magnus l’an passé. Séduit par le projet bordelais, Thomas tentera de retrouver la ligue Magnus au plus vite avec son nouveau club.
► Composition et fiches joueurs
Les Dogs sortent d’une première saison réussie en D1 avec une accession aux play-offs. Cette nouvelle saison doit être celle de la confirmation pour les joueurs de Julien Pihant.
Le Coach
La réussite des Dogs doit beaucoup à leur coach qui maîtrise tous les rouages d’un club pour lequel il entamera sa 9ème saison. Prônant un jeu très discipliné avec une grosse solidité défensive, il a permis à son club de s’affirmer comme une équipe très difficile à manœuvrer. Misant sur la stabilité, il a apporté les retouches qui devraient permettre à son équipe de confirmer cette saison et de s’installer en D1. Assistant de Simon Lacroix lors des derniers play-offs de Magnus, il a accumulé encore un peu plus d’expérience.
Les Gardiens
Thibault Saez est de retour après une très belle saison, sa 1ère en tant que gardien n°1 à ce niveau. Si ces statistiques passées en D1 pouvaient prêter au doute, il a confirmé qu’il avait le niveau pour évoluer dans ce championnat et a pris une part importante dans le bon comportement défensif des Dogs (4ème défense de D1 la saison dernière.)
Roman Svaty ayant mis un terme à sa carrière, c’est Alexis Neau, le jeune Angevin évoluant avec les Dogs sous licence « bleue » qui complètera le duo de gardiens.
La Défense
Secteur clé de la réussite choletaise la saison dernière, la défense des Dogs n’a connu quasiment aucun changement.
Les expérimentés Tomaska, Mihalik, Drodz et Cadoret, le Slovaque Borovsky constitueront toujours l’arrière-garde des Dogs. Pour apporter un peu plus de profondeur à son secteur défensif, Pihant a attiré Ivan Bohin, rompu aux joutes de la D1 avec Montpellier. Comme l’an dernier, l’Angevin Paul Bahain (licence bleue) complètera une défense qui cherchera à répéter ses performances (2ème en infériorité numérique.)
L’Attaque
Discipline, travail défensif, implication des attaquants des 2 côtés de la patinoire expliquent l’efficacité défensive des Dogs. Mais l’efficacité offensive a péché, la saison dernière (10ème attaque et 13ème en power-play), et constitue une zone d’optimisation pour Julien Pihant. Le coach a donc profité de l’intersaison pour refondre son secteur offensif.
Bacul, Cutt, Rohwedder, Parviainen, Marcinek et Herman ont ainsi quitté le club. Pour les remplacer, Julien Pihant enregistre l’arrivée de 3 Nord-Américains qui seront chargés d’animer le secteur offensif. Après une saison en ECHL, le Canadien Alexandre Beauregard s’est partagé l’an dernier entre CHL et LNAH. Son compatriote, le centre Alexis Piette, sort des rangs universitaires (Concordia) tout comme l’Américain Colin Downay (Bowdoin College.) La capacité d’adaptation de ces 3 joueurs, dotés de beaux gabarits, sera un facteur clé de la réussite choletaise.
Pour accélérer leur intégration, ils pourront compter sur la présence des fidèles Albert, Guineberteau qui sera le capitaine des Dogs cette saison, Tharreau et du Tchèque Grofek, de retour pour une 3ème saison.
Trois joueurs français, ayant évolué en D1 la saison dernière, rejoignent, eux aussi, les Dogs. Quentin Garcia arrive de Montpellier, Edouard Outin d’Anglet. Pour Nicolas Hébert, qui arrive d’Annecy, il s’agira d’un retour dans un club fréquenté lorsqu’il évoluait à Angers. L’attaque sera complétée par les Angevins Alexis Crosnier et Maxime Pilote-Griet, évoluant tous deux sous licence bleue.
Les ambitions
Les résultats de la saison passée ont donné de l’ambition aux Dogs qui viseront une nouvelle participation aux play-offs. Mais, dans un championnat qui s’annonce très dense derrière les 2 grosses écuries que sont Bordeaux et Mulhouse, la lutte sera serrée. Cholet devra donc réussir son début de saison pour être dans la course au top 8. Une réussite qui passe par la confirmation de la solidité défensive et une efficacité offensive retrouvée, un programme chargé.
Le joueur à suivre
Le centre Alexis Piette pourrait être la bonne pioche offensive des Dogs. Après une carrière dans les ligues junior, le Québécois a rejoint les rangs universitaires plutôt que de tenter sa chance dans les ligues professionnelles. A 24 ans et après une saison blanche, cette saison sera donc une double première, à l’étranger et dans les rangs professionnels. Doté d’un beau gabarit (1,91m), ce droitier devrait être un danger pour les défenses adverses et sera difficile à bouger devant la cage.
Sauvé in-extremis la saison passée, Courbevoie est de retour en D1. Entendant prolonger la dynamique de leur 2ème partie de saison, les Coqs ont étoffé leur effectif pour s’éviter de nouvelles frayeurs et viser plus haut.
Le Coach
Pour son retour sur le banc des Coqs la saison passée, Rishi Ovide-Etienne a connu une saison crispante et éreintante, malgré un dénouement heureux lors de la dernière journée. Garant de l’état d’esprit du club et formateur dans l’âme, il a relevé le défi de remettre son club sur de nouveaux rails, après une saison 2012-2013 au cours de laquelle le sort de l’équipe était presque exclusivement lié à des individualités parties, depuis, monnayer leurs talents en Magnus. Pour s’éviter de revivre un début de saison difficile, il pourra s’appuyer sur le noyau de joueurs qui a réussi l’exploit de se sauver la saison dernière et dont l’état d’esprit a été irréprochable. Conscient que ce type de miracle n’est pas appelé à se répéter, il a su apporter plus de profondeur à son effectif malgré un budget limité.
Les gardiens
La saison passée, Jure Verlic a soufflé le chaud et le froid. Le froid lors de la première moitié de saison où il ne s’est pas montré à son avantage dans une équipe fragile avant de se blesser. Le chaud ensuite lorsqu’il a retrouvé son niveau et a grandement contribué au maintien de son équipe. Le Slovène entamera sa 3ème saison à Courbevoie et pourrait bien confirmer qu’il est l'un des meilleurs gardiens du championnat.
Thibault Hiret a su prendre le relais lorsque Verlic a été blessé la saison passée. Il sera à nouveau le backup du Slovène cette saison.
La Défense
Avec 3 départs (Prindis, Konopka et Matejicek) pour 4 arrivées et 3 reconductions, la défense des Coqs apparaît clairement renforcée. Tanésie, le prometteur Giorgi, qui devrait poursuivre la progression amorcée la saison passée, et Domalain évolueront toujours sous le maillot de Courbevoie. Ils retrouveront Udo Marie qui, après 1 saison en Magnus, revient dans un club dans lequel il se sent bien et à un niveau auquel il a brillé il y a 2 saisons. Le Finlandais Aki Uola, en provenance de Mulhouse, les Tchèques Soldan, qui arrive de Val Vanoise, et Mrkvicka, qui tentera sa première expérience hors de son pays, renforcent également la défense des Coqs.
L’Attaque
Hanes et Iloviita partis, Ovide-Etienne enregistre les arrivées de Niko Uola qui a fait le chemin depuis Mulhouse avec son frère jumeau, de l’expérimenté Slovaque Dancsak qui a déjà fréquenté la D1 avec Avignon en 2006-2007 et de Geslain qui sort d’une saison à 18 points en Magnus avec Caen. Conseillé par Udo Marie et attiré en région parisienne pour un projet professionnel, il devrait être un renfort de choix. Enfin l’inusable Sevcik retrouve son club de cœur après 3 saisons d’infidélité et voudra prouver qu’il peut encore apporter à ce niveau.
Ces recrues apporteront plus de solutions à une offensive qui conserve Martin-Whalen, grand artisan du maintien, Rakanovic, Ménard ainsi que les Français Motte, Leroux, Bougaran et Capet.
Les ambitions
Le premier objectif du club sera de réussir son début de saison, preuve que le traumatisme de la saison passée a laissé des traces. Mais Ovide-Etienne est ambitieux et a confiance en son groupe. Si son équipe est bien positionnée en décembre, il reverra ses ambitions à la hausse en visant les play-offs. Au-delà des résultats, le coach s’attachera à maintenir un état d’esprit qui a permis de renverser des montagnes la saison dernière et continuera de développer les joueurs français issus des équipes de jeunes du club.
Le joueur à suivre
Arrivé après le début de la saison l’an dernier, Eddy Martin-Whalen a été un des grands artisans du maintien des Coqs. Si ses statistiques ne sont pas exceptionnelles (20 points en 22 parties tout de même), le Québécois a apporté son leadership et son état d’esprit dans le vestiaire et sur la glace. Une attitude qui a conduit Ovide-Etienne à lui confier le capitanat cette saison. Une responsabilité presque naturelle pour ce joueur qui effectuera sa 4ème saison en France et sera, à n’en pas douter, le fer de lance de cette équipe.
Eliminés au 1er tour des play-offs pour leur 1ère saison sous la direction de Carl Michaelson, les Corsaires se sont donné les moyens de faire mieux cette saison, malgré le départ de quelques cadres.
Le Coach
Pour sa 2ème saison sur le banc des Corsaires, Carl Michaelson va s’attacher à poursuivre le travail entrepris la saison passée. Son objectif est de professionnaliser le club à tous les niveaux pour lui faire franchir des paliers, en s’appuyant sur des fondations solides. Son exigence en matière de travail et d’intensité devraient encore guider son équipe cette saison. Mais son recrutement lui permet de donner une nouvelle orientation à son jeu. Il attend cette saison que son équipe soit plus orientée vers l’attaque, en zone offensive comme en zone défensive, que ses défenseurs soient les véritables rampes de lancement des attaquants, sans bien sur oublier les tâches défensives.
Les Gardiens
Le Québécois Marc-André Martel sera le gardien du navire des Corsaires pour la 4ème année. S’affirmant comme un des très bons gardiens du championnat, il est capable de « voler » des matches à lui tout seul.
Dizgun parti, c’est le jeune Franco-Danois Niels-Erik Ravn en provenance de NCAA (Lake Superior) qui sera le back-up dunkerquois.
La Défense
Avec 5 départs pour 5 arrivées, la défense des Corsaires a été remaniée en vue de cette saison. L’ancien international Grégory Dubois, Ghislain Folcke, le Finlandais Jussi Laine, le Slovaque Bradac et le Tchèque Krajcik ne porteront plus le chandail dunkerquois.
Pour les remplacer, Michaelson s’est d’abord tourné vers le championnat universitaire américain qu’il connaît bien pour y avoir évolué en tant que coach. Il a attiré dans le Nord l’Américain Ryan Heavey (Boston College), attendu notamment pour son apport offensif et le Canado-Anglais Adam Young (Manhattanville College), un défenseur rapide au jeu plus épuré. L’arrivée de Kai Ohberg est un gros "plus" pour la défense des Corsaires. On ne présente plus ce défenseur aux mains d’or, excellent patineur et champion de France avec Rouen. Si les blessures, qui ont perturbé ses dernières saisons, le laissent tranquille, il sera parmi les meilleurs défenseurs du championnat. Deux Français complètent le recrutement défensif des Corsaires, tous les deux en provenance de Nice. L’expérimenté Lionel Simon, habitué de la Magnus, a fait le chemin avec Maxime Belov, réputé pour sa polyvalence. Francis Ballet et le jeune Benjamin Bataille seront, eux, de retour chez les Corsaires.
L’Attaque
Beaucoup de départs également en attaque avec le meilleur pointeur de la saison passée, Latouche-Gauvin, le Danois Nielsen, le Slovène Kralj, le Suédois Pettersson et le Français N’Guyen (arrêt.)
Mathieu Cyr, après une 1ère saison dunkerquoise réussie, conduira de nouveau l’attaque. Il est rejoint par le meilleur marqueur du championnat la saison passée, Miroslav Kristin, artisan de la montée des Lions. Avec un tel duo, l’attaque devrait être un danger permanent pour les adversaires des Corsaires. D’autant qu’ils seront épaulés par 3 ex-pensionnaires de Magnus, le Finlandais Kluuskeri, vu à Morzine, le Suédois Nilsson en provenance de Gap et l’ancien Brûleur de Loups César Joffre.
La stabilité est de mise au niveau des joueurs français avec les retours de Destoop, Thomas, Brachet, Moretti, Martial et Thery.
Michaelson espère encore au moins un renfort offensif avant le 15 novembre et attendra que son attaque soit plus efficace que l’an dernier et excelle en power-play avec des défenseurs habiles offensivement et des snipers confirmés.
Les ambitions
Après 2 éliminations en quart de finales, Dunkerque peut légitimement espérer passer un tour supplémentaire cette saison. Malgré les départs, l’équipe a gagné en expérience et peut viser plus haut si le collectif, passablement remanié à l’intersaison, prend. L’objectif sera, bien sûr, d’assurer la qualification en play-offs avec le meilleur classement possible pour essayer de gagner l’avantage du terrain au 1er tour. Le championnat sera encore serré cette année et Michaelson fixe plusieurs objectifs intermédiaires qui doivent conduire son équipe vers le meilleur classement : une attaque et des unités spéciales efficaces et, de manière moins visible, poursuivre la professionnalisation du club pour ne laisser qu’une seule préoccupation à ses joueurs : se concentrer sur la glace.
Le joueur à suivre
Difficile de ne pas penser à Miroslav Kristin (même si Ohberg…) A 32 ans, le buteur slovaque entamera sa 10ème saison en France, sa 4ème de D1 dont il a fini meilleur marqueur la saison dernière avec 55 points. Mais Kristin n’est pas uniquement obsédé par ses statistiques, c’est aussi un gagneur pour qui l’intérêt de l’équipe ne doit pas être négligé. Coupé par Lyon peu de temps après l’obtention du titre, il entend bien prouver au public de Raffoux qu’il n’a rien perdu de ses qualités.
Bastion du hockey français et surtout de la formation française, Mont-Blanc comptera sur ses valeurs pour bien figurer en D1, sans entrer dans la course à l’armement qui semble avoir gagné la plupart de ses adversaires. Les Yétis voudront prouver que le respect de ces valeurs n’empêche pas l’ambition.
Le Coach
Pour sa 1ère saison pleine à la tête du Mont-Blanc, Alain Boisson s’est épargné les frayeurs de la saison précédente, assurant assez rapidement son maintien mais n’a pu pour autant accrocher les play-offs. La saison n’a cependant pas été de tout repos et les problèmes administratifs, qui ont occupé la tête des joueurs, n’ont certainement pas été favorables à l’obtention de meilleurs résultats. Confronté à une vague de départs importante, Alain Boisson s’appuiera sur la formation du club et des jeunes qu’il connaît bien, encadrés par des vétérans qui seront ses relais sur la glace.
Les Gardiens
Tom Charton sera de retour pour garder les cages des Yétis. Pour sa première saison, il a disputé l’intégralité des rencontres la saison passée, s’affirmant comme un des hommes de confiance du coach. Il devrait, cette saison encore, être un des joueurs clés de l’équipe et tentera de faire franchir un cap à la défense du Mont-Blanc, la 11ème du championnat la saison passée.
Changement au niveau du backup puisque Pierre Navarro et Olivier Richard ont quitté le club, c’est le jeune Jérémy Rava (18 ans) qui se tiendra prêt à pallier toute défaillance du titulaire.
La Défense
Avec le départ de ses deux piliers, les Canadiens Carr et Mc Conney, Alain Boisson a dû reconstruire ce secteur du jeu. Compliqué quand on sait que Mc Conney était également la rampe de lancement de l’équipe (31 assistances.) Les Français Lazzaroni et Gaydon ont, eux aussi, quitté le club qui s’est tourné vers 2 jeunes Lettons pour compenser ces départs. Kalvis Ozols, un « beau bébé » de 20 ans et d’1,98m, arrive de WSHL et a été international U20. A peine plus âgé, son compatriote Tubelis est également doté d’un beau gabarit (1,92m.) Lui aussi international U20, il évoluait la saison dernière à Eindhoven. Boisson, Jean et Cocar sont restés fidèles au club alors que le jeune Pépin intègre le groupe de D1.
L’Attaque
Le secteur offensif du Mont-Blanc a subi de nombreuses modifications avec 7 départs. Le buteur canadien Charrette ne sera plus là, les Français Revel, Orset, Chauvière (retraites), Bogdanoff, Croz et Garnier ont, eux aussi, quitté le club. Pour les remplacer, le club s’est tourné vers 3 Nord-Américains. Le Canadien Mc Intosh, passé par l’Allemagne et la Pologne, jouera sa 3ème saison en Europe. Ce sera la 1ère expérience à l’étranger pour son compatriote Draper qui sort d’une saison à 53 points en SPHL. L’Américain Ward effectuera son retour au jeu, 2 ans après avoir évolué en NCAA. Valentin Moreau arrive des U22 grenoblois et rejoint les cadres du groupe que sont Aimonetto, Croz et Coulon. Laplace, Ranzoni et Glévéau poursuivent, eux aussi, l’aventure sous le maillot des Yétis alors que les jeunes Mugnier et Portier feront partie du groupe de D1.
Les ambitions
S’il reste loin de certaines grosses écuries de D1, le recrutement mené par le Mont-Blanc semble intéressant. La politique de formation et le retour de certains cadres devraient faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et assurer une certaine continuité dans la progression du club. L’accession aux play-offs semble être l’objectif du club et validerait la progression du club. Mais la tâche ne sera pas facile dans un championnat qui s’annonce très dense et très serré. Si les joueurs peuvent se concentrer uniquement sur le jeu et ne pas revivre les complications de la saison passée, ils devraient pouvoir se mêler à la lutte pour le top 8.
Le joueur à suivre
Pour sa 1ère saison sous les couleurs du Mont-Blanc, Richard Aimonetto s’est vite imposé comme l’atout numéro 1 des Yétis. Sa présence et son expérience ont pesé dans le vestiaire et il a été bien plus qu’un guide pour les jeunes régulièrement alignés par son coach. Meilleur marqueur du club avec 42 points, il est, au-delà des statistiques, le leader de son équipe tant ses valeurs semblent en adéquation avec celles du club. A 41 ans, il devrait encore une fois prouver toute l’étendue de son talent.
Pour leur retour en D1 la saison passée, les Scorpions partaient quasiment d’une feuille blanche. Avec une équipe complètement renouvelée, ils ont atteint les ½ finales, battus par Bordeaux en 3 matches. Cette saison, Eriksson n’a apporté que quelques retouches afin de combler les points faibles de son équipe qui sera encore une des favorites si elle parvient à surmonter ses problèmes logistiques.
Le Coach
Eriksson sera de nouveau le coach des Scorpions. Hyper exigeant et éternel insatisfait, il devra, cette saison, composer avec des soucis logistiques. L’Illberg fermée pour travaux jusqu’à fin décembre, les Scorpions s’entraîneront dans une structure provisoire installées par la Ville pour les clubs de glace. Par contre, c’est à Colmar que les Scorpions « recevront » jusqu’à la réouverture de leur patinoire, sur une glace plus petite que celle sur laquelle ils évoluent habituellement. Le coach a souhaité apporter plus d’expérience et de physique à son équipe, une équipe qu’il souhaite voir évoluer avec plus de rigueur défensive. Une gageure pour la 2ème défense du dernier exercice, mais un leitmotiv pour son coach.
Julien Guimard continuera de l’assister et de structurer le hockey mineur.
Les Gardiens
Le duo de gardien des Scorpions a été reconduit. Guillaume Richard, qui reste sur une très belle saison, sera de nouveau le titulaire devant la cage des Scorpions. A 27 ans, il s’affirme comme un des meilleurs gardiens de la ligue. Comme la saison dernière, il sera « doublé » par Michaël Muller.
La Défense
Alors qu’elle était déjà un des atouts des Scorpions la saison dernière, le recrutement a visé à la rendre encore plus efficace, même si le travail défensif attendu par le coach s’applique aussi à ses attaquants.
Vydrov, Persson et Uola ont quitté les Scorpions qui ont donc conservé la majorité de leur escouade défensive. Les Tchèques Martinka et Pozivil veilleront toujours sur la cage mulhousienne, le Letton Galkins et son physique imposant seront également de retour. Les Français Nicolas Lehericey, Mathieu Chevalier et le jeune Maxime Lutz feront, eux aussi, partie de la défense mulhousienne.
Au rayon des arrivées, l’expérimenté international ukrainien Ruslan Borysenko, 31 ans et 1m84, semble en parfaite adéquation avec les critères recherchés par les Scorpions. Avec un gabarit un peu moins imposant mais une belle expérience, le Danois Villadsen arrive d’Esjberg mais n’a que très peu joué la saison passée. Enfin, Arnaud Lazzaroni, qui évoluait au Mont-Blanc, rejoint également l’Alsace.
L’Attaque
La continuité est également de mise en attaque. Du prometteur trio canadien arrivé la saison passée, il ne restera cependant que Joé Dubé, 2ème marqueur du club. Non conservés, ses compatriotes Kévin Fiset et Marc-André Levasseur sont, eux, rentrés au pays et évolueront en LNAH. Mans Papaux (Tours), Niko Uola (Courbevoie) et Michaël Marchand (arrêt) quittent eux aussi les Scorpions.
Pour les remplacer, Michal Kapicka (35 points avec Nice la saison passée) est de retour dans un club qu’il a fréquenté la saison de l’accession en Magnus. Kasper Gommesen arrive, comme son compatriote Villadsen, d’Esjberg pour lequel il a compté 20 points la saison dernière. Le centre slovaque Milan Jurik évoluait à Zvolen, en élite slovaque, la saison passée (16 points en 56 matches). A 23 ans, le Letton Roland Vigners possède déjà une belle expérience de la D1 dans laquelle il s’est toujours illustré. Enfin, Quentin Jacquier évoluait encore en Magnus avec Villard la saison passée.
Outre Dubé, la continuité est incarnée par le capitaine Lucas Bini, Tarik Chipaux, Maxime Joly, Michal Klejna, Pavel Mrna (le meilleur marqueur du club la saison passée), Raphael Papa et William Kern.
L’attaque semble receler plus de potentiel que sa devancière qui était, quand même, la 5ème du championnat.
Les ambitions
Avec les changements apportés à l’intersaison, Mulhouse peut se montrer ambitieux et semble être l’équipe la plus à même d’inquiéter l’ogre bordelais. Mais Christer Eriksson se veut plus prudent, conscient que la délocalisation à Colmar peut être un handicap tant Mulhouse était intouchable à domicile, la saison passée, avec le soutien de son bouillant public (12 victoires pour 1 défaite en saison régulière.) Outre cette adaptation à une nouvelle glace, Eriksson compte également sur la saison régulière pour mettre en application son style de jeu et pour impliquer tout son effectif afin qu’il arrive mobilisé au moment d’aborder les play-offs. La qualification en play-offs devrait être rapidement acquise et les Scorpions pourront ensuite viser plus haut, beaucoup plus haut.
Le joueur à suivre
Débarqué en France à l‘âge de 18 ans, sur les conseils de Dimitri Fokine, le Letton Roland Vigners connaîtra son 6ème club français. Restant sur 2 bonnes saisons à Bordeaux et Montpellier (30 et 28 points), Vigners devrait rapidement s’affirmer comme un des leaders de l’attaque mulhousienne. L’énergie qu’il déploie sur la glace s’exprime aussi dans le vestiaire au sein duquel il s’emploie à faire régner une bonne ambiance. Après avoir failli rejoindre le Kazakhstan à l’intersaison, il a été rattrapé in-extremis par les Scorpions qui ont réalisé une très belle pioche.
Après un début de saison en trombe, les Corsaires ont calé en 2ème partie de saison ratant finalement la qualification en Play-off. Après ce parcours plus qu’honorable pour un promu, les Nantais veulent clairement franchir une étape supplémentaire cette saison et semblent armés pour y parvenir.
Le Coach
Investi dans l’ambitieux projet nantais, Claude Devèze sera de retour pour une 6ème saison sur le banc des Corsaires. Connaissant le niveau d’exigence du coach, il est permis de penser qu’il n’a que peu goûté à l’effondrement des siens la saison passée. D’autant que le début de saison avait été plus que prometteur. Rapidement libérés de la pression du maintien, qui était, il faut le rappeler, leur objectif numéro 1, les Nantais n’ont ensuite pas réussi à inverser la tendance d’une spirale négative. Les changements apportés par le coach à l’intersaison ont clairement visé à corriger les défauts constatés la saison passée et à apporter encore plus d’expérience sur la glace et dans le vestiaire. Adepte d’un jeu discipliné, Claude Devèze voudra faire franchir un cap à son équipe.
Les Gardiens
La continuité est de mise devant les cages nantaises. Bozik est de retour pour une 4ème saison et apportera son calme et son expérience. Solide la saison passée, il a largement contribué à faire de Nantes la 7ème défense du championnat.
Suite au départ de Pochon, c’est le jeune Le Fur, qui évoluait en D3 avec la réserve la saison passée, qui se voit confier le rôle de numéro 2 et poursuivra son apprentissage auprès de « Mojo ».
La Défense
On l’a dit, la défense nantaise a, dans son ensemble, donné satisfaction la saison passée. Ce qui n’a pas empêché Claude Devèze d’y apporter quelques modifications.
En effet, si Genest, Samson et Boucherit seront de retour, Dana, Vienneau, Trouvé, Le Gall et Kudrna ont quitté le club.
Pour les remplacer, les Corsaires ont recruté le Canadien Keven Robert qui arrive de l’Université Québec Trois Rivières où il a notamment évolué avec Alexandre Demers. Le Tchèque Patrick Prokop a, quant à lui, déjà pas mal voyagé (ECHL, Pologne, Pays-Bas) et apportera son expérience. Maximilien Tromeur connaît bien la D1 qu’il a fréquentée avec Gap, Mulhouse et Bordeaux, où il évoluait la saison passée, alors que le jeune Jacques Evrard arrive de Gap pour compléter une défense qui s’annonce physiquement très dense.
L’Attaque
Décevante la saison passée, l’offensive nantaise a été l’objet de l’attention de son coach qui l’a largement renforcée.
Si Demers, Hovora, Grygar, Ten Braak, Peronnard, Marcos et Le Dren sont de retour, ils évolueront aux côtés de renforts qui devraient beaucoup apporter à l’équipe. L’international italien Perna, 35 points en Magnus avec Epinal la saison passée, devrait être le leader offensif de l’équipe. Il pourra compter sur l’appui d’Edouard Dufournet, l’ancien international français qui arrive lui aussi de Magnus (Strasbourg). Le Finlandais Parviainen est un habitué de la D1 dans laquelle il s’est souvent montré à son avantage. Kevyn Richard a, lui aussi, longtemps évolué en Magnus (Villard) alors que Charly Brugière arrive de Gap. C’est donc avec une attaque avec plus de profondeur, d’expérience et indéniablement plus de qualités, que Nantes aborde cette nouvelle saison.
Les ambitions
Le club de Nantes est porteur d’un projet ambitieux qui vise à postuler à la montée en Magnus à l’horizon 2018. Avec un bon mix de joueurs français et étrangers, d’expérience et de talents, les Corsaires peuvent être ambitieux cette saison. La participation aux play-offs s’inscrirait dans la logique de progression entamée alors que le club était encore en D2, mais Nantes peut viser une place dans le top 4 dès cette année.
Le joueur à suivre
Dominic Perna s’annonce comme un des top joueurs du championnat. Coéquipier de Claude Devèze en Magnus sous les couleurs de Tours entre 2006 et 2008, il a adhéré d’emblée au projet qu’a su lui proposer le club. Exigeant et doté d’une grande éthique de travail, il apportera toute son expérience au vestiaire nantais, un aspect qui a fait défaut aux Nantais, la saison passée, lors de leur série de 11 défaites consécutives. Mais Perna est aussi doté d’une excellente vision du jeu et d’une technique au-dessus de la moyenne qui lui permettaient d’affoler les compteurs en Magnus et devraient faire merveille en D1.
Après avoir poussé Lyon jusqu’au dernier match en ½ finale, les Bisons ont renouvelé leur équipe mais pas changer ses qualités. Equipe de caractère, les Bisons viseront encore une place dans le haut du tableau cette saison.
Le Coach
Cette saison, sa 5ème sur le banc des Bisons, Frank Spinozzi pourra coacher dès le 1er match. Suspendu 12 matches pour commencer la saison dernière, il avait assisté en spectateur au début difficile de son équipe. Mais la suite de la saison avait été nettement meilleure et il avait conduit son équipe en ½ finale, ne s’inclinant qu’en 3 matches face au futur champion. Un résultat aux allures d’exploit quand on connaît le budget de cette équipe. Cette saison encore, Frank Spinozzi guidera sa meute avec comme secret espoir de faire, au moins, aussi bien que la saison dernière. Fin stratège, il sait appliquer les tactiques qui font déjouer ses adversaires. Mais c’est aussi un grand motivateur qui sait obtenir le maximum de chacun de ses joueurs. Rarement calme derrière son banc, ce passionné promènera sa silhouette sur les bancs de D1 pour le plus grand plaisir des amoureux de hockey. Il ne pourra plus compter sur l’apport d’Antoine Richer qui l’avait assisté la saison passé.
Les Gardiens
Trop inconstant et donc pas assez rassurant, Kevin Beech a quitté les Bisons à l’intersaison. Pour le remplacer, Neuilly a choisi le Slovaque Tomas Pek, le frère de l’attaquant des Bisons. Ce gardien de 23 ans, au physique impressionnant (1m93), a été international dans les catégories U18 et U17, disputant au passage quelques matches au plus haut niveau slovaque. Après 3 saisons dans le championnat hollandais, il apportera son calme et sa sérénité à la défense des Bisons.
A 20 ans, Rémi Husson jouera sa 3ème saison à Neuilly. En progression constante, il essaiera de franchir encore un palier au contact et, si besoin, au relais de Pek.
La Défense
Pas toujours sereine en début de saison dernière, la défense nocéenne a connu quelques ajustements. Lafrance est parti à Reims, Vsetecka, décevant alors qu’il était annoncé comme un des meilleurs de D1 à son poste, a, lui aussi, quitté les Bisons alors que Rey a choisi de mettre un terme à son long bail nocéen.
Ces départs sont compensés par les arrivées d’Alan Dana (Nantes), Rémi Colotti (Annecy) et du Suédois Joonas Karvonen (3ème niveau suédois). Si Dana et Karvonen ont des physiques impressionnants, ils apporteront des armes différentes aux Bisons. Physique et intimidateur, Dana a souvent été pénalisé la saison dernière, Frank Spinozzi essaiera de le canaliser, comme il a su le faire avec succès avec Dubuc et Wagenhoffer, et de le faire progresser défensivement. Karvonen présente un profil purement défensif et apportera son physique à la défense des Bisons. Auteur d’une belle saison avec Annecy pour sa 1ère année en D1, Colotti essaiera de confirmer sous les ordres de Spinozzi.
Les 2 clés de voûte de la défense des Bisons, Maxime Dubuc et Jozef Wagenhoffer, sont de retour sous le maillot nocéen. Artisans du beau parcours en play-offs la saison dernière, ils continueront d’apporter leur physique et leur leadership, sans oublier leur contribution offensive. Arthur Cuzin a, lui aussi, prolongé chez les Bisons pour essayer de reprendre sa progression, la défense étant complétée par le jeune Jérémy Fritsch.
L’Attaque
L’offensive des Bisons a encore subi de nombreux changements cette saison. Hervato, Kadic et Polodna ne seront restés qu’une saison sur les bords de Marne, tout comme Da Costa qui s’était pourtant relancé à Neuilly mais a accepté une belle opportunité pour rejoindre le staff dijonnais, et Léo Cuzin (Cergy) dont les études étaient incompatibles avec les exigences de la D1. Leyland Plaire a, lui, choisi d’aller poursuivre sa progression dans un autre club (Anglet).
Les 2 meilleurs compteurs de la saison passée, Lukas Pek et Julius Sinkovic, sont de retour et devraient confirmer leurs aptitudes à être efficaces à ce niveau. L’inoxydable Loïc Sadoun sera encore un atout précieux sur la glace et dans le vestiaire pour les Bisons. Marc Slupski, qui sort de 2 saisons réussies, tentera de franchir encore un palier cette année alors que Kevin Guimbard, qui s’est révélé l’année dernière dans le rôle que lui avait assigné son coach, devrait confirmer cette saison.
L’attaque des Bisons reçoit le renfort de 2 Nord-Américains. Le Canadien Stephen Sanza arrive de la ligue universitaire canadienne où il a réussi 3 belles saisons avec l’université de St Thomas. Très rapide et doté d’un bon lancer, il devrait être, à 24 ans, l’un des leaders de l’attaque des Bisons. 24 ans, c’est également l’âge de l’Américain Zachary Vit, un centre issu, lui aussi, des rangs universitaires (NCAA III avec SUNY Geneseo) où il compte 4 saisons à 30 points ou plus et est très efficace sur les mises au jeu. Plus physique que Sanza, son gabarit sera un précieux apport pour les Bisons.
Après une année à l’université de Concordia, Hugo Vinatier est de retour chez les Bisons, dont il sera un des vice-capitaines, et devrait confirmer tout le talent qu’il avait laissé entrevoir lors de sa 1ère saison à Neuilly. Matus Hanes a fait le court voyage depuis Courbevoie. Le Slovaque de 31 ans fréquente la D1 depuis plus de 6 ans avec une certaine réussite (entre 25 et 46 points). Le Finlandais Juha Suomaa, qui arrive avec plus de 4 saisons de Mestis dans les patins, très travailleur et bon des 2 côtés de la patinoire, apportera un style et des solutions nouvelles à l’attaque des Bisons. Enfin, Nathan Bernier arrive de Nantes pour se relancer.
L’attaque nocéenne a gagné en densité cette saison et Frank Spinozzi devrait pouvoir compter sur 3 blocs de haut niveau.
Les ambitions
Neuilly est une équipe toujours difficile à jauger. Avec des joueurs et un coach donnant la part belle aux émotions et au caractère, les Bisons sont capables des plus retentissants exploits. Mais ils peuvent aussi passer à côté de leur sujet. Leur dernière saison en est une parfaite illustration avec un début laborieux et une fin en boulet de canon (10 victoires pour 3 défaites lors de la phase retour). Spécialistes des débuts de saison difficiles, les Nocéens ont su monter leur niveau lorsque l’enjeu était important. Quel visage montreront-ils cette saison ? Compte tenu de la densité du championnat, Frank Spinozzi sait qu’il ne faudra pas perdre trop de points en route sous peine de le regretter en fin de saison. Mais Neuilly, intraitable à domicile où il reste sur 14 victoires, semble armé pour se qualifier en play-offs. Tous les espoirs seront alors permis à cette équipe souvent présentée comme celle que personne ne veut affronter en play-offs, une équipe capable de s’adapter à l’enjeu qui lui est proposé. Complètement « carbonisés » après le 1er match de la ½ finale contre Lyon, les Nocéens ont plus de profondeur cette année pour viser au moins aussi bien.
Le joueur à suivre
Maxime Dubuc est le joueur qui incarne le mieux les valeurs des Bisons. Capable de hisser son niveau de jeu, il a été excellent lors des matches clés de la saison dernière. Le Canadien est un gagneur qui ne se sent jamais aussi bien que sous la pression du résultat. Véritable poison pour les attaquants adverses, il sait user de toutes les ficelles pour les museler. Excellent offensivement, il a délivré 24 assistances en saison régulière, s’affirmant comme une des pièces maîtresses du jeu nocéen. Le public ne s’y trompe pas, il adore le jeu tout en émotion du Québécois. Son coach non plus, puisqu’il a décidé d’en faire son capitaine cette saison.
Après 2 éliminations en 1/4 de finale, les Aigles entendent reprendre leur reprendre leur progression et se sont "équipés" pour jouer les premiers rôles.
Le Coach
A l’aube de sa 7ème saison sur le banc niçois, Stan Sutor porte un regard positif sur l’évolution de l’équipe au cours de son bail. Toujours placés, les Aigles ont progressé, le club s’est structuré et est aujourd’hui devenu capables d’attirer des joueurs de haut niveau. Mais l’exigeant coach niçois n’a certainement pas goûté les éliminations en ¼ de finale ces 2 dernières saisons. Si la première avait conduit à un « grand ménage » tant l’équipe avait déçu son coach, il a cette fois apporté des retouches sur des secteurs jugés déficients la saison dernière. Exigeant et accordant une grande importance au respect des règles de vie du groupe, Stan Sutor installera, encore cette saison, son flegme et sa passion sur le banc niçois. Il sera assisté, comme la saison passée, par Pascal Margerit.
Les Gardiens
Déçu des prestations de Lukas Skrecko, qui était pourtant présenté comme un gardien de 1er plan lors de son arrivée, Stan Sutor a jeté son dévolu sur le jeune Tchèque Vojtech Sedlacek. Formé au Sparta Prague mais ayant principalement évolué au 3ème échelon tchèque, le nouveau gardien des Aigles présente un physique imposant (1m85) et son coach attend de lui qu’il soit régulier dans ses prestations et qu’il puisse hisser son niveau lors des parties décisives. Deux éléments qui ont cruellement fait défaut aux Niçois la saison dernière.
Le duo de gardien sera complété par Kevin Fouassier qui reste fidèle à son club de toujours.
La Défense
La 6ème défense du dernier exercice n’a pas connu de révolution à l’aube de cette saison, mais les retouches qui y ont été apportées devraient lui donner encore plus de poids et d’expérience.
Les Français Hamon et Belov sont partis pour Dunkerque alors que le Tchèque Ales Cerny ne sera resté qu’une saison chez les Aigles. Trois nouveaux joueurs posent leurs patins sur la Côte d’Azur. Le Français Stanislas Aubert, qui a évolué en Magnus, arrive de Champigny. Bohdan Visnak arrive de Montpellier avec une bonne expérience de la D1. Enfin Kevin Bergin s’annonce comme la recrue phare des Aigles. Expérimenté, le Canadien, qui a passé 3 saisons à Amiens, peut jouer en défense et en attaque. Il apportera sa taille, sa rage de vaincre et sa connaissance du jeu (il officiait en tant que joueur et coach assistant la saison dernière en EIHL.)
Ces nouvelles recrues retrouveront les Slovaques Milan Varga et Andrej Brejka (également capable d’évoluer en attaque), le Finlandais Joni Raikkonen et les Français Alexis Besson, Mathieu Deruelle, Benoît Maschi et Nathan Saint-James qui ont prolongé leur bail chez les Aigles.
L’Attaque
La 3ème attaque de la saison dernière a subi plus de modifications. Le prometteur trio canadien Janneteau-Courcelles-Arsenault n’a pas pleinement convaincu et les 3 jeunes Nord-Américains sont donc partis évoluer sous d’autres cieux. Le Tchèque Kapicka, 2ème marqueur du club, exercera son talent du côté de Mulhouse alors que Slaninak évoluera en D2 chez les Français Volants. Quant à Kevin Hamon, il a rejoint Briançon.
Les Aigles conservent leur meilleur pointeur, Martin Slovak, qui a confirmé les qualités entrevues à Montpellier la saison passée. Le feu follet finlandais Karri Koivu sera également de retour et pourra alimenter le centre Kubus qui continuera à évoluer sous les ordres de Stan Sutor.
Quatre joueurs français restent fidèles au club, Aurélien Macon, qui se voit confier le capitanat, Cédric Cheylan, Frank Fulop et César Fleury alors que le jeune Clément Londios découvrira le groupe de D1.
Côté arrivées, le jeune centre français Yoanne Lacheny arrive de Gap et essaiera de gagner du temps de jeu. Deux Québécois rejoignent le groupe. Le centre Alexandre Touchette sort de 3 saisons plutôt réussies dans le championnat universitaire canadien (Université d’Ottawa). A seulement 20 ans, Samuel Aquin arrive des Panthères de Saint-Jérôme avec de jolies statistiques, mais on sait que la capacité d’adaptation à la D1 des jeunes Canadiens issus des ligues junior majeur reste aléatoire. Souhaitons aux Niçois que leur nouvelle recrue se range du côté des adaptations réussies.
Agé lui aussi de 20 ans, le Slovaque Martin Vojsovic perpétue la « filière Sutor » et évoluait avec les U20 du SK Poprad.
Les ambitions
Si le Président du club annonce viser une place dans le top 4, Stan Sutor et Pascal Margerit se montrent un poil plus ambitieux et ne s’interdisent pas d’évoquer la montée en Magnus. Mais ils sont conscients que la tâche sera complexe face à certains rivaux à l’ambition et aux moyens encore plus affirmés. Si les Aigles trouvent plus de régularité devant le filet, ils seront de sérieux candidats aux premières places.
Le joueur à suivre
Stan Sutor cherchait un joueur physique pour renforcer sa défense et protéger la cage. Il l’a trouvé en la personne de Kevin Bergin. Expérimenté, le Québécois avait réussi 2 belles saisons en Magnus à Amiens avant d’être un peu moins en vue pour sa dernière saison chez les Gothiques. Avec Bergin, les attaquants adverses vont trouver à qui parler. Mais les qualités de ce néo-Niçois ne se limitent pas à son physique. A l’aise techniquement (il a également évolué en attaque), il devrait avoir l’occasion de prouver qu’il peut apporter beaucoup aux Aigles des 2 côtés de la patinoire.
Après une année compliquée au cours de laquelle ils ont dû revoir à la baisse leurs ambitions, les Phénix vont tenter de rebondir cette saison même s’ils devront encore composer sans leur patinoire.
Le Coach
Mikka Rousu entamera sa 2ème saison sur le banc rémois. Dans la continuité de la saison dernière, son effectif aura encore un fort accent finlandais mais un peu moins prononcé cette fois. Son équipe a été assez fortement renouvelée et le coach va s’attacher à rapidement trouver des automatismes et à souder son groupe. Il faudra être fort mentalement pour réussir un début de saison qui s’annonce compliqué. Dans l’attente de la mise en place d’une patinoire provisoire de 700 places prévue en décembre, les Phénix ont demandé à disputer un maximum de matches à l’extérieur lors de la phase aller. Les Rémois ne « recevront » donc que 4 fois lors la 1ère moitié du championnat, des matches qui se dérouleront à Châlons. Rousu doit pouvoir compter sur un groupe travailleur et fort mentalement pour passer au-delà de ces difficultés. S’il comptera toujours sur ses compatriotes pour être les rampes de lancement du jeu rémois, c’est certainement pour cette raison que Rousu s’est également tourné vers des Canadiens habitués de la D1.
Les Gardiens
Après 5 saisons dans la Marne, Kubis ne sera plus le gardien des Phénix. Pour le remplacer, Lucas Normandon arrive de Caen après 2 saisons pleines en Magnus. Les places en Magnus étant chères pour les gardiens, c’est en D1 que le Grenoblois évoluera avec la ferme intention de prouver qu’il a le niveau pour s’y imposer. Rompu aux saisons difficiles avec Caen, il apportera également ses qualités mentales au groupe. Formé à Reims, Dylan Celestin complètera le duo de gardiens et devrait se voir offrir quelques titularisations.
La Défense
Avec 5 départs pour 1 seule reconduction, la défense rémoise a été profondément remaniée. Avec les départs de Mattila, Vitton-Mea, Karjalainen, Tomety et Kniskts, Coustenoble, le seul à avoir prolongé, aura bien du mal à reconnaître ses nouveaux partenaires. Mais les quelques mots de finlandais qu’il a certainement appris lui seront utiles pour communiquer avec Jussi Laine, qui évoluait sous les ordres de Rousu à Dunkerque, Kangas et Joki–Erkkila qui découvriront la France. Le Canadien Lafrance, qui sort de 2 saisons avec Neuilly, apportera, en plus de son expérience, sa qualité de patinage et sa polyvalence. Enfin, Mansouri viendra chercher le temps de jeu qu’il n’avait pas forcément à Gap.
L’Attaque
Avant-dernière attaque du championnat la saison dernière, les Rémois savent qu’ils doivent s’améliorer dans ce domaine pour réussir leur saison. Ils devront y parvenir sans Susi, leur meilleur compteur, Pälve et Holappa partis sous d’autres cieux.
Vrielynck, les frères Sabatier, Diaferia, Valier et Houque seront tous de retour sous le maillot rémois. Si les 4 premiers peuvent être considérés comme des « cadres » du groupe, Valier et Houque devraient se voir confier plus de responsabilités que la saison passée et continuer leur progression.
Au rayon des arrivées, Brockman, qui reste sur 2 saisons à plus de 34 points en D1, arrive de Montpellier et devrait être le leader de l’attaque des Phénix. Le jeune centre slovaque Petro évoluera pour la 1ère fois hors de son pays. Il sort d’une saison pleine avec 47 points au 3ème niveau slovaque. Le jeune Poidevin arrive de Rouen pour retrouver des couleurs sous lesquelles il a évolué il y a 3 saisons.
Suite à la décision du club de rompre le contrat du Canadien Blunden, qui n’a pas fait preuve d’un état d’esprit irréprochable en demandant à poursuivre les séries finales avec son club australien jusqu’à début septembre, il n’est pas exclu que le club complète son effectif en fonction des premières performances de la saison. L’Américain Fiorentino, qui sort de 4 saisons avec le Hobart College en NCAA, a d’ailleurs rejoint le groupe rémois pour un essai.
Les ambitions
Après un exercice marqué par les problèmes que l’on connaît (perte d’un sponsor, réduction de l’effectif, problème de patinoire), c’est encore une saison compliquée qui s’annonce pour les Rémois. La mise en place d’une patinoire provisoire permettra aux Phénix de retrouver public et sponsors mais les recettes sont forcément limitées dans un tel contexte. Le projet de construction d’une Aréna, porté par la Mairie, donne des perspectives plus réjouissantes, mais il va falloir se serrer les coudes d’ici là. Difficile de se fixer un autre objectif que le maintien mais, avec des joueurs et un coach d’expérience, les Rémois pourront se montrer plus ambitieux au fil des matches. Le club continuera de miser sur sa formation, dont sont issus plusieurs de ses joueurs clés, pour se pérenniser et traverser ces saisons de transition.
Le joueur à suivre
Jussi Laine devrait s’affirmer comme la pièce maîtresse de l’équipe rémoise. Mikka Rousu, qui l’a coaché à Dunkerque, a fait appel à lui en connaissance de cause. Expérimenté, il compte 3 saisons en Mestis et autant en D2 italienne, il pourra faire profiter ses coéquipiers de son vécu. Bon manieur de palet, rarement battu en 1 contre 1, il apportera sa sérénité à la défense des Phénix.
Après seulement 1 saison en D2, les Bélougas sont de retour en D1 auréolés d’un titre de champion et avec la ferme intention de s’y installer pour de bon.
Le Coach
Pour sa 10ème saison à la tête des Bélougas, Benoît Pourtanel espère vivre une saison moins compliquée que lors de son dernier passage en D1, conclu par une douloureuse « finale » pour le maintien perdue face au Mont Blanc. Pour s’éviter pareille mésaventure, le coach des Bélougas a adopté une approche différente. Dans la continuité de la saison dernière, la priorité clairement affichée est de construire un groupe sain et humain. C’est sur ces critères, et en tenant compte de contraintes financières avérées, que Benoît Pourtanel a mené son recrutement. Un recrutement qui s’est donc orienté vers des joueurs jeunes, un défi que le coach, véritable homme à tout faire du club, se sent prêt à relever avec beaucoup de passion. Avec une forte colonie de joueurs finlandais, dont il apprécie tout autant l’état d’esprit que le style de jeu, Benoît Pourtanel proposera à n’en pas douter un jeu rapide dont la dimension physique ne sera cependant pas absente.
Les Gardiens
Niklas Lehti n’est plus toulousain mais a gardé de très bons rapports avec son ancien club. Il a donc fortement conseillé le jeune Niklas Kekki à Benoît Pourtanel. International finlandais dans plusieurs catégories de jeunes, Kekki était, la saison passée, le titulaire des U20 de Assat. Pour sa première expérience hors de son pays, il ne devrait pas connaître de gros problèmes de communication avec une défense à forte connotation finlandaise.
En provenance de Montpellier, dont il a gardé à plusieurs reprises la cage la saison passée, Steven Catelin sera là pour pallier toute défaillance de Kekki.
La Défense
La stabilité est de mise au niveau de la défense. Un choix logique pour Benoît Pourtanel qui avait misé, la saison passée, sur des joueurs ayant un niveau supérieur à la D2 en leur proposant un projet sur la durée. Les Finlandais Korvakangas, Aleksi et Jani Laine, les Français Kévin Codevelle et Pommier ont donc prolongé leur bail avec les Bélougas. Ils sont rejoints par l’expérimenté Juho Autio qui arrive de D2 suédoise et le jeune Yann Pflieger en provenance de Strasbourg où il a surtout évolué en D2.
L’Attaque
Là encore, la stabilité est de mise. Si seul Vitanen est reparti au pays, son compatriote Halme sera encore le leader de l’attaque toulousaine cette saison. Les Français Alexis Codevelle, Savajol, Marias-Magill, 2ème compteur du club la saison passée, Faup, Krukoff, Faure et Blaser sont également de retour. Ils sont rejoints par Doroginski, qui fait son retour au jeu après une saison de coupure, et par Rouillard, tout récent champion de France, qui viendra chercher le temps de jeu qu’il n’avait pas à Briançon. Deux Canadiens complètent l’offensive des Bélougas. Deux joueurs croisés la saison passée et chaudement recommandés au coach toulousain par 2 « proches », Jérôme Veret et Olivier Duclos. Daniel Bell arrive de Champigny où il a comptabilisé 32 points alors qu’Antoine Leblanc en a compté 28 en seulement 15 parties pour Compiègne.
Les ambitions
Pour leur retour en D1, les Bélougas chercheront à assurer au plus vite leur maintien avant de viser éventuellement les play-offs si la cohésion et le niveau de jeu espérés par leur coach sont au rendez-vous. Les ambitions du club se heurtent clairement aux contraintes financières d’un club qui évolue pourtant dans une grande métropole mais peine à trouver les ressources qui lui permettraient de franchir un palier. Un maintien qui sera rendu plus facile cette saison dans un championnat à seulement 13 clubs, qui n’enverra donc qu’un seul de ses pensionnaires en D2. Mais ce championnat à 13 est loin de réjouir le coach toulousain qui peine à comprendre qu’il n’est pas été possible d’organiser un championnat à 14.
Le joueur à suivre
Dans la colonie finlandaise des Bélougas, Juho Autio fera figure de leader. Il apportera son expérience et son leadership à la défense toulousaine. Une expérience acquise dans son pays, avec notamment 19 parties en Mestis, puis en Suède où il évoluait ces 5 dernières saisons en D2 (4ème division). Il rejoint les bords de la Garonne sur les conseils de son frère Valtteri qui évoluait avec les Bélougas il y a 2 saisons. Benoît Pourtanel compte sur lui pour solidifier sa défense et montrer le chemin à suivre à un effectif très jeune.
Vice-champion de D2 la saison dernière, Tours retrouve l’antichambre de l’élite du hockey français. Un retour (même si ce sera une première sous l’appellation des Remparts) dans une division qui colle mieux aux structures de club et va, sans aucun doute, doper les affluences grâce au public tourangeau qui a toujours soutenu son équipe, même dans les divisions inférieures.
Le Coach
Arrivé en Touraine la saison dernière, Jérôme Pourtanel n’a eu besoin que d’une saison pour décrocher la montée en D1. Une D1 qu’il retrouvera 6 ans après l’avoir quittée, lors de l’accession en Magnus de son club d’alors, les Bisons de Neuilly. Le coach des Remparts a toujours accordé autant d’importance au mental, à la notion de groupe et à l’état d’esprit de ses joueurs qu’à leurs qualités techniques. Une option qui lui a plutôt bien réussi jusqu’à présent et qu’il a donc mise en application pour construire son effectif cette saison. L’ancien gardien a souvent imprégné un style offensif à ses équipes, mais il a conscience que la discipline défensive sera la clé, cette saison, pour réussir son retour en D1. Si, compte tenu de son arrivée tardive, il n’avait pu participer à la construction de son effectif la saison passée, l’équipe de cette saison portera sa marque, malgré une intersaison agitée. Il a notamment dû remplacer 5 renforts étrangers, ce qui fait beaucoup quand on connaît l’importance accordée par le coach à la cohérence de groupe. Il sera assisté sur le banc par Yvon Bourgault, un Tourangeau historique, qui travaillait avec les équipes de jeunes.
Les Gardiens
Avec le départ du Québécois François Lacerte qui a décidé de retourner au pays pour reprendre ses études, les Remparts ont dû se mettre en quête d’un nouveau gardien numéro 1. C’est leur ancien défenseur Mike White qui les a mis sur la piste de l’Américain Russ Stein. S’il possède de belles références, avec notamment un rôle de backup en ECHL et une expérience en AHL la saison dernière, l’Américain, qui a peu joué ces dernières saisons, devra vite s’affirmer dans une position de numéro 1. Son mental a été validé par Jérôme Pourtanel qui attend beaucoup de lui.
Le rôle du backup sera, une nouvelle fois, confié à Thomas Picot qui a disputé quelques parties la saison dernière au relais de Lacerte.
La Défense
La défense a également été un des chantiers de l’intersaison. Seuls Kirner et les jeunes Bournand et Hamard seront de retour sous le maillot des Remparts cette saison. Le recrutement s’est donc orienté vers des joueurs d’expérience avec Kirk Golden, qui a déjà évolué en D1 à Toulouse sous les ordres de Benoit Pourtanel, et avec Alexis Birolini qui sort de 3 saisons en Magnus, « un vrai plus et un super garçon » aux dires de son coach qui l’avait déjà sous ses ordres à Neuilly. Ryan Delorme, recommandé par Jérôme Veret, un proche de Pourtanel, arrive à Tours après 4 saisons en NCAA. Thomas Eischen, en provenance de Montpellier, complète l’escouade défensive des Remparts.
L’Attaque
Malgré les départs de Klimek et Kukucka, jugés un peu « juste » pour la D1, l’attaque a connu moins de bouleversements que la défense. Chris Jones, qui sort d’une saison à 14 points en Magnus avec Morzine, apportera sa taille et son expérience. Pourtanel a réussi un joli coup en s’attachant les services du jeune Finlandais Vepsalainen qui n’était autre que le capitaine des U20 du Jokerit d’Helsinki la saison passée. Il devrait apporter sa technique à l’attaque tourangelle. Avec un nombre de renforts étrangers volontairement limité à 8, Jérôme Pourtanel s’est naturellement tourné vers des joueurs français. Avec un certain succès puisqu’il a réussi à attirer Mans Papaux, un centre rompu aux joutes de D1 (Caen, Brest, Mulhouse, Anglet) et le jeune Damien Bourguignon qui arrive de Strasbourg où son temps de jeu était limité. Ces 4 recrues retrouveront les joueurs qui ont prolongé leur bail en Touraine. Petr Domin et Matej Kiska, artisans de la montée, voudront prouver qu’ils peuvent évoluer au niveau supérieur. Geoffrey Paillet, le capitaine, est également de retour, tout comme les frères Thomas et Maxime Boulianne, Christophe Colombel, Mickael Lamothe et Thomas Saint-André.
Les ambitions
Pour leur retour en D1, les Remparts ne se sont pas simplifié les choses avec une intersaison mouvementée en coulisse qui a, un temps, fait peser un doute sur le présence de Jérôme Pourtanel sur le banc. Un contretemps qui a mis en stand by le recrutement mais qui, de l’aveu même du coach, n’a finalement pas eu tant de conséquences que cela, les joueurs visés ayant eu la patience d’attendre que tout rentre dans l’ordre sans rompre leur engagement oral envers leur coach. Les Remparts viseront, cette saison, le maintien avant de se montrer plus ambitieux lors des prochaines. Pour y parvenir, leur coach essaiera de s’inspirer de Nantes et Cholet, promus l’an dernier, qui s’étaient vite mis à l’abri en réussissant un bon début de saison. La tâche ne sera pas aisée dans un championnat où la course aux armements a encore franchi un cap cette saison. Si les résultats suivent, le soutien du public pourrait vite devenir un casse-tête pour les visiteurs, d’autant plus que le projet d’augmenter de 500 places la capacité de la patinoire municipale est en voie d’aboutir. A terme, l’ambition est de développer un réservoir de jeunes joueurs capables d’évoluer à haut niveau pour former le noyau de l’équipe.
Le joueur à suivre
Russ Stein, le gardien des Remparts, aura un rôle prépondérant cette saison. Formé dans les équipes de jeunes affiliées aux Boston Bruins, il rejoint, à 20 ans, l’Université de Providence en NCAA. Gros travailleur, il ne parvient cependant pas à décrocher le poste de gardien numéro 1 mais reste ambitieux et parvient à rejoindre les rangs des ligues mineures, décrochant notamment un court contrat en AHL avec les Binghamton Senators, l’équipe de Stéphane Da Costa. Prêt à tenter une première expérience en Europe, il se laisse convaincre par le discours de Jérôme Pourtanel, lui-même ancien gardien. Ambitieux, il s’efforcera dans un premier temps de dissiper les doutes liés au faible nombre de matches disputés ces dernières saisons avant de montrer que le dur travail entrepris lors de ces années en NCAA lui a permis d’atteindre un très bon niveau. Un niveau qui, son coach l’espère, permettra à la défense tourangelle de faire bonne figure en D1.
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