Depuis les deux belles victoires à l’extérieur des Lynx lors des 3 dernières journées, on sentait une montée en puissance de l’équipe drômoise. Elle méritait confirmation à domicile pour cette équipe qui ne s’était plus imposée à domicile depuis la première journée du 5 octobre face à Annecy. Quoi de mieux, en cette dernière journée des matches aller, que de s’offrir un gros « poisson » comme Toulouse, deuxième du classement qui restait sur un déplacement douloureux à La Roche-sur-Yon ?
Arbitres : Bergamelli assisté de MM.Salicio et Barthe
Buts : Valence : 10:12 Alexis Pelisse (ass Rudi Maarni et Sahrane Zinger) ; 24:13 Alexei Baskov (ass Sam Riffard et Arnaud Lazzaroni) ; 27:16 Jules Plenet (ass Dmitri Dudkin et Alexei Baskov) ; 37:02 Dmitri Dudkin (ass Alexei Baskov) ; 42;20 Dmitri Dudkin ; 47:51 Dmitri Dudkin (ass Nikita Kliuev et Arnaud Lazzaroni) ; 51:55 Alexei Baskov ; 6:01 Enzo Dousseau (ass Dmitri Dudkin) Toulouse-Blagnac : ; 22:23 Nicolas Chauveau (ass Clément Blaser) ; 26:25 Valentin Audisio (ass Lucas Audisio et Marvin Krukoff) ; 56:41 Pablo Sudor (ass Lucas Audisio et Marvin Krukoff)
Pénalités
29 minutes dont 5+20 à Lazzaroni contre Valence
29 minutes 5+20 à Foulon contre Toulouse-Blagnac
Un premier tiers des Lynx sans complexe
En ce jour de St André, c’est le franco-canadien André Ménard et ses 12 ans de D1 à Coubevoie puis Caen qui fait face au jeune Jules Plenet sur le coup d’envoi.
Sans complexe, le joueur de 20 ans, formé à Valence, gagne cette première mise en jeu ! Ce ne sera pas la fête d’André et de ses coéquipiers ce soir ... Quelques secondes plus tard, c’est à un autre ex-caennais, le canadien Zach Shankar, de se faire subtiliser la rondelle par Jules qui sert Dmitrii Dudkin étrangement seul au deuxième poteau et c’est son gardien canadien Xavier Bolduc qui doit s’employer.
La défense toulousaine est déjà sous pression, elle peine à se relancer. Dans la foulée, le deuxième bloc valentinois reprend ce pressing offensif à son compte et Rudi Maarni, Otto Pittkanen et Nikita Kluyev proposent un jeu en triangle dans le slot qui échoue à nouveau sur le gardien. Les Belougas semblent ne pas avoir digéré le 4-0 de la semaine dernière et l’équipe de Valence en profite pour imposer un momentum jusqu’à ce que Dudkin, après avoir gagné son engagement contourne la cage adverse et sert Enzo Dousseau qui inscrit son deuxième but de la saison (1-0 à 6’01).
Les Lynx s’appliquent et proposent un jeu construit, prennent confiance et gagnent leurs duels. Alexis Pelisse, servi par Rudi Maarni et Sahrane Zinger profite d’un palet perdu pour doubler la mise (2-0 à 10’12).
Les Belougas parviennent enfin à desserrer l’étreinte et à s’exprimer d’avantage en fin de tiers mais sans succès. Les Bélougas réagissent au 2èmetiers mais ne saisissent pas leur chance
Dès la 2èmeminute du tiers, les Belougas poursuivent sur la lancer du premier tiers : Clément Blazer profite d’un duel gagné derrière la cage pour servir Nicolas Chauveau qui, d’un tir au ras du poteau, ouvre le compteur toulousain (2-1 à 22’23).
Mais les Lynx sont en confiance et soignent leurs relances : Sam Riffard sert Arnaud Lazzaroni derrière sa cage et d’une feinte de corps, ce dernier efface André Ménard qui arrivait dans son dos, pivote et expédie une passe en profondeur dans la palette d’Aleksei Baskov parti à la ligne rouge dans le dos des défenseurs qui va inscrire son 4èmebut en 6 matches (3-1 à 24’13).
Deux minutes plus tard, les toulousains ripostent à la faveur d’un palet perdu le long de la balustrade pour se présenter en 2 contre 1 et Valentin Audisio réduit le score assisté de son frère Lucas et de Marvin Krukoff. (3-2 à 26’25).
Les choses s’accélèrent et moins d’une minute plus tard, Plenet gagne un nouveau face-off dans sa zone défensive, sert Baskov et Dudkin qui traverse la patinoire, échoue deux fois sur Bolduc mais réussi à servir Jules Plenet qui inscrit le 4èmebut valentinois et son 4èmebut personnel de la saison. (4-2 à 27’16).
Peu avant la mi-match, un but sera refusé à Alexis Pelisse qui aurait permis aux Drômois de se mettre à l’abri. Malgré quelques actions à la limite de la régularité, c’est seulement à la 35ème minute que monsieur l’arbitre siffle la première pénalité du match contre Toulouse, puis 2 pénalités coup sur coup contre Valence en fin de tiers.
Après avoir tenu 50 secondes à 3 contre 5, Dudkin, servi par Baskov en infériorité numérique va dribbler Bolduc pour inscrire son premier but de la soirée (5-2 à 37’02).
Toulouse a laissé passer sa chance de rester au contact … Le coup du chapeau du 3ème tiers
3 minutes après l’engagement, Dudkin récupère le palet à la bleue, fait jouer sa pointe de vitesse pour effacer Shankar, glisser la rondelle et finir, avec elle, au fond des filets toulousains. Le but est accordé (6-2 à 43’20).
Les mauvais gestes toulousains se multiplient, bien que la fin du match approche et que le suspense soit retombé. A 47’02 Clément Blaser prend sa deuxième pénalité du match. 10 secondes après, c’est Maxime Foulon qui dégage sa zone [photo 4] puis, d’une manière incompréhensive, agresse Maarni (qui part à l’infirmerie)et écope logiquement d’un 5+20.
Les unités spéciales valentinoises, les meilleures du championnat, offrent au casque d’or Dudkin son 3èmebut consécutif et son 5èmepoint dans ce match sur assistance de Kluyev et Lazzaroni (7-2 à 47’51).
Le festival continue avec des beaux mouvements collectifs dans la zone d’attaque : Zinger sert Aleksei Baskov pour le 8èmebut valentinois (8-2 à 51’55) !
Le but toulousain de Pablo Sudor assisté de Lucas Audisio et de Marvin Krukoff ne changera plus rien à l’affaire : 8-3 à 56’41.
Alors que Toulouse continue à donner des coups non sanctionnés, c’est le plus expérimenté des valentinois, Arnaud Lazzaroni qui va mettre un coup de crosse sur un casque et prendre 5+20 à 6 secondes de la corne Mission accomplie malgré tout
Les Lynx ont régalé leur public, une fois de plus venu nombreux. Avec 8 buts marqués sur sa glace, l’équipe a obtenu la confirmation attendue. Le travail qui a été fait depuis le début de l’année par Jan Dlouhy avec cette jeune équipe porte ses fruits. De match en match on les voit progresser dans plusieurs secteurs du jeu comme samedi sur les face-offs. Sur ce match qui est assurément le meilleur que nous ayons vu cette année, il leur reste une chose que l’on peut leur pardonner de ne pas savoir bien faire encore : c’est de savoir gérer une avance au score !
Avec 7 points d’avance sur la neuvième place synonyme de play-down, les Lynx vont pouvoir utiliser leur capital confiance pour exploiter sereinement leurs marges de progression.