Constat général :
A priori le niveau de la division 2, n’a pas véritablement augmenté, peut-être mis à part Cergy-Pontoise poussé par le projet de leur nouvelle Aréna.
Toutes poules confondues, il n’y avait pas de clubs très ambitieux comme ont pu être les saisons précédentes Tours, Toulouse ou Val Vanoise.
Il est vrai que le chemin de la montée cette année avait de quoi rebuter. Tant il s’apparentait à un parcours du combattant. Les budgets ont semble-t-il été plus raisonnables car si les recrues étrangères étaient tout aussi nombreuses, elles étaient bien souvent plus jeunes et quelque part plus inexpérimentées et donc à priori moins coûteuses. Il y a eu dans ces nouveaux venus, des bonnes mais aussi de moins bonnes pioches. L’exception notable vient de Clermont-Ferrand où l’expérience plus que le nombre qui fut recherché. Un choix qui s’avéra payant au final. Une approche d’un recrutement à effectif suffisamment fourni pour essayer de s’approcher de 2 lignes compétitives et plus si possible vers une 3ème qui tient la route.
Donc de nombreux renforts extérieurs souvent pour combler un manque de joueurs. Malheur à ceux qui ne peuvent compter que sur un seul bloc, un bloc et demi vraiment de niveau pour qui la saison fut difficile.
Cas à part, les deux réserves présentes, Rouen et surtout Strasbourg qui certes n’avaient guère de problème de bancs. Ici l’absence d’étrangers et le nombre limité de vieux briscards d’expérience pour encadrer ces jeunes pousses très majoritaires, a nuit à leur performance. Toutefois on y a vu des joueurs extrêmement prometteurs.
Strasbourg II : Pour les jeunes de Strasbourg la tâche fut un peu trop lourde mais seulement un peu car marseillais puis montpelliérains, champions de la D3, ont dû batailler pour préserver ou gagner leur place en D2. Pour la plus part jouant encore en U22 voir U18, donc encore baignés dans le hockey mineur. C’est plus l’expérience que la vitesse et la technique qui leur a manqué.
Il n’est pas dit que l’intersaison, et son lot de rebondissements, ne fasse pas à nouveau croiser les patins de l’ASGA sur les glaçons de la D2… à moins que beaucoup de ces jeunes pousses, en recherche de temps de jeu à défaut d’en obtenir avec l’équipe Magnus de Strasbourg, ne fassent rapidement le bonheur d’autres clubs.
Marseille : Un des deux promus de cette saison, Marseille qui promettait beaucoup, a plutôt déçu. Il est vrai que cette grande métropole possédant une superbe patinoire découvrait le hockey à ce niveau de compétition et ses dirigeants ont probablement mal évalué la différence entre D2 et D3 et surtout de la profondeur de banc qu’exige maintenant la D2. Une seule ligne ne suffit plus à faire la différence. Assurément les Spartiates auront beaucoup appris de cette première expérience et à n’en pas douter ils ne tarderons pas à peser sur cette division dans un avenir proche, comme ils le font déjà pour le nombre de spectateurs (2ème affluence de la division) et rien que pour cela il est bien que cette équipe se soit maintenu... avant peut être de voir plus loin que la D2 ?
Avignon : Les Castors de la cité papale se croyaient à l'abri des soucis liés à leur manque d'effectif la saison dernière et cela grâce à l'association avec Briançon. Cette association leur a permis de solliciter le renfort des jeunes U22 haut alpins. En échanges les U22 avignonnais se joignaient aux briançonnais pour le championnat élite U22. Sur papier tout était idéal mais cela eut son revers. Si les U22 purent accumuler des matchs et de l'expérience ils ne pouvaient pour autant se dédoubler et les résultats en dent de scie de l'équipe D2 résultaient souvent de la présence ou non des jeunes joueurs, sans oublier les problèmes de blessures. Les Castors ont souffert d'un effectif qui fut parfois bien juste durant la saison. Néanmoins cette fois ils assurèrent leur présence en play-off. Malheureusement ils craquèrent complètement face à Villard de Lans dès le premier tour. Les jeunes ont pu avoir du temps de jeu à chaque fois que cela était possible de quoi les aguerrir dans l’espoir pour les dirigeants de les garder une années supplémentaires pour étoffer l’effectif avignonnais pour un meilleur avenir.
Rouen II : Les jeunes Dragons, l'essentiel de l'effectif rouennais de D2, firent mieux que leurs homologues de Strasbourg. Ils sont parvenus à se qualifier pour les play-offs. Indéniablement il y a du talent parmi eux. D'ailleurs certains ont œuvré avec succès en équipe de France lors du championnat du monde U20. On relève la aussi les défauts de la jeunesse liés à un manque d'expérience. Ils ne passerons pas le premier tour non sans avoir bataillé face au favori de la division Cergy.
Si l'on peut craindre quelques départs de certains jeunes sous d'autre cieux, voir pour les plus talentueux pour l'équipe première des Dragons, on ne se fait guère de soucis pour le renommé centre de formation normand qui saura présenter de nouveaux espoirs de valeur.
Chambéry : Ce fut incontestablement une des déceptions de la division. Deux fois demi finalistes dans un passé (très) récent de la division, qui plus est renforcés de 7-8 apports étrangers, les Eléphants de Chambéry semblaient armés pour voyager loin. Las, à priori les renforts hors France n'ont pas apporté ce qui pouvait être espéré. Lors de la première phase les Chambériens ont du se contenter de la 8ème et dernière place qualificative pour les play-offs Puis ils se font éliminer sans gloire au premier tour. Les Eléphants vont devoir se reprendre en main pour pouvoir espérer des jours meilleurs.
Roanne : Très bien parti en début de saison en dépit d'une intersaison agitée, Roanne semblait bien confirmer son adaptation à la D2. Les relations nouées avec Lyon permettent aux Renards d'avoir quelques jeunes espoirs issus de l'école lyonnaise qui ont pu compter sur une triplette canadienne diablement efficace. Hélas la belle ordonnance sera mis à mal par des blessures mais aussi par l’indisponibilité des jeunes Lions qui disputent aussi le championnat U22 avec leur club formateur. Aussi quelques départs comme celui de Judicaël Xavier pour Tours ont mis à mal les espoirs de cette équipe qui pouvait en promettre. Au fur et à mesure de l'avancée dans la saison l'équipe a glissé vers le bas du classement de la première phase à la 6ème place. Puis opposés au premier tour des play-offs à l’ambitieux club de Limoges, les roannais verront leur saison finir à ce stade là malgré la présence au sein de l’effectif du québécois Marc André Therrien l’un des meilleurs buteurs de la division. Saluons néanmoins le travail du manager général qui tente d’installer durablement le hockey comme un des sports qui compte à Roanne.
Wasquehal : Le deuxième promu de la D2, et champion de la D3 la saison précédente devant Marseille, a encore cette année fait mieux que les phocéens en assurant non seulement leur maintien mais aussi une qualification pour les play-offs. Les Lions arrachèrent une méritoire 7ème place lors de la phase initiale mais ce ne fut pas simple. S’ils n’ont pas réussi pas à passer le premier tour, ils n’en ont pas moins mené la vie dure aux Français Volants surtout sur leur glace. Ce fut certainement une année riche d’enseignement et certainement à priori profitable pour la prochaine saison. Rappelons de plus que la proximité de clubs hiérarchiquement supérieurs que sont Dunkerque et Amiens, plus l’excellence de leur formation aurait du leur donner une certaine opportunité de lancer à l’avenir quelques espoirs de la région. Mais voilà, faut il encore disposer d'un vrai soutien des collectivités de la métropole lilloise et des bruits alarmistes de ce coté là nous font craindre le pire pour l'avenir des nordistes.
Annecy : L’une des grosses déceptions de la division malgré une 3ème place du groupe B lors de la première phase plutôt probante (4ème la saison précédente), les Chevaliers du Lac ont calé face aux 6ème de l’autre poule, Amnéville. Cette curieuse contre performance à domicile en fin de 1ère partie de saison face à la réserve de Rouen était-elle un signe avant coureur d’une certaine fébrilité à l'approche des phases finales ? Toujours est-il que si on peut comprendre cette très courte défaite sur la glace de surprenants Galaxians, il est plus surprenant de constater qu'ils n’aient su trouver les ressources pour remonter leur handicap d’un but à domicile en restant sur un match nul. Faisant moins bien qu’en 2015 où ils avaient atteint les quarts de final, ils auront donc à se racheter auprès de leur supporters lors de la saison prochaine. Nul doute qu’ils mettront tout en œuvre pour. La solution sera peut être la venue de buteur(s) tant Benjamin Arnaud était un peu seul si on se fit aux statistiques officielles de la fédération avec une attaque qui ne fut pas au diapason des performances de sa défense.
Valence : Là aussi, mais à un degré moindre, déception pour cette équipe qui a connu une première phase plutôt encourageante avec une 4ème place dans la première phase. S'appuyant sur un effectif jeune et une bonne défense (invaincue chez elle ou même Clermont s'y est cassé les dents). Elle n'a pas eu un rendement offensif à la hauteur de ses espérances. Malheureusement pour eux lors du match Aller du 1er tour des play-offs à Evry/Viry non seulement l'attaque fut stérile mais même la défense a pris l'eau pour un cinglant blanchissage 7-0. S'ils ont sauvé l'honneur au match retour avec une victoire de 7-4 (préservant ainsi leur invincibilité sur leur terre). Les Lynxs quitteront à ce stade la compétition. Notons tout de même, et c'est tout à l'honneur de cette équipe et ses dirigeants, que si ces derniers firent largement appel aux espoirs U22 de Grenoble essentiellement (sous licence bleue) mais aussi Rouen et Bordeaux, il n'y avait par contre aucun renfort étranger si on veut bien excepter le jeune gardien belge Blasband formé à Caen. Pourront-ils continuer sur cette même ligne de conduite alors que leurs rivaux n'hésitent pas à avoir recours, certains abondamment, à la ''main d'oeuvre'' étrangère ? L'avenir nous le dira.
Meudon : Classées 5ème de leur poule, les Comètes se voient désigner pour ce 1er tour des play-offs les Castors d'Asnières pour un sacré derby francilien. Il a tenu ses promesses car Meudon a vendu chèrement sa peau. Si la hiérarchie fut au final respectée on ne peut qu'éprouver des regrets quand on est si près d'une qualification (pour mémoire Meudon concéda le match nul sur sa glace avant de s'incliner en mort subite à Asnières). Au total la saison fut un peu moins brillante que la saison précédente où les quarts de final furent atteints mais ce club dynamique reste néanmoins une valeur sûr de la Division 2.
A ce niveau de bilan, nous avons passé en revue les clubs de play-downs et ceux éliminés dès les 8èmes de finale. Cela nous permet de revenir sur le sempiternel débat de début de saison : la comparaison de niveau des deux poules de Division 2. A priori les résultats à l'issue de ce premier tour crédite l'opinion et admet qu’il convient de dire en donnant la poule A comme plus relevée que la B.
Le fait est que seul Meudon de la poule B faillit bousculer l'ordre du tableau des play-offs, ce que réussirent à faire sans vergogne Evry-Viry et surtout Amnéville issus de l'autre poule. Ces derniers ont été la surprise de cette seconde phase puisqu'ils ont éliminé Villard de Lans pourtant mieux classé qu'eux dans cette poule A.
En fait il était plus vraisemblable que le niveau du groupe A fut plus homogène et que Amnéville (6ème 26 pts) pas si loin du 2ème Villard (2ème, 32 pts). Les écarts de niveau entre les clubs de la B étaient peut-être plus grands ; et puis incontestablement des clubs comme Annecy, voir Valence sont passé à coté de leur match sur au moins une de leur 2 rencontres.
Pour Roanne et Avignon il devenait visible que leurs rythmes avaient déjà bien baissé en fin de première phase liés à des problèmes d'effectif entre autre.
Quand au play-downs, le dernier de la poule A, Marseille, dut quand même s'employer face au dernier de la poule B, Strasbourg, dont les matchs ne fussent jamais faciles y compris à domicile pour assurer le maintien.
Bref dans la poursuite des Play-Offs, aux quarts sont engagés avec seulement 2 ''survivants'' du groupe B : les versatiles Français Volants et Clermont-Ferrand, leader un peu surprise de cette poule.
Evry-Viry : Deux bastions connus et reconnus dans le landerneau du hockey parisien pour leur travail de formation, travail qu'ils ont en quelques sorte décidé de mutualiser pour plus d'efficacité. Ils ont souffert de la comparaison avec leur voisin de Cergy-Pontoise, particulièrement lors des quarts de finale où l'on peut dire qu'ils ont littéralement explosé, encaissant 21 buts pour n'en rendre que 3. Si l'entente Evry/Viry a fait mieux qu'Evry la saison dernière (Viry n'étant pas en D2) leur performance lors des quarts fut certainement une grosse déception. A eux de continuer à progresser la saison prochaine.
Paris (FV) : Paris fut capable du meilleur, victoire à Clermont-ferrand (ils seront les seuls de la D2) et du pire en évitant de justesse la défaite chez eux face à la réserve de Rouen. Bref ils ont réussi à assumer leur statut de club historique de la capitale avec cette 2ème place de la première phase mais pas sans avoir fait preuve d'une certaine fébrilité. Notons que le club a eu le courage de s'engager avec lui aussi fort peu de renforts étrangers (le russe Kuzmin et . . . le mexicain Sierra). Il fut cependant terre d'asile pour de nombreux anciens pensionnaires de l'AC Boulogne Billancourt lui permettant d'avoir un effectif suffisant. Lors des 8ème de finale ils ont éliminé non sans mal les promus nordistes mais ils n’ont pu faire respecter la hiérarchie du tableau des play-offs face aux limougeauds. Maintenant ce club arrivera-t-il un jour à retrouver de l'ambition alors que maintenant plusieurs clubs d' Ile-de-France veulent affirmer leur prétention de club phare de la région.
Asnières : Ce club francilien a plutôt bien atteint son objectif sauf peut-être de séduire public et institutionnels. Il est vrai qu'avec une affluence moyenne de moins de 500 pour une des plus grande patinoire du circuit (1500 places) les Castors peinent tant à séduire que des bruits alarmistes nous faisaient craindre le pire pour leur avenir en D2 dans une ville pourtant pas spécialement riche en représentation national dans les sports collectifs. La saison prochaine ils devraient être présents mais arriveront-ils pour autant à conserver une ligne particulièrement talentueuse comme ce fut le cas cette saison avec Blackburn et Rheaume assurément parmi les bonnes pioches de ce championnat en matière de recrues ? Continueront-ils leur collaboration (licences bleues) avec Amiens ?
Villard de Lans : Pour les Ours cette saison devait être celle d'une certaine renaissance sportive et publique après une première saison en D2 qui a fait comprendre à ces anciens pensionnaires de la Magnus que cette division n'était pas une balade paisible. Si au niveau affluence ce n'est pas encore cela, on a cru bien que sportivement cela allait franchement le faire . . . jusqu'à ce quart de finale retour face à Amnéville. Car les Ours furent une des rares équipes dans la poule A à perturber le jeu des favoris Cergy-Pontoise et se classèrent second même s’il y a eu quelques performances plutôt moyennes. Favoris logique en quart, ils obtinrent un match nul sur les terres d'Amnéville laissant promettre une qualification des plus probables sur leur glace. Menant rapidement 2 à 0, les villardiens n'auront joué que 15mn et puis l'accident sportif : plus rien ne va et la porte grande ouverte pour l'exploit des visiteurs. Ce faux pas met bien sûr à mal le bilan sportif et peut être que la solution viendra d'un peu plus d'expérience, de maturité dans la balance d'un effectif jeune qui doit pouvoir prétendre à mieux à l'avenir.
Limoges : Pour leur 3ème saison en D2 incontestablement les Taureaux de Feu font maintenant partie des meubles de la division. Ils ont parfaitement réussi la succession de l'entraîneur Philippe Badin qui les fit accéder de nouveau à ce niveau, pour être driver par Thomas Etienne. Avec 8 arrivées pour 6 départs le renouvellement est juste suffisant pour renouveler sans mettre en cause les acquits. On obtient un bilan sportif des plus encourageants dans une première phase où ils se sont disputer avec Villard de Lans la seconde place de la poule, pour confirmer en play-offs avec une qualification en demi finale, une première depuis leur retour en D2. Las ils ne réussiront pas l'exploit (et la revanche par rapport à la première phase) de battre Cergy-pontoise. Mis en appétit, nul doute que la saison prochaine s'annonce chargée d'encore plus d'ambition.
Amnéville : Incontestablement ce fut l'équipe surprise de ce championnat. Certes on sentait ces Galaxians non dénués de talents et d'un bel esprit mais leur 6ème place en saison régulière ne laissait augurer un tel parcours. Battre Annecy c'était déjà remarquable, le partage des points chez eux face à Villard était des plus satisfaisants pour maintenir ce que l'on pensait, n'être qu'un semblant de suspense. Ils surent faire déjouer leurs adversaires pour se hisser en demi finale. Là ils surent poser sur leur glace quelques problèmes aux clermontois mais ils durent se résoudre à leur laisser la victoire pour ensuite céder plus largement dans la tanière des Sangliers Arvernes. Pour une équipe sans grand moyen le bilan 2015/2016 est des plus positif ; le plus dur sera peut être de confirmer la saison prochaine.
Cergy-Pontoise : Vu les épreuves qui attendaient les candidats à la montée, il était peut-être exagéré de dire que l'objectif premier des Cergypontains soit le titre même à demi avoué. Toutefois Les dirigeants se sont lancés dans une préparation à la montée dans un avenir proche avec l'ouverture de l'Aren'ice. La saison fut pour eux, plus une année de transition et de préparation des structures du club. Pour autant un titre aurait été un encouragement fort aux efforts déployés et les moyens en hommes mis en œuvre. Ils ont incontestablement dominé la première phase du championnat : 1er de leur poule, meilleure défense, 2ème meilleure attaque et 2 jokers parmi les 3 meilleurs compteurs du championnat. Ils sont arrivés en finale avec pour seule défaite, celle concédée lors de la première phase à Villard et l'avantage de recevoir pour le match retour. Ils ont buté dans la dernière ligne droite face à des auvergnats plus pugnaces qu'eux. Echec : oui ; déception : oui légitimement mais certainement pas une mauvaise saison car l'avenir du club loin d'être remise en cause se prépare toujours sur les mêmes ambitions et cette fois se sera bien la montée qui sera l'objectif premier, titre ou pas.
Clermont-Ferrand : Certes dans une moindre mesure qu'Amnéville, on peut parler là aussi de surprise. On peut même dire succession de surprises. La première, celle de terminer en tête de leur poule sans aucune évidence au départ. Les dirigeants avaient fait plutôt le pari de l'expérience en recrutant raisonnablement en qualité plus qu’en quantité (5 arrivées et 2 retours au club pour 8 départs). Des arrivées avec CV inspirants pour le moins le respect même si certains étaient sur une fin de carrière qu’un début, associé à un jeune gardien qui ne demandait qu’à s’exprimer dont la progression fut assez fulgurante. Par conséquent il était difficile d'afficher ouvertement des ambitions explosives. D'ailleurs pour le club l’objectif affiché consistait avant tout, à faire mieux que les saisons précédentes surtout passer le cap des quarts de finale. La seconde surprise fut l'intégration et l'adhésion rapides des joueurs du cru aux modes de travail de leur entraîneur et de ses compatriotes. Autre objectif avoué pour le club clermontois renouer avec son public de forts liens par un beau jeu et de belles victoires à la clé. Ce qui amena plus de 1700 personnes sur les demies et finales avec une moyenne de plus de 1000 sur les autres matchs de play-offs, une façon de renouer avec les beaux jours du hockey clermontois, le classant dans les douze plus grande affluence toutes divsions confondues.
Néanmoins, tout le monde s'accordant à juger la poule A plus relevé, les Sangliers Arvernes faisaient toujours figure d'outsiders. La défaite concédée à Asnières en quart de finale, finalement sans conséquence, semble d'ailleurs confirmer cette impression. Mais battre Clermont dans son antre devant près de 2000 supporters qui poussent son équipe ce n'est pas évident et en finale les Jokers sont repartis avec un passif de 3 buts loin d'être insurmontable.
Est-ce la pression ou la volonté et l'esprit de corps des auvergnats ? Toujours est-il que loin d'assumer une victoire leur assurant une belle sur leur glace, les Cergypontois laisseront filer un titre tant espéré en se faisant tordre le coup par des auvergnats bien déterminés avec à leur tête un genre de Vercingétorix qui a su les mener vers une grande victoire et un titre glorieux ecrivant un nouveau chapitre dans le livre d’histoire du hockey clermontois et du sport auvergnat.
Match de barrage pour la D1 - Epilogue de la saison :
Il était difficilement imaginable pour les clermontois de ne pas fêter l'événement et enchaîner aussi rapidement avec le match d'accession face à Courbevoie, même dans une patinoire remplie jusqu'aux cintres, Cela relevait de la gageure. Les Coqs venaient pour sauver leurs têtes et ils y sont parvenus sans peine à Clermont-Fd, puis un peu plus difficilement chez eux.
Ce bilan n'est que la trace d’une infime partie d’un championnat de plus en plus relevé dans lequel faire sa place n'a rien d'évident. Pour certains clubs il est de plus en plus dur de rivaliser avec les uns et les autres et pour lesquels avoir le budget conséquent pour vivre, voir même survivre n'a rien d'une sinécure. C'est pour cela que les inter saisons sont de plus en plus mouvementées avec leurs propres péripéties et à ce jour si certains clubs savent que tout baigne pour eux, l’avenir de certains est des plus obscures... C'est sans doute pour ça que pour la saison 2015-2016 une fois de plus seuls 18 clubs ont pu disputer ce championnat de Division. Alors que nous réserve la saison 2016-2017...
|