Après une qualification exceptionnelle à Marseille, les bélougas sont proches d'une remontée en D1. Pour cela, les hommes de Eddy Martin-Whalen vont devoir faire face aux Vipers de Montpellier qui sortent vainqueurs des Ours de Villard (2 matchs à 0). Le match de ce soir s'annonce très tendu dans ce derby de l’Occitanie. Pour rappel, les deux équipes se sont affrontées de nombreuses fois cette année (préparation estivale, CdF, saison régulière). C'est donc une série (au meilleur des 3) entre 2 équipes qui se connaissent très bien pour une place en finale. Le match de ce soir se joue à guichet fermé, et La Meute ( groupe de supporters des Vipers) a fait le déplacement.
33 minutes dont 5+20 à Saint-Andre contre Toulouse-Blagnac
22 minutes dont 10 à Bozik contre Montpellier
Demie-Finale Match 1
Dans une patinoire survoltée, le coup d'envoi est remportée par les Montpelliérains qui se projettent immédiatement vers l'avant sans résultat. Les deux équipes se testent mais Montpellier semble avoir un léger avantage technique. Cependant au bout de une minute Eddy Martin-Whalen est proche d'ouvrir le score, le palet frôle la cage, Bozik étant couché. Quelques secondes après cette tentative, Toulouse obtient son premier jeu de puissance après un retard de jeu. Le power-play est bien installé, mais le portier adverse sort ses premiers arrêts de match. Grâce à cette supériorité, Toulouse domine ce début de match, Kubis est alors peu sollicité. Cependant, sur une contre attaque Montpelliéraine, Nathan Medeiros lance un tir au niveau du cercle droit, le palet rebondit sur l'épaule de Kubis, pour enfin terminer sa course dans les filets (0-1 07:09).
Photographe : Nathalie Quadriga
Les bélougas sont touchés mais n'abdiquent pas, ils sont cependant assez brouillon, ce qui laisse aux visiteurs un premier jeu de puissance pour cinglage. La séquence supériorité des Vipers est extrêmement bien réalisée, laissant très peu d'espace aux défenseurs, tout en se refermant vers la cage de Kubis qui ne peut arrêter la tentative de Michal Dian qui permet à son équipe de mener 2-0 après seulement 9 minutes de jeu (0-2 08:56).
La défense blagnaco-toulousaine semble commencer à douter et n'est pas très sereine. Heureusement que les bélougas obtiennent un second PP, assez bien installé sur la première minute, mais les locaux se heurtent à un Bozik excellent, permettant à ses défenseurs de facilement se dégager la minute suivante. Les Toulousains semblent jouer avec énormément de pression, mais doivent se réveiller en attaque et en défense si ils veulent remporter ce match. Les 20 dernières secondes de ce tiers sont à l'avantage de Montpellier qui obtient à son tour un 2ème PP après une charge avec la crosse de Johan Saint-André
Photographe : Nathalie Quadriga
Le second acte de ce match commence avec un peu de retard à cause de problèmes de glace devant la cage de Bozik. Finalement le jeu reprend avec une bonne fin de power-play pour Montpellier, qui est tout proche d’assommer les locaux par l’intermédiaire de Medeiros ratant de peu le cadre. Toulouse revient bien sur la glace, mais les problèmes du premier tiers sont toujours visibles, cependant ils arrivent peu à peu à développer leur jeu. Après l'envoi de Milan Varga en prison, les locaux bénéficient d'un 3ème jeu de puissance, mal exploité une nouvelle fois...
Après une charge assez violent, Maximilien Tromeur reste au sol quelques secondes, avant de partir en prison (pour charge incorrecte). A ce même moment, Johan Saint-André prend 20'+5' de pénalité pour une charge contre la tête. Le jeu passe donc en 4 contre 3 pendant une petite minute. Mais un peu avant la mi-match, Aki Vainio libère Jacques Raynaud et redonne espoir aux siens en inscrivant un but (1-2 6:34).
Sur l'action suivante, sur une grosse erreur défensive de Kotilainen, Montpellier reprend 2 longueurs d'avance grâce à Jaromir Florian (1-3 08:05).
Montpellier -encore- en power-play, est patient, et aggrave le score par l'intermédiaire de Petr Janecka qui glisse le palet sous les jambes de Kubis (1-4 9:34).
Montpellier est clairement au dessus dans ce match et profite pleinement des 5 minutes de prison de Johan Saint-André. Les locaux ont du mal à se relever de ces 2 buts pris... Après la mi-match, les bélougas se font à nouveau pénaliser. Kubis sort de nombreux arrêts et semble sauver les siens d'un 5ème but, mais Jan Dlouhy dévie subtilement le palet, permettant à Montpellier d'être quasiment assuré d'une victoire (1-5 13:23).
La fin de tiers est assez calme malgré un nouveau jeu de puissance des locaux
Photographe : Nathalie Quadriga
Les deux équipes retournement sur la glace pour les dernières 20 minutes du match. Eddy Martin-Whalen se prend un coup de crosse contre le nez, ce qui le laisse au sol, avant de se relever avec une grosse marque sur le nez. Montpellier joue facile en cette fin de tiers : les joueurs cherchent à s'économiser pour les prochains matchs... Toulouse en profite pour essayer de recoller au score, mais les passes sont imprécises et le jeu est trop haché...
Montpellier bénéficie de son dernier power-play de la soirée, mais Kubis arrête toutes les tentatives adverses. Le jeu devient de plus en plus calme, perd en intensité : les bélougas -découragés- ne peuvent rien faire face à la muraille Bozik qui est irréprochable ce soir. Krukoff décoche un tir depuis le cercle gauche, mais trouve la transversale à son plus grand regret.
Les bélougas assiègent la cage montpelliéraine, mais les visiteurs ne paniquent pas et sortent logiquement les vainqueurs de cette confrontation.
Photographe : Nathalie Quadriga
Les montpelliérains sont proches de la montée en D1 après leur victoire de ce soir. Ils ne leur manquent plus que une victoire à domicile avant la promotion. Les bélougas auront la lourde tache de s'imposer 2 fois à Vegapolis la semaine prochaine... Ils en sont capables : ils ont déjà réussi à battre l'ogre Marseillais dans leur antre. Pour cela il va falloir retrouver la dynamique acquise dans les premiers tours de ces play-offs (face à Meudon et Marseille).
Les 3 étoiles de Hockey Hebdo :
* Mojmir Bozik
** Jan Dlouhy
*** Aki Vainio/Eddy Martin-Whalen
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