Match retour de ces demi-finales de play-offs de division 2 ce soir à Vegapolis, avec déjà un parfum de division 1. En effet, en cas de victoire, les Vipers peuvent retrouver l’échelon supérieur 4 ans après l’avoir quitté. Pour les Bélougas de Toulouse, il faudra réaliser deux exploits d’affilée pour atteindre la finale, après avoir perdu 5 - 1 la première manche à domicile la semaine passée.
Le match démarre fort, les joueurs des deux équipes étant sur-motivées par l’enjeu mais également par le public venus en nombre ce soir à la patinoire Vegapolis, qui affiche d’ailleurs complet. Et dans ce derby d’Occitanie, ce sont les locaux qui vont frapper très vite : à 3’10 Michal Dian réceptionne un palet de Maximilien Tromeur derrière la cage toulousaine et glisse le palet à Jaromir Florian, qui trompe Filip Kubis.
On se dit alors que c’est le pire scénario possible pour les visiteurs, quand on connait la solidité de la défense héraultaise cette saison. Pourtant les Bélougas vont rapidement avoir l’occasion de revenir dans le match, avec trois pénalités consécutives à l’encontre des Vipers (à 6’53, 8’40 et 12’27). La défense fait le dos rond et Mojmir Bozik parvient à déjouer les tentatives de tirs des Toulousains.
La quatorzième minute de ce match va sans doute être un tournant, puisque les visiteurs vont à leur tour écoper de deux pénalités coup sur coup (à 14’22 et 14’47). A 5 contre 3, les Montpelliérains se montrent patients, en faisant circuler le palet et cela va finir par payer : à 16’35 Jan Dlouhy trouve Michal Dian seul au second poteau. Ce dernier bute sur Filip Kubis mais Nathan Medeiros récupère le palet et profite que le gardien toulousain soit couché pour envoyer le palet au fond des filets.
En toute fin de période les Bélougas vont se créer leur plus belle occasion de la période. Sur un palet mal dégagé par la défense montpelliéraine, Baptise Ylonen récupèrent le palet mais Mojmir Bozik parvient à repousser le tir. Le joueur toulousain chipe le palet avec sa crosse et l’envoie au fond des filets, mais l’arbitre ayant déjà sifflé, le but sera logiquement refusé.
Photo Joris Roulph
Fin du 1er tiers : Montpellier 2 - 0 Toulouse
Dès l’entame du second acte, on sent bien que Toulouse est prêt à lancer ses dernières forces dans la bataille pour revenir un score, et tenter de décrocher un 3ème match. À 24’44, ils vont avoir une nouvelle possibilité d’évoluer en supériorité numérique suite à une pénalité à l’encontre du capitaine Ivan Bohin. Mais encore une fois cette supériorité ne donnera rien.
La partie s’équilibre, Toulouse a globalement la possession du palet mais les Montpelliérains gèrent leur avance de deux buts. A 31’46 les locaux vont même parvenir à aggraver le score : suite à un dégagement interdit, Nathan Medeiros remporte la remise en jeu dans le camp toulousain et décale Michal Dian. Ce dernier décoche un tir qui vient se loger dans la lucarne de Kubis.
À 3-0, le score semble déjà plié et les Bélougas un peu résignés. Les esprits s’échaufferont un peu en fin de période, avec 2 minutes pour Jaromir Florian et Eddy Martin Whalen après la sirène.
La plus grosse voix de Végapolis
Fin du 2ème tiers : Montpellier 3 - 0 Toulouse
Durant le dernier tiers, le rythme du match retombe, les locaux n’ayant plus qu’à gérer leur avance confortable à la table de marque. Et alors qu’on approche de la fin de la rencontre, les Toulousains plus timides depuis plusieurs minutes vont enfin trouver la faille : Marvin Krukoff, bien décalé par Eero Kotilainen, lance un shoot puissant qui trompe Mojmir Bozik à 53’15.
Ce but donne un sursaut d’espoir aux Bélougas qui vont se jeter sur le but adverse. À 2 minutes du terme du match, Toulouse demande un temps mort. On comprend alors que le gardien va être retiré pour tenter le tout pour le tout.
Espoir de courte durée puisqu’à 59’02, Jan Dlouhy récupère le palet, Jaromir Florian décale Nathan Medeiros, qui envoie le palet dans le but vide depuis la ligne bleue.
Photo Sandie Combe
Fin du 3ème tiers : Montpellier 4 - 1 Toulouse
Les Montpelliérains ont profité d’une ouverture du score très tôt dans le match pour lancer parfaitement les débats. Par la suite, l’expérience des joueurs a fait la différence, comme au match aller. Toulouse n’aura pas démérité mais n’avait vraisemblablement les armes pour réaliser le même exploit qu’au tour précédent contre Marseille, surtout si on tient compte de la montée en puissance des Vipers depuis l’arrivée du coach Serge FORCIER à l’automne. Après une grosse désillusion au même stade la saison dernière, les Vipers retrouvent la division 1 pour le plus grand bonheur de leur public et des joueurs cadres ayant connu la descente en division 3.