Samedi 24 février, le Palais Omnisport de Marseille Grand Est était le théâtre du match 2 d’un huitième de finale de Division 2. La rencontre opposait les Spartiates de Marseille (1er poule Sud) aux Français volants de Paris (8e poule Nord).
Comme dans tout sport, dès que Marseille affronte Paris la foule se déplace, et c’est quelques 3.200 spectateurs qui sont venus assister au match. Après un match 1 difficilement gagné par les Sudistes, le retour s’annonce prometteur. Novotny est lui toujours absent.
Dès l’entame les deux équipes jouent physique. Le jeu est assez haché mais les deux camps tentent d’imposer leur rythme et leurs tactiques. Poussés par leur public, les Marseillais prennent progressivement le jeu à leur compte. Une première pénalité va arriver rapidement contre les Volants. Première supériorité et les locaux ne se font pas prier : parfaitement servi par Logozzo, Vrtek le sniper marseillais ajuste Brunetti et ouvre la marque. (1-0).
Ce premier but fait exulter le public, les visiteurs eux ont une motivation qui s’en retrouve décuplée. Chacun se donne sans retenue sur la glace et assez vite les arbitres doivent intervenir pour calmer les esprits. McNaughton et Vigezzi sont envoyés en pénalité pour tempérer cette première échauffourée. Le jeu se poursuit et les sanctions pleuvent dans tous les sens, les bancs des pénalités sont pleins et c’est dans les dernières minutes du tiers que le jeu se débloque. En fin de supériorité numérique, le duo canadien du MHC tire à la cage, Brunetti repousse sur Vrtek qui double la mise. (2-0).
Ce deuxième but à deux minutes de la fin du tiers met un coup aux Parisiens qui ont du mal à encaisser. Mais le pire arrive à quelques secondes de la fin du tiers quand le capitaine marseillais Nicolas Deshaies vient tripler la mise. Coup dur pour Arnaud Mazzone et ses hommes. (3-0).
Un premier tiers haché mais globalement dominé par les provinciaux. Avec de nombreuses pénalités de part et d’autre c’est en prison que les équipes ont le plus brillé. Au niveau des tirs on observe une nette domination marseillaise.
Tirs
Marseille : 15 / Paris : 4 Pénalités
Marseille : 14 minutes / Paris : 14 minutes
Photographe : Yves Le Guillerm
Au retour des vestiaires les Parisiens mettent le pressing très haut sur les Marseillais qui jouent en contre, Delecour face à deux adversaires dégage le palet hors de la glace et met fin à cette période de domination parisienne. Et c’est Drzik le vétéran marseillais qui vient enfoncer une nouvelle fois les Volants. Il reprend un tir contré pour le quatrième but marseillais. (4-0).
Par la suite le jeu reste encore accroché à la suite de mauvais gestes récurrents de la part de certains joueurs. Les pénalités continuent de tomber et ce sont les Spartiates qui sont le plus souvent sanctionnés. Le salut des Parisiens viendra après la demi-heure de jeu avec Axel Benet qui vient conclure un parfait contre des hommes de la capitale pour le premier but des Français Volants dans ce match. (4-1).
Dans la minute qui suit Mazzone, l’entraîneur-joueur francilien, commet à son tour un retard de jeu. En infériorité numérique, les visiteurs ne résistent pas longtemps et Lanceleve profite d’un bon travail des siens pour marquer de loin entre les jambes d’un Brunetti totalement masqué et impuissant sur l’action. (5-1).
Rapidement après le but les Parisiens sont de nouveau pénalisés mais très vite le jeu s’équilibre puisque Marseille va suivre peu après. Ces pénalités successives desservent le jeu et on ne reverra pas de buts dans ce tiers.
Moins dominateurs qu’au premier tiers, les Spartiates ont tout de même réussi à alourdir le score. Pour autant ce sont les Français Volants qui ont été les plus disciplinés dans cette période.
Tirs
Marseille : 11 / Paris : 9 Pénalités
Marseille : 12 minutes / Paris : 10 minutes
Photographe : Yves Le Guillerm
Avec 4 buts de retard, les visiteurs vont avoir du mal à remonter dans ce troisième tiers mais rien n’est joué surtout que les Volants démarrent en supériorité numérique.
Par la suite, ce sont les Spartiates qui se retrouvent à leur tour en supériorité numérique. Et rapidement c’est une nouvelle fois qu’on retrouve Vrtek à la conclusion d’un bon mouvement de ses compères Westerlund et Drzik. Blasband, rentré au début du troisième tiers, aura tenu 7 minutes avant d’encaisser un but. (6-1).
Ce nouveau but assomme les Parisiens qui se contentent d’assurer leurs sorties de zone. Koutsky relance rapidement et après plusieurs tentatives Garnier a un éclair de génie et il vient aggraver le score une nouvelle fois. Le portier marseillais est crédité d’une passe sur le but. (7-1).
Pour ne rien arranger au calvaire parisien, Vigezzi est une nouvelle fois pénalisé permettant aux Marseillais de se réinstaller devant la cage francilienne. En quelques secondes les locaux trouvent la faille. McNaughton bien servi allume depuis la bleue et s’invite dans la liste des buteurs du soir. (8-1).
Avec 7 buts d’avance à dix minutes du terme, l’issue de la rencontre est pliée. Ax, discret ce soir, inscrit son nom sur la feuille de match en écopant d’une pénalité. Les Parisiens soutenus par la dizaine de supporters ayant fait le déplacement retrouvent alors de l’énergie et après 50 secondes de supériorité, Queiros vient réduire l’écart. (8-2). Les Français Volants sauvent l’honneur en marquant une deuxième fois.
Par la suite, les Marseillais se refont pénaliser et Villiot est même exclu pour une faute inutile. Au même moment Benet est sanctionné de 2 minutes. A 4 contre 4 il y a des espaces mais aucune équipe ne trouve la faille. Fratangelo, principal instigateur de toutes les bagarres du soir, est une nouvelle fois sanctionné. Et à 4 contre 3 McNaughton fait encore parler sa force pour un remake de son but précédent. (9-2).
Les trois dernières minutes n’amèneront pas d’action notoire et les Spartiates se qualifient pour le tour suivant en se rassurant.
Tirs
Marseille : 4 / Paris : 11 Pénalités
Marseille : 33 minutes / Paris : 8 minutes
Photographe : Yves Le Guillerm
Le score final reflète assez bien la physionomie du match. Les locaux ont su profiter de l’affluence record pour mettre à mal les Parisiens. Pris dans le jeu les visiteurs ont tenté de hacher le match sans y parvenir. Avec 90 minutes de pénalités distribuées dans cette rencontre, les arbitres ont eu beaucoup de choses à gérer et ils y sont parvenus haut la main.
Et les 3 200 spectateurs ont su animer ce match d’une manière admirable sans qu’aucun incident ne soit à déplorer.
Les étoiles du match :
* Jozef Drzik, le vétéran marseillais a su faire un match solide aussi bien offensivement que défensivement.
** Vladislav Vrtek, le sniper marseillais a encore frappé, 5 points de plus au compteur et deux lucarnes nettoyées pendant le match.
*** Jordan McNaughton, à l’image de son compère de bloc McNaughton, a eu un apport très important dans le jeu.
Mention spéciale à Joris Cella le défenseur marseillais. Présent depuis la création du club, il joue peu cette saison mais il vient de passer le cap des 100 rencontres disputées avec le MHC.
Puisque rené malville est une personnalité appreciée du club des spartiates, faut aller regarder sa minute sur le phoceen pour entendre ses dires si les arbitres sont toujours irreprochables quand ils distribuent des cartons ou des penalites pour le hockey, PLUS QUE DE RAISON!! faut l'entendre dire "s ils ont bien geré le match haut la main" avec son franc parlé moi je reste bien plus mesuré..... meme si je partage ses dires....CAR LE PROBLEME EST BIEN LA , DANS TOUS SPORTS QUEL QUI SOIT UN ARBITRE GERE T IL BIEN UN MATCH EN SANCTIONNANT TROP LES JOUEURS??? VOIRE EN NE SANCTIONNANT PAS CERTAINS COMPORTEMENTS HONTEUX SUR LA GLACE COMME INDIQUE CI DESSUS!!POUR MA PART C EST NON!!!
teuf13 a écrit
le 03/03/2018 à 17:47
CE N'EST PAS EN DISTRIBUANT DES PENALITES A TOUR DE BRAS QUE LES ARBITRES ARRIVENT A GERER UN MATCH!! C EST PLUTOT UN AVEU
DE FAIBLESSE OU LES ARBITRES N'ARRIVENT PAS A CANALISER LA NERVOSITE DES JOUEURS! ET LES PENALITES NE FONT QUE RENFORCER L'ANEMOSITE DES JOUEURS ET ONT L'A BIEN VU CELA SUR LA GLACE!
les arbitres de cette rencontre n'ont donc pas ete bon du tout et n'ont pas du tout été a la hauteur des debats, C'EST EN TOUT CAS LE SCENARIO QUI SE DEGAGAIT DES TRIBUNES!!!
en voyant des adversaires poursuivent des spartiates POUR CHERCHER L'AFFRONTEMENT!!!