Dernier match de la saison pour ces deux équipes de division 2. Une affiche entre Toulouse et Avignon : deux équipes qui se sont rencontrées la semaine dernière (sur une victoire 3-2 des Bélougas), et deux fois en saison régulière (avec 2 victoires Toulousaine).
Arbitres : M. Peignault assisté de MM. Honoré et Donat-Magnin
Buts : Toulouse-Blagnac : 02.50 Alexis Codevelle (ass Marvin Krukoff et Eddy Martin-Whalen) ; 03.40 Pierre-Luc Champagne ; 24.17 Alexis Codevelle (ass Rémi Doroginsky et Eddy Martin-Whalen) ; 28.35 Léo Martin Naeger (ass Thomas Eischen et Maxime Faup) ; 31.06 Léo Martin Naeger ; 31.41 Johan Saint-André ; 35.58 Toomas Veijola ; 46.58 Thibaut Buils (ass Pierre-Luc Champagne et Sébastien Pommier) ; 52.08 Alexis Codevelle (ass Eddy Martin-Whalen et Rémi Doroginsky) ; 54.46 Johan Saint-André (ass Maxime Faup et Flaury Bermond) ; 55.45 Thomas Saint-André (ass Eddy Martin-Whalen et Thibaut Buils) ; 56.13 Rémi Doroginsky (ass Eddy Martin-Whalen et Alexis Codevelle) Avignon : ; 19.43 ; 25.12 Jérémy Malaval ; 40.32 Jérémy Malaval (ass Alban Janny)
Le match de ce soir est sans enjeu : les Bélougas sont assurés de terminer premier de leur poule de maintien (avec 5 victoires en autant de matchs), synonyme de maintien, alors que Avignon termine avant dernier et se voit reléguer en D3. Cette dernière sortie n'a donc aucune importance si ce n'est « sauver » l'honneur des Castors après une saison difficile ou bien réaliser un sans faute pour les locaux en enchaînant une 6ème victoire consécutive en play-down.
Photographe : Nathalie Quadriga
La première mise au jeu est remportée par les locaux qui partent s'installer en zone offensive, mais les visiteurs récupèrent rapidement le palet, et se procurent les premiers tirs. Le début de rencontre est assez équilibré, mais Toulouse obtient un premier jeu de puissance: Petr Kobes quitte les siens pendant 2 minutes pour retenir. Le power-play s'organise, petit à petit et Toulouse commence à tirer à la cage. Sur un rebond laissé par Julien Guimonneau, Alex Codevelle pousse le palet au fond des filets (1-0 17:10).
Avignon réagit rapidement avec Kobes qui part en contre, mais Filip Kubis le stoppe. Quelques secondes plus tard, Pier-Luc Champagne récupère le palet, et tire du milieu de la glace. Son tir heurte le montant, et termine dans les buts (2-0 16:20).
Photographe : Nathalie Quadriga
Les visiteurs sont déjà obligés de courir après le score au bout de 4 minutes de jeu. Ils obtiennent une supériorité numérique, et se procurent de nombreuses occasions, mais Kubis est infranchissable pendant ces 2 minutes. La suite de la rencontre est dominée par Toulouse, mais Avignon se crée quelques contres non dangereux... A 6 minutes de la fin du tiers, Thomas Richard se retrouve au sol après un contact contre la bande, il sort sous les applaudissements du public. Les locaux gèrent tranquillement la fin de match, mais à 17 secondes de la fin, Kobes voit son tir dévié par Ryo Miyazaki qui redonne espoir à son équipe (2-1).
Dès la sortie des vestiaires, Johan Saint André s'empare du palet, et commence à dribbler tout les Castors y compris le gardien, mais un magnifique réflexe de Guimonneau empêche le palet de franchir la ligne, en l’arrêtant de la crosse. Quelques secondes plus tard, Avignon obtient un jeu de puissance. Cette phase de jeu est plutôt bien menée par les visiteurs, mais il reste toujours un but d'écart. Rémi Doroginsky s'échappe par la droite par l'intermédiaire de Veijola, avant de servir Alexis Codevelle qui redonne deux buts d'avance aux locaux (3-1 15:43).
Suite à ce but les Bélougas entament une grosse phase de jeu en mettant beaucoup de pression. Mais sur un contre Jeremy Malaval réduit l'écart, assisté de Petr Josefus (3-2 14:48).
Toulouse se procure un jeu de puissance qui est rapidement convertit en but grâce à un super slap-shot de Léo Martin (4-2 11:24).
Photographe : Nathalie Quadriga
Une minute plus tard, une phase de 4 contre 4 est mise en place, dominée par les locaux : Après un gros travail de Johan Saint-André sur la droite, Léo Martin s'offre un second but (5-2 10:19).
Avignon n'y est plus... Johan Saint-André dribble toute la défense avec un joli geste technique et fait craquer Guimonneau en lui inscrivant un sixième but (6-2 8:19).
Johan Scanff s'occupe donc de la cage Avignonaise, il réalise quelques arrêts avant de se prendre un premier but : en power-play, au centre de la glace, Veijola tire un gros slap-shot qui termine dans la lucarne (7-2 5:37)
Avec 6 buts inscrits dans cette période, les joueurs rentrent aux vestiaires avant d'entamer l'ultime tiers de la saison.
Pour ces dernières 20 minutes, Benoît Pourtanel laisse jouer Anthony Combes dans les cages des locaux. Une action un peu ambitieuse : au terme d'une action collective, et d'un premier tir de Malaval, Combes s'incline (7-3 19:28).
Ce but relance les castors qui jouent beaucoup mieux que pendant le début du match, mais la fatigue se sent et Toulouse passe à la vitesse supérieure : après cinq minutes de jeu, Thibaut Buils alourdit le score (8-3 16:29).
Au grand bonheur des supporters, Toulouse marque par 4 fois (Codevelle, J Saint-André, T Saint-André, et Doroginsky) en l'espace de 5/6 minutes (12-3 03:47).
Il reste plus que quelques minutes avant la fin de la saison, et une dernière bagarre éclate : elle oppose Thomas Eischen façe à Alban Janny, qui est calmée par les arbitres.
La sirène sonne, la saison est terminée
Photographe : Nathalie Quadriga
Un début de match assez serrée avant que les Bélougas prennent le dessus et assommant ainsi des Castors qui auront vécu un véritable calvaire du début à la fin de la saison. Les locaux réussissent donc à terminer 1er de leur poule de maintien avec 0 défaites. Avignon termine avant dernier et est donc relégué. Il faut donc profiter de l'intersaison pour que ces deux équipes se restructurent : Toulouse veut avoir les premiers rôles en D2, alors que Avignon va avoir à cœur de remonter en D2.
Enfin chez les Bélougas annoncent que Alex Codeville quitte l'équipe après de longues années de loyaux services : 256 matchs sous le maillot blanc et noir. Il quitte Jacques Raynaud sous une ovation du public