Avant le déplacement à Caen, le club des
Renards d'Orléans restait sur une très bonne série de 6 victoires commencée le 6 novembre dernier contre le leader invaincu du groupe B,
Valenciennes. Performance haut de gamme, match référence même pour les joueurs de Gilbert Ledigarcher qui s'étaient imposés 4-3 (
retrouvez notre compte-rendu). Cette victoire a donné de la confiance à cette formation qui allait enchaîner la semaine d'après avec une victoire dans le "derby" contre
Tours, avec une nette et incontestable victoire 10-2 dans un match tendu, avec une avalanche de pénalités dans le dernier tiers. On notera la complicité toujours parfaite entre
Michal Macko et
Radovan Horvath qui se trouvent les yeux fermés sur la glace.
Le mois de décembre commence avec un succès à
Boulogne contre l'
ACBB 7-2. Le score est large mais il faut attendre le dernier tiers pour voir les écarts se creuser puisque les Orléanais marquent 4 fois (
Macko, Horvath deux fois
et
Burger) en l'espace de 9 minutes pour sceller le résultat. La trêve approche et il reste un match à jouer contre
Courbevoie. Nouvelle victoire des pensionnaires de la
patinoire du Baron sur la marque de 13-3. Les joueurs peuvent passer les fêtes au chaud avant d'attaquer 2016.
L'année commence fort avec une double confrontation (en back to back) contre
Dunkerque. La défense de l'équipe nordiste n'est pas la plus solide du championnat et elle va encaisser 30 buts en deux rencontres (12-2 et 18-5). Les attaquants orléanais sont particulièrement inspirés : 16 points pour
Horvath, 16 points pour
Macko, 9 pour
Lateule et 6 pour
Jones. Deux belles victoires donc mais à relativiser face à au niveau de l'opposition.
Une défaite logique à Caen
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| Christophe Bourienne |
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Le week-end dernier l'équipe se déplacait donc à
Caen pour un match important dans l'optique d'une potentielle qualification pour la phase finale. Les
Renards se déplacent donc à la
Patinoire de Caen La Mer qui sonne creux pour cette partie (85 spectateurs seulement) et les joueurs du Loiret sont privés de quelques éléments en défense (comme
Victor Voza) qui n'est déjà pas le secteur le plus fourni cette saison. Dans le premier tiers, les Caennais prennent le match à leur compte et les visiteurs ont bien du mal à faire face à cette équipe bien décidée à remporter cette partie. Ce sont d'ailleurs les locaux qui ouvrent le score après 9 mn de jeu par
Raphael Mezie. C'est le premier but encaissé par
Peter Veselovsky, qui va vivre une soirée plutôt difficile. En effet, dans la foulée de ce but, les joueurs de
Martial Janil vont marquer deux nouveaux buts par
Miquelot (9.37) et
Gomont (10.28). 3-0 pour Caen, la partie commence très mal pour les Renards.
C'est sur une phase d'avantage numérique que les Orléanais vont revenir dans ce match grâce à un but de
Michal Macko (17.30). Fin du T1 sur le score de 3-1.
Changement de physionomie dans le second tiers avec une équipe d'Orléans qui est revenue du vestiaire avec des ambitions. Il ne faudra que 2 minutes à cette formation pour revenir au score puisque
Horvath (21.00) puis
Bedecs (21.51) remettent les 2 formations à égalité. 3-3 mais égalisation de courte durée dans la mesure où Caen reprend l'avantage au score moins de 30 secondes plus tard (22.18) par
Roch Chevalier.
Difficile pour les
Renards de se remettre de ce but. Ils n'arrivent pas à marquer ce petit but pour égaliser de nouveau et, pire encore, encaissent deux buts en fin de tiers médian par
Chevalier (35.12) et
Dubourg (37.27). D'habitude très bon et capable de parades exceptionnelles, le portier des Renards vit une soirée compliquée, n'étant pas exempt de tout reproche sur les buts encaissés par son équipe. C’était un jour "sans" comme il en arrive parfois aux meilleurs gardiens de hockey.
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Dans le dernier tiers, les buts s'enchaînent pour les locaux qui marquent 5 fois dans les 20 dernières minutes du match dont 3 fois (
Guizet, Bigot, Feret) dans les 5 premières minutes. Orléans s'incline finalement lourdement 11-3 face à une équipe supérieure qui a mis de l'impact physique tout au long du match.
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| Christophe Bourienne |
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Gilbert Ledigarcher :
On restait sur une bonne série de 6 matchs sans défaites et on a abordé la rencontre sérieusement. L'équipe s'attendait à un match difficile face à un bon adversaire qui dispose de trois gros blocs et qui nous a pressés dès le début du match. Ils ont mis un pressing constant, nous ne pouvions pas sortir les palets et le score de 3-1 aurait pu être plus lourd à la fin du T1. On revient bien dans le T2 mais le but du 4-3 nous fait mal. C'est dommage, nous étions revenus avec d'autres intentions, avec la volonté de montrer ce dont nous étions capable.
Au final, la défaite est logique bien que l'on ne fasse pas un mauvais match. Caen est une belle équipe qui joue bien au hockey et finalement on aura fait illusion. (Sur la performance de Veselovsky) J'ai une confiance absolue dans mon gardien qui est un gros travailleur sur et hors de la glace. Il a eu des sauts de concentration, ça arrive et cela ne remet pas en cause les bonnes prestations de sa saison.
Il reste deux matchs, on va finir la saison mais on ne peut pas espérer être dans les deux premiers en prenant autant de buts (57 ndlr).
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