Les Ukrainiens, plus habiles techniquement, ne tardent pas à ouvrir la marque par Varlamov qui, de près, loge le palet entre les jambières du portier transalpin (03.53 / 0-1 Varlamov ass Kochetkov).

Photographe : Pascal Longuemare

Les Italiens sont complètement dépassés et il faut attendre la mi-tiers pour qu’enfin ils adressent leur premier tir sur la cage ukrainienne sans réel danger pour le portier.
La domination des hommes de l’Est est sans partage.
En fin de tiers, Asiago se montre plus entreprenant sur la cage mais pèche par maladresse ou tout simplement par l'aisance de la défensive ukrainienne.
Sur une ultime supériorité pour Donetsk, le palet circule rapidement de crosse en crosse pour finir au-delà de la ligne, sur tir précis de Dubrovin idéalement placé dans le slot (19.15 / 2-0 Dubrovin ass Dydykin et Kochetkov).

Un tiers que dominent outrageusement les Ukrainiens qui pourtant jouent sur un rythme de sénateur. Sans un sursaut des Italiens, l’addition risque d’être très lourde.
 

Ce début de second tiers voit offrir à Asiogo un double avantage numérique pour recoller au score mais Donetsk tient bon, le gardien étant très peu sollicité. Les supériorités se suivent pour les Italiens qui se heurtent au gardien Goryachevskikh qui fait office de vrai rempart.

Photographe : Pascal Longuemare

Les Italiens ont du cœur et de l’orgueil... marre de se faire marcher dessus, ils réagissent fort bien. Le palet est sur le côté droit dans la crosse de Borelli qui, par un tir soudain, puissant et précis se loge dans la lucarne gauche (26.00 / 1-2 Borelli ass Bentivoglio).
Joie de courte durée puisque 30 secondes après, Donetsk reprend deux buts d’avance. Le palet est devant la cage d’Asiago, l’adresse ukrainienne fait mouche grâce à Shafarenko complètement esseulé (26.30 / 1-3 Shafarenko ass Donika).
Ce tiers, bien plus équilibré par l’activité des Italiens, nous offre un bon match. Activité Italienne donc qui va être récompensée de fort belle manière par un second but. Au départ, Benetti s’empare du palet côté gauche passe derrière la cage et, arrivé au poteau droit, sert Ulmer à deux mètres qui, de volée, propulse la rondelle au fond des filets (30.06 / 2-3 Ulmer ass Benetti).
Asiago est bien mieux mais, par manque de concentration, se fait une nouvelle fois piéger. Grieco, le portier Italien, ne peut que repousser le tir de Yegin, le rebond est profitable à Shafarenko qui fait tinter la cloche (35.44 / 2-4 Shafarenko ass Yegin et Materukhin).

Un tiers que les Italiens auraient dû remporter tant leur différence de jeu entre les deux tiers était flagrante. Le réalisme des Ukrainiens est digne des grandes équipes.
 

Un dernier tiers avec des Italiens qui n’ont plus rien à perdre et qui le font savoir aux Ukrainiens en jouant plus physique, d’où une grande activité dans leur zone offensive.
Donetsk gère son acquis et joue en contre. Asiago confond parfois physique et dureté ce qui, à ce niveau de compétition, ne pardonne pas.

Photographe : Pascal Longuemare

Doublement puni pour une minute pleine, il ne faut pas plus de neuf secondes pour que les hommes de l’Est ne transforment l’offrande du corps arbitral.
Tout en une touche de palet, Dubrovin, plein axe à la bleue, sert Kochetkov au poteau gauche qui remise pour Varlamov dans le slot qui conclut (53.51 / 2-5 Varlamov ass Kochetkov et Dubrovin).
La messe est dite et il ne reste plus à Asiago que faire bonne figure dans les ultimes instants. C’est ce qu’ils font mais un peu de façon brouillonne en partant tous à l’abordage. Ils se font contrer juste à l’entrée de la zone offensive par Selznyov qui lance Piskunov, le un contre un est remporté par l’attaquant qui accroît par la même occasion le score (58.42 / 2-6 Piskunov ass Selznyov).

Victoire complètement logique de Donetsk qui se place de plus en plus dans la peau du favori. Les Italiens n’auront fait qu’illusion uniquement dans le second tiers, ce qui est bien peu face à une formation qui rêve d'intégrer la KHL la saison prochaine. Donetsk jouera son ultime rencontre demain dimanche face à Rouen.