Une bonne entame des dragons.
La soirée commence mal puisque le match pas encore débuté que des problèmes de sono apparaissent dans l’enceinte de l’ile Lacroix, du coup les spectateurs entonnent la Marseillaise à capella.
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Photographe : Marine Romain |
Action rouennaise. |
Bon le palet est quand même lancé et Rouen se rue sur la cage de Stepanek et c’est Tessier d’un bon tir passant au ras du poteau qui allume les festivités (00.14).
Grenoble n’est bien sûr pas là pour faire de la figuration et sur une erreur de relance de la défensive normande, Fleury seul devant Pintaric perd son duel (01.33). Le match est parti à 100 à l’heure. Hardy y va de son puissant tir à la bleue que Pintaric dévie de la crosse (02.43).
L’engagement est omniprésent tout comme le corps arbitral qui en peu de temps distribue des pénalités si bien qu’en 25 secondes de 5 contre 5 on passe à un 4 contre 3 en faveur des rouennais. Sur ce jeu de puissance seul Beauchemin de près n’arrive pas à tromper Stepanek (04.23).
Chaque équipe revenue en nombre c’est Rouhiainen en angle fermé côté droit qui bute sur Pintaric (05.22). Ça va d’un but à l’autre mais le score est toujours vierge. Leborgne n’est pas plus en réussite face à Stepanek (12.52) tout comme Deschamps en break face à Pintaric 14.39).
Chakiachvili idéalement placé dans le slot voit sa tentative repoussée par un réflexe de Stepanek (15.02).
Puis vient le drame…
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Photographe : Marine Romain |
Un trésor, euh non du béton. |
Le match est arrêté pour réfection de la glace car on distingue la dalle béton sur un bon mètre carré (15.47). Pour quelle raison ?
Plusieurs facteurs.
- D’abord un tournoi U13 avait lieu toute la journée et à force de surfacer de re-surfacer sans régénérer la glace il n’y avait plus d’épaisseur. Ça c’est le plus gentil et un premier point.
- Mais surtout à cause de la métropole de Rouen, propriétaire de la patinoire qui en début de saison aurait « oublié » de faire les travaux sur la chape béton qui, à un endroit aurait gonflé suite aux grosses chaleurs de l’été.
- Aussi parce que la métropole de Rouen, pour faire des « économies énergétiques » à fait baisser la puissance des compresseurs et a fait diminuer la hauteur de glace.
Petite cause, grande catastrophe car depuis le début de la saison le staff, les joueurs se plaignent sans cesse de la médiocrité du glaçon normand indigne d’une équipe comme Rouen. Demandez à Claireaux ce qu’il en pense.
Pour une métropole socialiste-écologiste, le fait d’avoir voulu faire des économies de bout de chandelle à tout simplement fait passer leur ville et la métropole pour les idiots de service en se ridiculisant devant la France entière (enfin ceux qui étaient devant l’écran), en se ridiculisant devant la fédération française de hockey sur glace dignement représentée et aussi devant une team grenobloise.
Messieurs les élus à vous de jouer.