Marie-Claude Raffoux, la présidente de la ligue, et le président du club de Dunkerque, Franck Wanvormhoudt, ont beaucoup regretté de ne pas en avoir commandé d’avantage de livres car il y a eu très rapidement rupture de stock.
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Photo : Hélène Greu |
T. Alric & Mme Marie-Claude Raffoux présidente du COS Nord |
Gros succès aussi de la conférence qui a précédé le match et qui avait entièrement rempli la salle VIP de la patinoire. Face à des entraîneurs locaux (dont l’ancien international Karl Dewolf), des joueurs, des dirigeants et la presse locale, Tristan Alric a expliqué que la parution de ce deuxième ouvrage était la preuve concrète de la volonté fédérale de donner une « mémoire » au hockey français qui avait tendance dans le passé à oublier ses anciennes vedettes.
«
Je ne remercierai jamais assez Luc Tardif, Eric Ropert et les membres du Comité directeur de la FFHG de me permettre de réhabiliter nos grands joueurs qui sont souvent retombés injustement dans l’oubli » a-t-il souligné.
Tristan Alric a précisé également qu’un deuxième tome sur les stars est déjà pratiquement terminé et que la mise en vente sécurisée du premier tome devrait être effective normalement dès cette semaine sur le site fédéral (hockeyfrance.com). Affaire à suivre de près donc sur le net…
Tristan Alric a bien fait rire la salle lorsqu’il raconta dans quelles conditions il avait créé la Coupe Magnus en 1985 puisqu’il a dû garder cet énorme trophée dans son garage pendant trois ans car l’ancienne fédération des sports de glace n’en voulait pas au début. Il a répondu également qu’on ne pouvait pas désigner le plus grand joueur français de l’histoire car, selon lui, la présence en NHL n’est pas le seul critère à prendre en compte, et on ne peut pas comparer de toute façon les postes, les époques et les équipements des joueurs d’hier et d’aujourd’hui.
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Photo : Hélène Greu |
T. Alric & Karl Dewolf coach de Dunkerque |
Un débat a eu lieu ensuite sur l’évolution du hockey en France ce qui a permis à Tristan Alric de souligner à nouveau l’effort incontestable de la nouvelle FFHG (composée de beaucoup d’anciens joueurs a-t-il rappelé) pour faire avancer les choses notamment avec la construction du futur centre fédéral de Cergy-Pontoise.
Il a salué aussi l’efficacité de la Commission de contrôle de gestion des clubs qui permet d’éviter « l
es errements du passé » qui ont vu un nombre impressionnant de champions de France mettre leur club en péril financier après leur victoire.
Interrogé sur l’arbitrage, Tristan Alric a considéré qu’il n’était pas le plus qualifié pour répondre (il a été pourtant arbitre) mais qu’à partir du moment où un club ne faisait aucun effort pour former des arbitres, il était mal placé pour se plaindre «
d’autant qu’on sait bien que c’est toujours l’arbitre qui a tort lorsqu’une équipe perd un match ».
Pour conclure cette conférence qui a visiblement passionné les personnes présentes, Tristan Alric a fait savoir que d’autres clubs avaient déjà pris contact avec lui pour organiser ce genre d’événement qui lui a permis de faire «
un pèlerinage » puisqu’il est revenu dans la patinoire de Dunkerque où il avait participé à un stage avec le regretté Thierry Monier et Patrick Francheterre il y a presque trente ans. «
C’est l’ancien président Michel Raffoux qui avait piloté lui-même le ferry qui nous avait emmené en Angleterre », a-t-il rappelé.