|
Hockey sur glace - Equipes de France |
|
|
EDF U18 - Tournoi des 4 nations à Cergy |
|
L’équipe de France U18 de hockey sur glace accueillait à l’Aren’ice de Cergy-Pontoise ses homologues hongroise, italienne et slovène dans le cadre d’un tournoi à 4. Auteurs d’un beau parcours, 2 victoires en 3 matchs, les jeunes pousses françaises terminent 3èmes de la compétition. |
|
Aren'Ice de Cergy Pontoise, Hockey Hebdo |
Laurent Maucec le 16/02/2023 à 18:00 |
|
|
|
|
|
|
Jeudi 09 février 2023 - 1ère journée
La Slovénie renverse les bleuets
121 spectateurs |
|
Arbitres : F. Hurth assisté de J. Collin et S. Rousselin |
|
Buts :
Slovénie: 49:10 Filip Sitar (ass Martin Creoinsek) ; 48:33 Zan Spari Leben (ass Anze Zezzelj et Maj tursic Seckar)
France : |
|
Pénalités |
4 minutes contre la France |
4 minutes contre la Slovénie |
T1 La France tient le choc face à la domination slovène
La première période vit rapidement les slovènes déployer un pressing avant efficace, globalement verrouiller la zone neutre et prendre ainsi le contrôle du match. Les bleuets, en blanc pour l’occasion, peinèrent à entrer dans le camp adverse en possession et à se procurer des occasions très dangereuses. La Slovénie, créditée de 12 tirs sur le tiers, s’y créa le plus grand nombre de bonnes opportunités dont 2 situations de breakaway sur lesquels Martin Neckar, le gardien blanc, préserva néanmoins sa cage inviolée. De son côté, Jon Dukaric, le gardien slovène, ne fut pour autant pas totalement désœuvré. Parmi les 7 tirs tricolores de la période, il dû, lui également, faire étalage de ses aptitudes, notamment sur un face-à-face dans l’axe ainsi que sur une belle échappée française sur le flanc gauche. Le point positif du tiers, fut la discipline des 2 organisations défensives, celle de la France sous la domination slovène et celle de la Slovénie lors des banderilles que parvinrent à poser les tricolores.
T2 Slovènes et français ne parviennent à concrétiser leur jeu de puissance
Les 2 équipes entamèrent le second vingt sur les mêmes bases, la première situation chaude étant à l’actif des slovènes. Pour les bleuets, c’est étrangement à l’issue de l’une de leur phase d’attaque qu’ils se firent sanctionner. Après la perte du puck dans le camp adverse, le pressing offensif tricolore, visiblement trop enthousiaste, aboutit à une faute dans l’arrondi de Maxime Toukmatchev. La boite défensive française fut alors un peu malmenée mais tint bon. La situation faillit pourtant se compliquer quand, sur un contre français malheureusement avorté, le revirement qui s’en suivit amena Nathan Cal à rejoindre son coéquipier en prison après avoir lui aussi fait trébucher un adversaire.
Bien qu’en double désavantage numérique, les bleuets muselèrent cependant plutôt bien le powerplay slovène. Mieux encore, une fois revenus en simple désavantage numérique, sur un breakaway de Toukmachev, Tit Smolnikar ne trouva rien de mieux que de l’accrocher pour l’arrêter. Le jeu en 4 contre 4 qui en résulta fut stérile des 2 côtés tout comme le reliquat de supériorité numérique des français malgré un joli tir de Virgile Gauffriau.
La Slovénie reprit sa domination et, peu après, Neckar dû encore s’interposer sur une échappée slovène. A 4 minutes de la pause, Maj Tursic Seckar qui disputait un palet au pied du banc tricolore fut sanctionné pour crosse haute. Ce fut au tour de ses coéquipiers d’étouffer le jeu de puissance des français avant de regagner les vestiaires.
T3 Les slovènes accélèrent et, à l’approche de la mi période, frappent 2 fois en moins d’une minute
Le travail de sape de la Slovénie qui haussa encore le rythme finit par avoir raison de la solidarité et du courage tricolore. En effet, dans un ultime vingt où les slovènes furent crédités de 15 tirs contre seulement 5 pour les bleuets, il fallut attendre 8 minutes de jeu pour voir les blancs prendre la foudre 2 fois coup sur coup. Tout d’abord sur une belle construction slovène lors d’une sortie de zone où Zan Spari Leben remonta la glace en partant de sa zone défensive et, en zone neutre, décala Tursic Seckar sur la droite. Spari Leben ayant poursuivi son effort plein axe, fut servie par Tursic Seckar d’une belle oblique pour lui permettre, au pied du poteau de Neckar, de relever imparablement la rondelle (0-1, 48.33).
Les bleuets tentèrent bien de réagir dès la remise en jeu et ils obligèrent Dukaric à un arrêt mitaine mais les slovènes enfoncèrent immédiatement le clou. Sur l’action suivante, après avoir eu une belle première opportunité, ils tuèrent tous les espoirs tricolores. Après avoir conservé le puck suite à une première tentative contrée, Martin Crepinsek retrouva Filip Sitar démarqué dans le slot qui fusilla Neckar (0-2, 49.10). Globalement dominés et avec 2 buts de retard la marche fut trop grande pour les bleuets qui, malgré leur bonne volonté et une toute fin de match en cage vide, butèrent sur l’infranchissable muraille slovène.
La logique fut plutôt respectée, l’équipe s’étant procuré le plus d’occasions franches étant récompensée par le gain de la rencontre. A noter que dans l’après-midi l’autre match du tournoi avait vu la Hongrie facilement triompher de l’Italie (4-0).
Meilleur joueur pour la Slovénie : Jon Dukaric
Meilleur joueur pour la France : Martin Neckar
10 février 2023 - 2ème journée
La France ouvre son compteur
150 spectateurs |
|
Arbitres : S. Roussselin assisté de F. Hurth assisté de J. Collin |
|
Buts :
France: 10:51 Hugo Nogaretto (ass Téo Toubhans Besnier) ; 17:33 Axel Quaix ass Thomas Boisson et Virgile Gauffrriau) ; 23:03 Tom Vidal (ass Sacxha De Smitt et Mattis Chapuis) ; 58:49 Sacha De Smitt (ass Téo Toubhans Besnier) ; 59:56 Sacha De Smitt (ass Gabriel Lehmann et Axel Quaix)
Italie : 07:12 Tommaso Madaschi (ass Thomas Pisetta et Elia Carissimi) ; 49:35 Tommaso Madaschi (ass Thomas Pisette et Nathan Garau) |
|
Pénalités |
8 minutes contre la France |
8 minutes contre l'Italie |
T1 L’Italie ouvre le bal mais la France vire en tête
Les premières minutes du match tinrent lieu de round d’observation et les 2 goalies, Martin Neckar pour la France et Florian Plattner pour l’Italie, n’eurent pas d’arrêt déterminant à faire. Les bleuets tentèrent pourtant de construire leurs lancements de jeu mais les italiens les contrarièrent bien en zone neutre les obligeant à passer le long des bandes. Toutefois, petit à petit, le jeu de la France s’ajusta et s’améliora. Pourtant ce furent les transalpins qui ouvrirent la marque. Elia Carissimi récupéra le palet dans sa défensive et lança Thomas Pisetta sur la gauche lequel, à la bleue, trouva Tommaso Madaschi dans l’axe qui se démarqua et, du haut du slot, fusilla le portier blanc (0-1, 07.12).
La France ne se démobilisa pas et continua sur son plan de jeu, ce qui lui permit d’égaliser en avantage numérique moins de 3 minutes plus tard après que Nicolo Bono ait commis une obstruction contre la bande sur Mathis Dufour. Le powerplay fut bonifié, non pas sur une première belle percée de Sacha De Smitt, bien stoppée par Plattner mais sur une combinaison peu après. De Smitt, encore lui, lança à la cage mais le puck fut repoussé dans l’axe où Téo Toubhans Besnier l’empêcha de ressortir de la zone offensive pour ensuite immédiatement servir sur la droite Hugo Nogareto qui trouva la lucarne (1-1, 10.51).
Chaque équipe obtint plus tard une supériorité numérique qu’elle ne put convertir. D’abord l’Italie à 8 minutes de la pause sur une faute de Vincent Bican qui avait accroché Elias Fauster puis la France, 3 minutes après, quand Patrick Cont, derrière sa cage, fit tomber le très remuant De Smitt.
Logiquement, la domination territoriale des bleuets (13 tirs contre 4) fut récompensée par un but de Axel Quaix lequel excentré à la bleue surprit Plattner (2-1, 17.33).
T2 La France conforte sa position
Pour le 2ème tiers, Sébastien Dermigny, le coach français, décida de faire tourner les gardiens et Neckar laissa sa place à Nathael Fleuret. Les bleuets repartirent sur les chapeaux de roues et rapidement les transalpins se mirent à la faute. L’accrochage de Andrea De Luca sera payé au prix fort. Les unités spéciales françaises furent bien en place et Mattis Chapuis servit De Smitt qui fit feu mais Plattner repoussa d’un réflexe, c’était sans compter sur Tom Vidal qui guettait le rebond et envoya le disque au fond des filets (3-1, 23.03).
Avec 2 longueurs de retard les transalpins tentèrent bien de réduire l’écart mais la défense des bleuets fut très solide, si solide qu’elle se permit d’annihiler les 2 powerplays qu’elle concéda. D’abord, vers la mi match, celui résultant d’une charge dans le dos, contre la bande, de Quaix sur Igor Cassan puis celui dû à la faute de Vidal sur Nathan Garau qui s’échappait.
Malgré s’insurrection italienne de fin de tiers les tricolores rentèrent au vestiaire en ayant conservé leurs 2 longueurs d’avance.
T3 Sursaut italien et coup de grâce français
L’ultime vingt commença par la poursuite du bras de fer entre les 2 alignements. Les bleuets contrôlaient le match quand, après 8 minutes de jeu, Charles Gombert fit trébucher Pisetta dans l’arrondi. Petite faute, grosse conséquence. En powerplay Garau servit Pisetta derrière le net qui trouva Madaschi dans le cercle droit, lequel accrocha la lucarne d’un magnifique tir sur réception (3-2, 49.35). Cette réduction de l’écart à 10 minutes du terme galvanisa les transalpins, un peu trop sans doute car sur une sortie de zone française, Fauster plaqua Toubhans Besnier qui s’échappait, une intervention que n’aurait probablement pas reniée l’équipe italienne de rugby à XV. Même si l’Italie neutralisa les unités spéciales tricolores elle perdit un temps précieux en désavantage numérique. Les bleuets contrôlèrent le jeu jusqu’à 2 minutes de la délivrance quand John M Parco le coach italien pris son temps mort pour mettre au point la stratégie de la dernière chance. Vaine tentative car après la sortie de Plattner, les bleuets tinrent bon et De Smitt marqua par 2 fois dans le but vide. D’abord de son cercle d’engagement défensif gauche (4-2, 58.49) puis, après une récupération de Quaix prolongée d’une lumineuse passe de Gabriel Lehmann qui le trouva sur la bleue démarqué dans le dos de la défense transalpine (5-2, 59.56).
Avec cette victoire plutôt logique la France entrait pleinement dans son tournoi et se préparait à un duel au sommet le lendemain face à une Hongrie ayant, pour sa part, enchainé sa seconde victoire en prenant le meilleur sur la Slovénie (3-2).
Meilleur joueur pour l’Italie : Andrea De Luca
Meilleur joueur pour la France : Téo Toubhans Besnier
11 février 2023 - 3ème Journée
La France remporte le combat des chefs en overtime
T1 La Hongrie prend le dessus mais bute sur le bloc français
La première période vit les hongrois, très athlétiques et pour beaucoup plus puissants dominer les français. Les sorties de zone chez les rouges furent souvent plus directes, verticales et explosives que celles des bleuets. En revanche, la très grande solidarité et l’abnégation défensive des français leur permit de boucher bien des angles de dernières passes ou de bloquer les tirs. De plus, quand la Hongrie parvint à contourner le bloc, soit la mire n’était pas ajustée soit Martin Neckar, le gardien tricolore, restait impeccable dans son but. Ainsi, Peter Doman, Oliver Farkas, souvent de loin, ou Balasz Hiezl se cassèrent les dents sur le but français.
De leur côté, même si les occasions nettes furent moins nombreuses, les bleuets ne restèrent pas complétement muselés. Téo Toubhans Besnier, Sacha De Smitt et Hugo Nogaretto eurent l’occasion de mettre Patrik Csala, le gardien de la Hongrie, à contribution.
En fin de période, la tension monta un peu, les hongrois voyant que les bleuets ne se dérobaient pas et ils obtinrent le premier avantage numérique à 2 minutes 16 secondes de la sirène. Alors que Bence Haranguy pour les rouges et Axel Quaix pour les blancs allaient cirer le banc des pénalités pour dureté après s’être chamaillés, Noa Besson les y accompagna pour une charge avec la crosse. Finalement, le jeu en boxplay de France annihila sans trop de difficulté le jeu de puissance de la Hongrie et les deux équipes rentrèrent au vestiaire dos à dos, les hongrois étant tout de même devant au nombre de tirs (10 contre 8).
T2 La Hongrie pousse fort mais le coffre-fort de la France reste inviolable
De retour sur la glace, la Hongrie haussa le rythme mais la France resta complètement dans le match tant et si bien que, à l’approche de la mi tiers, ce fut elle qui fut pris par la patrouille pour un accrochage commis par Levente Rosa. Malheureusement pour les bleuets, le jeu de puissance ne put être bonifié et, en fin de période, à moins de 3 minutes de la fin, ce fut au tour de la France de jouer en infériorité numérique pour une faute similaire de la part de Mattis Chapuis. Une fois encore les blancs plièrent mais sans rompre et la seconde pause intervint toujours sur le même, score nul et vierge. Avec 17 tirs stoppés par Neckar, la Hongrie avait vraiment accéléré, la France n’ayant pu, dans le même temps, obliger Csala qu’à 7 arrêts.
T3 La France fait jeu égal avec la Hongrie
Dès l’entame du dernier vingt, les infatigables bleuets poussèrent les hongrois à la faute, Rosa retournant en prison pour avoir fait trébucher son vis-à-vis après seulement 42 secondes de jeu. Malgré un pilonnage en règle de son but le solide gardien rouge parvint à préserver sa cage inviolée.
Les français semblaient avoir eux-aussi sortis les épaules et regardaient désormais les hongrois dans les yeux même si ceux-ci restaient dangereux. Du coup, après 5 minutes de jeu, Nathan Cal dû faire aussi son passage sur le banc des punis après avoir fait trébucher Czanad Ravasz qui partait au but. Malgré un jeu de puissance hongrois portant bien son nom, Mattéo Perdrix en défense se faisant littéralement arracher sa crosse qui vola au-dessus des plexis, la France tua la pénalité.
Les 2 équipes se rendirent ensuite coup pour coup, Chapuis sur passe Maxime Toukmatchev, répondant à une très chaude alerte bien déviée pour la Hongrie. Après la mi tiers, Alex Horvath commis une faute sur un attaquant français qui partait dans le dos des rouges après un revirement. La boite défensive hongroise tint le choc malgré une grosse occasion française.
Dans le money time, à 3 minutes 30 secondes de la fin du temps réglementaire, il y avait du chaos dans l’air et la Hongrie bénéficia d’un dernier avantage numérique quand Quaix sortit directement le palet en tribune sur un dégagement manqué. Alors sous pression, les bleuets, bien qu’en désavantage numérique, eurent le gain du match au bout de la palette. Sur un gros départ en contre, Nogaretto eut l’occasion de défier le portier rouge qui s’interposa. Une fois au complet, les blancs obtinrent la prolongation de 5 minutes en mort subite face à des hongrois qui n’avaient vraisemblablement pas imaginé une telle adversité.
Prolongation : la France met au fond sa première véritable occasion
La Hongrie maitrisa la première minute d’extra-time sans pour autant se procurer d’occasion franche. Du coup, les bleuets patientèrent et sur leur première véritable phase offensive, décrochèrent la timbale. Sur un beau décalage, Chapuis, chassé par la défense, fit le tour la cage hongroise pour trouver côté poteau opposé Nogaretto démarqué qui ne laissa pas le temps à Csala de se replacer pour fermer l’angle (1-0, 62.13).
Victoire au bout du suspense pour les tricolores qui se montrèrent solides face au plus gros adversaire du tournoi. De son côté la Slovénie pris le dessus sur l’Italie (4-2).
Meilleurs joueurs du match :
Oliver Farkas pour la Hongrie
Mattis Chapuis pour la France
Un bilan plutôt positif pour les bleuets dans un tournoi fort sympathique dont le classement final fut :
- Hongrie 7 pts
- Slovénie 6 pts
- France 5 pts
- Italie 0 pts
|
|
|
© 2024 Hockeyhebdo.com - Reproduction totale ou partielle interdite sauf autorisation des auteurs. |
|
|
|
|
|
|
Réactions sur l'article |
|
|
|
|
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.
|
|
|
|
|
|
...Bitte wählen Sie Ihre Sprache... Choose your language in just one click... Choisissez votre langue, clic plus haut...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|