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Hockey sur glace - Hockey en France |
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| Espoirs: Grenoble Reims |
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| Seconde rencontre en deux jours à Pôle-Sud entre ces deux équipes pour une place en demi-finale, avec Grenoble qui dispose d'un net avantage après la première rencontre remportée 5-1. |
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| grenoble Pôle Sud, Hockey Hebdo |
Laurent Labrot le 05/04/2010 à 18:05 |
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Après une première rencontre de dimanche qui s'est soldée par une assez nette domination Grenobloise (5-1), on assistait ce soir à la seconde (retour) entre deux formations assez ambitieuses. Si les grenoblois avaient bien répondu la veille avec en particulier une main-mise des joueurs évoluant en Magnus, Reims avait montré ses limites en misant sur plusieurs individualités qui semblaient avoir parfois du mal à partager le palet. De quoi espérer une revanche pour les joueurs de François Dusseau, même si seul un effondrement grenoblois avec à la clef 5 buts de différence pouvait conduire les visiteurs en demi-finale. Changement d'arbitre avec Monsieur Hurtz qui succède à Monsieur Avavian présent hier. On remarquera enfin à la décharge des Phenix que certains joueurs en étaient à leur troisième match en trois jours après avoir porté les couleurs de l'équipe fanion vendredi à Montpellier, de quoi logiquement ressentir quelque fatigue.
 | | Photo : Laurent Lardière | |
Une pénalité ca va, trois en une minutes c'est plus de dégats....
Grenoble joue d'entrée l'installation en terre adverse avec une première frappe de Benoit, suivi de tentatives du duo Arrossamena Papa. Une pénalité envoi toutefois rapidement Colotti en prison pour un jeu de puissance à l'avantage des visiteurs. Reims pas franchement à l'aise dans l''exercice paraît peiner, avant qu'une seconde pénalité ne conduise à 0'49 de killing play à 3"38. Un nouveau dégagement hors glace envoi un troisième grenoblois sur le banc des pénalités à 4"11. A 5"00, une nouvelle pénalité moins évidente que les précédentes envoi Moisand en prison pour une 2+10", mais cette surpopulation carcérale iséroise ne donne rien sinon un contre d'Arrossamena consécutif à une passe directe de Dusseau.
On croyait la pénalité tuée lorsque sur un lancer excentré du même Dusseau, le palet termine au fond pour une ouverture du score logique vu le temps de double supériorité sur la glace mais guère en ce qui concerne le total des occasions ainsi obtenues (0-1).
Les minutes suivantes sont plus équilibrées, avec des frappes de part et d'autre, les deux gardiens se montrant à leur avantage.
 | | Photo Laurent Lardière | |
Une première faute Reimoise à 13"7 envoi Cirgues à son tour sur le banc. Une seconde pénalité à 14"25 donne 43" secondes de killing. Un superbe double arrêt de Bertein permet aux visiteurs de préserver leur avantage.
La fin de période voit Reims pousser avec des grenoblois un peu brouillons dans la relance.
Reims y croit toujours!
La période reprend avec une superbe frappe à la bleue de Moisand qui termine au fond, un joli but qui permet une égalisation dès la reprise à 2"46. (1-1)
Le jeu est agréable avec des attaques assez rapides des deux équipes. Un face à face met Raibon et un reimois au sol avec un beau plongeon de l'attaquant tête la première dans le filet du but à 4"00, les deux acteurs n'ayant aucune blessure fort heureusement.
A 26"55, Dusseau bénéficie d'un retard défensif pour s'avancer face au gardien et frapper entre les jambes de Raibon. un doublé de l'arrière des Phenix qui fait du bien aux visiteurs . (1-2)
Un jeu de puissance grenoblois ne donne rien, avant que les visiteurs bénéficient à leur tour d'un supériorité numérique à 30"18.
Le jeu reste vif mais les occasions nettes sont plus rares. A 36"06, un tir de la bleue de Lohou est déviée totalement involontairement par Gimel et termine au fond. (1-3)
Raibon perd ses nerfs et va juste après le but mettre un coup de crosse à un joueur de Reims qui était sur son banc. Il prend alors 2" ce qui est assez gentil vu l'infraction mais l'arbitre a sans doute estimé que les reimois n'étaient pas sans responsabilité dans l'affaire. A 36"57, Arrossamena fait une faut qui conduit à double supériorité pour 1"10.
Grenoble gère assez mal son capital sur les deux matchs et donne ainsi une occasion à Reims de revenir dans la course. A ce moment de la rencontre, on peut penser que l'avance acquise au match aller peut le cas échéant être mise à mal.
Pourtant, l'habituel coup du taulard réunit Michel en sortie de prison (pénalité effectuée à la place de Raibon) et des visiteurs un tantinet naïfs, le libéré partant au but et lance en lucarne pour réduire le score à 38"20. (2-3)
Ce même Michel qui lance hors glace et conduit à un début de jeu de puissance avant que la période ne se termine.
 | | Photo : Laurent Lardière | |
Rien de neuf!
A 42"55, Papa réussit une frappe gagnante mais un hors jeu conduit à un refus logique du but.
A 47", dans une rencontre en baisse d'intensité, Duprat est pénalisé suivi de Baylacq. Un surnombre des visiteurs derrière donne un 4-3 pour Grenoble, puis un 5-4 sans conséquence.
On a de fait l'impression à 52" que l'affaire est désormais réglée avec Reims qui s'accroche à sa victoire de prestige et Grenoble qui déroule sereinement.
Ainsi les huit dernière minutes proposent quelques occasions, mais plus rien ne sera marqué.
Grenoble se qualifie pour les 1/2 finales qui se dérouleront ainsi que la finale à Grenoble les 8-9 mai (date à confirmer ).
Nos impressions
Reims a dévissé le premier soir ce qui a donné à Grenoble un très net avantage que l'on voyait mal pouvoir être contesté le lendemain. Pourtant, les joueurs de coach Dusseau auraient pu sans doute venir menacer directement des grenoblois trop souvent pris à la faute. Malgré de longues minutes de killing play et de jeux de puissance, Reims n'est pas parvenu à creuser un écart qui pouvait être alors dangereux, le but de Michel en fin de seconde période venant définitivement ruiner les espoirs des visiteurs. L'impression laissée par cette équipe des Phenix est par ailleurs mitigée. On verra deux bons gardiens avec Bertein et Denis Rambeau, et une défense qui paraît constituer le socle de l'équipe avec Dusseau, Coustenoble et Lohou. Des joueurs doués qui ont quelques tendances à attaquer à outrance au détriment d'une certaine vigilance offensive et d'un jeu collectif plus solide. Si l'on excepte Duprat, auteur de deux buts en deux rencontres, l'attaque est muette et paraît clairement souffrir d'une distribution des cartes et des palets trop individuelle avec des rushs solos qui ont fait le bonheur de la défense grenobloise durant les deux rencontres. Quand Reims a joué plus collectif et proposé de véritables constructions, Grenoble s'est trouvé en difficulté, même si au final on doit bien reconnaître que Reims paraît inférieur à Grenoble en terme de densité d'effectif cette année.
Les joueurs des coachs Berges et Carry ont parfaitement répondu aux attentes et accèdent aux demi-finales au terme de deux rencontres maîtrisées, et ceci même si les Brûleurs ont perdu de peu la seconde confrontation. On pouvait s'interroger de l'impact des joueurs évoluant habituellement en magnus, force est de reconnaître qu'il a été important, avec de très bonnes impressions laissées par Arrossamena, Baylacq et autres Papa et Moisand. Sans disposer de la grande vedette, le groupe est assez homogène et plusieurs éléments se sont montrés à leur avantage comme Suzzarini et Drogue qui possèdent des physiques dont on manque souvent dans le hockey français. Pratiquant un hockey très classique, les jeunes Brûleurs disposent d'un réel potentiel et offrent un jeu collectif qui a fait globalement la différence dans ce double duel. Si l'on doit formuler certaines réserves, on parlera de trop de fautes concédées dont certaines particulièrement stupides. De même, si Le Bihan a été pour l'auteur de l'article une fort bonne surprise lors de la première rencontre, la large victoire grenobloise lui étant dûe pour partie, Raibon au delà de sa bonne performance ce soir ne pourra pas se permettre de craquer comme il l'a fait en allant se faire justice lui-même jusque devant le banc adverse. Même avec toutes les provocations et insultes du monde, un tel geste doit normalement se traduire par une pénalité de match. Ajoutez à l'épisode plusieurs autres fautes et vous pouvez penser qu'un adversaire plus efficace en killing play (pas difficile à trouver) rendait les dernières minutes plus inconfortables avec un-deux buts d'avance seulement sur les deux rencontres. Il faudra donc faire montre de sérieux et de la même attention qu'ont en Magnus les jeunes grenoblois pour s'éviter trop de fautes face à des adversaires qui pourraient le faire payer cash. A ce prix, les grenoblois pourront pourquoi pas créer une bonne surprise lors du carré final.
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Réactions sur l'article |
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| Tatie38 a écrit | le 08/04/2010 à 16:43  |
| nan pourquoi? pas normal qu'ils se laissent aller aussi facilement à la faute les petits s'l y a un problème d'ambiance j'espère que ça changera vite |
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| belette a écrit | le 06/04/2010 à 21:15 |
| Grenoble-Rouen en demi cela ne vous rappele rien??? |
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