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Hockey sur glace - Hockey Mineur |
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| Finale U22, Rouen prend une option |
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| Nous nous retrouvons ce soir à la patinoire municipale de St Gervais pour la première manche de la finale du championnat de France U22 élite. Cette rencontre oppose le leader de la saison régulière, à savoir le Hockey club 74, à un des plus sérieux prétendants au titre, Rouen. Lors de la saison régulière, les deux équipes se sont rencontrées à deux reprises et comptent, pour le moment, une victoire chacune. |
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| St Gervais, patinoire municipale, Hockey Hebdo |
Yann Conseil le 25/02/2013 à 17:17 |
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1er tiers :
 | | Alexandre JUILLET | | Rouen a dominé les débats en 1ère et 2ème période. |
Cette partie débute sur un rythme élevé, avec deux équipes voulant prendre l’ascendant. D’ailleurs, assez vite, Arès vient mettre Ylönen à l’épreuve, mais son palet ne trompe pas le cerbère normand. Puis les visiteurs se mettent à venir tâter la défense de Saccomano. Gutierrez, Joly et St André proposent de bons tirs, mais sans résultats. Puis on se rend compte que les Dragons dominent de plus en plus le match, avec une construction plus aboutie, au contraire de l’équipe locale qui multiplie les mauvais choix, à l’image d’un Terrier individualiste au possible. Une première supériorité est offerte aux visiteurs mais, hormis un bon slap de Gutierrez puis un lancer de Rech, Saccomano n’est pas vraiment inquiété. Un nouveau jeu de puissance arrive juste après mais, cette fois, en faveur des joueurs de Boisson. Mais, à l’image de leur début de match, ils ne parviennent pas à construire proprement leurs actions. Terrier adresse un bon tir, mais au-dessus. Puis les deux équipes se retrouvent à quatre contre quatre et St André, qui s’avance côté gauche en direction du but de Saccomano, n’est pas attaqué ; le jeune Rouennais en profite et lance le palet en dessous de la botte du gardien haut-savoyard qui ne peut que constater les dégâts (9’03, 0-1, St André ass Bourguignon ass Faure).
Le score est à peine ouvert que les Normands font une nouvelle incursion en zone offensive. Rech, pourtant à bonne distance, adresse un tir du poignet qui termine au-dessus de l’épaule de Saccomano qui s’incline pour la seconde fois (10’34, 0-2, Rech ass Ylönen).
Les joueurs locaux semblent sonnés, mais tentent tout de même de revenir dans la partie, avec des bons tirs de Terrier puis de Boisson, mais Ylönen veille au grain. Ils parviennent tout de même à obtenir une nouvelle supériorité, mais ne jouent pas ensemble, et ne parviennent pas à s’installer en zone offensive. Il ne reste alors que quelques instants avant la fin de la première période, et on peut voir Rech et Gutierrez venir adresser de bons tirs à Saccomano, avant que Coulon ne fasse de même sur Ylönen, mais sans résultats.
La période se termine sur ce score de 2 à 0 en faveur des visiteurs.
2ème tiers :
Le second acte de ce match débute avec une équipe locale voulant tout de suite mettre de la vitesse, mais on voit assez vite que leurs efforts sont désordonnés, et qu’ils ne travaillent pas assez en zone offensive pour venir inquiéter Ylönen, qui passe d’ailleurs pour le moment une soirée assez tranquille. Pourtant les visiteurs ne paraissent pas non plus être en mesure de prendre les commandes du jeu, et se contentent de rester assez défensifs, tout en explorant les possibilités de contre. D’ailleurs, sur un contre rondement mené, Bourguignon voit sa reprise échouer sur le montant de Saccomano, qui était battu sur le coup. St André vient, lui aussi, inquiéter le gardien local, mais sans plus de succès. On voit alors un match où les équipes ne mettent pas de vitesse, les visiteurs se contentant de gérer le score. Le match perd en intensité, même si les joueurs locaux se démènent bien, notamment lors d’une infériorité où ce sont eux qui inquiètent Ylönen par l’intermédiaire de Terrier. Joly prend sa chance à son tour, mais sans résultat. Les équipiers d’Arès font alors le jeu, et Laplace, Cocar puis Lazzaroni ne sont pas loin de réduire le score lors d’une supériorité. Las, c’est Rech, qui intercepte une passe à la bleue et s’en va seul en break. Le natif de Haute-Savoie s’en va battre Saccomano d’un palet entre les jambes (33’56, 0-3, Rech ass Guillemain).
Les joueurs locaux ont encore payé une erreur grossière, face à une équipe qui n’en demandait pas tant. Mais, peu de temps après, c’est à leur tour de bénéficier d’une erreur de relance et Terrier alerte Arès qui se trouve seul devant Ylönen. Rageur, il marque en deux temps un but qui relance les débats (34’52, 1-3, Arès ass Terrier).
Dès lors, les joueurs de Boisson mettent plus d’envie, mais confondent encore vitesse et précipitation, face à une équipe talentueuse qui défend de belle manière son but. Cocar puis Vialle adressent de bons tirs mais ne trouvent pas la mire, puis Rech, encore lui, intercepte une nouvelle fois un palet banal à la ligne bleue. Il fait parler son coup de patin et s’en va battre une nouvelle fois le cerbère local pour le triplé (37’06, 1-4, Rech).
Et ce n’est pas fini puisque, quelques instants après, alors que le HC74 évolue en supériorité, Rech refait le même coup et s’offre un quadruplé avec un palet hors de portée pour Saccomano (38’58, 1-5, Rech).
Le second tiers se termine sur ce score de 5 à 1 en faveur des visiteurs.
 | | Alexandre JUILLET | | Les supporters haut-savoyards derrière leur équipe |
3ème tiers :
Le dernier acte du match débute par une très nette domination locale, à laquelle Rouen répond par une défense bien en place. Plusieurs tirs sont echangés, Garnier butant sur Ylönen, puis Thillet et St André sur Saccomano, mais sans résultats. Une double supériorité est alors proposée aux joueurs locaux . Après quelques tirs bien repoussés par Ylönen, Terrier adresse un palet de loin qui rebondit sur le portier normand. Il laisse le rebond et Arès en profite pour convertir cette occasion en but (48’42, 2-5, Arès ass Terrier ass Colombin).
Nous approchons alors des dix dernières minutes de ce match, et nous voyons que les visiteurs sont un peu dépassés par le jeu retrouvé de leurs adversaires, et ils commettent alors un certain nombre de fautes. On voit aussi que Terrier subit un traitement de faveur, notamment de la part d’Aubé, ce qui vaut à ce dernier le droit de visiter le banc de pénalité. Mais les supériorités ne sont pas toujours bien exploitées par les joueurs locaux, la faute à une belle organisation défensive de la part des Rouennais qui s’en sortent sans trop de problème. Terrier, Colombin, Arès tentent, mais sans succès. Il reste alors moins de cinq minutes, et Alain Boisson prend un temps mort, avant que son équipe ne se retrouve en infériorité. Les visiteurs semblent vouloir alors s’installer en zone offensive, mais Arès ne l’entend pas de cette oreille. Après un superbe travail défensif contre la bande, il récupère et part en contre. Il résiste le long de la bande à son vis-à-vis jusqu’à la zone offensive où il centre pour Terrier. Ce dernier va honorer le travail de son équipier en transformant avec le palet entre les jambes d’Ylönen (57’29, 3-5, Terrier ass Arès).
Là, ce n’est plus le même match, les joueurs se livrent maintenant à un match très physique, Chevalier étant sanctionné pour une crosse haute qui met Lazzaroni à terre, mais Chauvière, qui pousse Benoit contre la bande n’est pas sanctionné, ce qui provoque la colère des visiteurs. Guimard prend, lui aussi, son temps mort en toute fin de match, où les dernières offensives locales resteront sans suite.
Le match se termine sur ce score de 5 à 3 en faveur des visiteurs.
Les Dragons de Rouen ont joué sans forcer leur talent un hockey sobre, efficace, sans toutefois montrer une réelle supériorité collective. Les individualités ont brillé, à l’instar d’un Rech auteur de quatre buts. Ils ont quand même péché par l’indiscipline latente de certains joueurs, indiscipline qui aurait pu leur coûter cher en fin de match. Ils sont toutefois en droit d'en vouloir à monsieur Grabit au vu de certaines décisions litigieuses.
 | | Alexandre JUILLET | | L'excellent Ylonen a rassuré ses coéquipiers |
Les joueurs locaux, quant à eux, ont totalement brillé par leur incapacité à rentrer dans le match, oubliant durant presque quarante minutes les bases collectives. Le dernier tiers est pourtant porteur d’espoir avec une très nette amélioration du niveau de jeu. Le collectif a été leur force durant toute la saison, et oublier cela aurait pu leur coûter très cher. Arès a tout de même redonné de l’espoir, notamment sur le troisième but qu’il offre à Terrier, et qui diminue le handicap pour la seconde manche de ce soir.
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Réactions sur l'article |
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| vince18 a écrit | le 25/02/2013 à 20:21  |
| Grabit....t'es vraiment mauvais de chez mauvais... |
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