Pas de période d’observation pour les deux équipes qui démarrent fort avec des contacts appuyés laissant entrevoir un jeu physique. Desrosiers est le premier à solliciter Horak. Comme on s’en doutait, les pénalités arrivent. Grenoble hérite d’un premier jeu de puissance peu convaincant avant d’obtenir 26’’ en double supériorité qui ne donnera rien, alors que Terrier s’offre un contre dévié par Horak.
La mi-tiers passe avec une 3^e supériorité vierge des locaux. Le jeu reprend sur un faux rythme avant que le banc bordelais n’écope de 2’ pour avoir râlé. Cette fois, Champagne ne perd pas de temps et trompe Quemener qui semble avoir un trou dans sa mitaine (1-0/12’21’’). Le jeu s’accélère à nouveau, les visiteurs poussent et obtiennent leur premier jeu de puissance. Celui-ci, bien en place et rugueux, force Coté à faire le ménage dans le slot : il rejoint Ville sur le banc. Bordeaux bénéficie alors d’1’23’’ à 5 contre 3 et bute sur une défense intraitable jusqu’au retour de Ville qui attrape le palet pour filer à la cage…et rater son duel !
Le temps de rentrer aux vestiaires approche, c’est ce moment-là que choisit Lessard pour recoller au score (1-1/19’38’’).


Engagements : 11/5 Grenoble
Tirs : 14/10 Grenoble

photo: Jean-Christophe Salomé

Grenoble entame mal ce second vingt : Hardy puis Dame-Malka sont pénalisés. Bordeaux, une fois de plus bien installé dans cette configuration, est malgré tout dans l’incapacité d’inquiéter une défense grenobloise très sérieuse pendant ces presque 4’.
La tension monte, chacun cherche à déstabiliser l’adversaire par de petits gestes anodins. Les arbitres sont obligés de rétablir l’ordre. Besch bouscule Hardy qui tombe un peu trop facilement : ils s’en vont tous les deux en prison. A 4vs4, les espaces se libèrent et le jeu reprend de plus belle. Baazzi se promène dans la défense, revient à la bleue pour un lancer dévié sur Rohat qui pousse la rondelle au fond (2-1/27’11’’).
Le jeu est rapide, Bordeaux est à deux doigts de revenir au score mais Legault s’échappe entre 2 défenseurs et nettoie la lucarne de Quemener (3-1/29’29’’)… 3 tirs 2 buts, la réussite grenobloise est au rendez-vous ! Grenoble continue de presser et accule les visiteurs dans leur zone. Il en va de même sur ce nouveau power-play installé sans interruption pendant 1’24’’. Pourtant c’est encore Bordeaux qui revient en fin de tiers suite à une relance ratée de Grenoble dans sa zone. Desrosiers récupère le palet derrière la cage d’Horak, veut certainement passer et voit le palet toucher le patin du gardien pour rentrer dans la cage (3-2/39’27’’).


Engagements : 13/14 Bordeaux
Tirs : 9/7 Grenoble

photo: Jean-Christophe Salomé

Mauvais début de tiers pour Bordeaux avec cette sortie lointaine de Quemener dont le dégagement trouve Tartari à la bleue pour un lancer en cage vide dévié par un défenseur sur Giroux qui ne demandait pas mieux pour scorer (4-2/33’56’’). Une nouvelle double faute iséroise offre 44’’ de situation idéale aux Bordelais qui, malgré le temps mort tactique pris par Bozon, ne sauront concrétiser.
De retour à 5, la chance sourit aux Boxers puisque le centre en retrait de Rambelo trouve, semble-t-il, le patin de Guillaume en lutte avec un Grenoblois et le palet finit au fond des filets (4-3/48’54’’). Bordeaux revient au plus près, les attaques-défenses se succèdent jusqu’à une nouvelle pénalité. Le jeu de puissance grenoblois ne donne rien et le temps passe en leur faveur. Alors qu’on s’attend à voir les Bordelais sortir leur gardien pour créer la supériorité, Besch commet une faute et laisse les siens en difficulté pour la fin du match. Quemener est quand même rappelé au banc à 45’’ de la sirène. Rodman intercepte le palet mais son tir passe à ras du poteau. Leclerc vise mieux et scelle le score de la rencontre (5-3/59’49’’).

Engagements : 12/6 Grenoble
Tirs : 9/9


Les Brûleurs De Loups remportent une première victoire convaincante surtout collectivement. Les 3 buts encaissés ont été suffisamment compensés par une attaque retrouvée, qui aurait pu glisser une ou deux rondelles supplémentaires dans les filets.
De leur côté, les Boxers ont vu leurs velléités offensives repoussées par une défense iséroise parfaitement en place, privant leurs attaquants d’occasions dangereuses et annihilant les contres. De plus, ils se sont mis eux-mêmes en difficulté avec 4 pénalités dans le premier ¼ d’heure, une discipline qui leur aura fait défaut ce soir.

photo: Jean-Christophe Salomé