C'est dans une patinoire pleine que les Brûleurs de Loups ont facilement disposé d'une équipe morzinoise un cran en-dessous et qui n'a pas réussi à inquiéter les Isérois.
Grenoble, Hockey Hebdo
martin gangloff+laurent labrot+damien magnat le 24/02/2010 à 02:31
Arbitres : Mr Bourreau ass. Mr Barcelo et de Mr Courgeon
Buts : Grenoble : 03:14 Anders Nilsson (ass Martin Jansson) ; 22:22 Mitja Sivic ; 24:09 Damien Fleury (ass Jean-François Dufour et Vincent Llorca) ; 34:55 Damien Fleury (ass Jean-François Dufour et Christophe Tartari) ; 36:58 Jean-François Dufour (ass Alexandre Rouleau et Christophe Tartari) ; 37:37 Antonin Manavian (ass Martin Jansson et Anders Nilsson) ; 43:18 Damien Fleury (ass Alexandre Rouleau et Nicolas Arrossamena) ; 55:36 Ludek Broz (ass Mitja Sivic et Julien Baylacq) Morzine-Avoriaz : ; 27:52 Nicolas D'Aoust (ass Matt Puntureri) ; 59:03 Mickaël Brodin (ass Nicolas D'Aoust et Mika Halava)
Pénalités
8 minutes contre Grenoble
4 minutes contre Morzine-Avoriaz
Avec une infirmerie toujours copieusement garnie, les Brûleurs de Loups devaient gagner contre les Pingouins de Morzine pour continuer à espérer accrocher la quatrième place en fin de saison régulière, synonyme de qualification directe pour les quarts de finale. Manquaient à l’appel Viktor Wallin, Elie et Sébastien Raibon ainsi que Raphaël Papa. On notait aussi la présence de Maxime Suzzarini, attaquant junior de Grenoble.
photo Laurent Lardière
But de Magic Broz !
Dans les buts on trouvait respectivement Eddy Ferhi et Guillaume Richard.
Dès l’entame du premiers tiers-temps, il semble bien que les Hauts-Savoyards n’y sont pas ce soir. Malgré tout, les deux premières situations dangereuses sont à mettre à leur actif : Virtanen tout d’abord reprend plein axe à la bleue un palet mal dégagé mais Ferhi détourne (01’’33) ; puis, une minute plus tard (02’’56), Nicolas D’Aoust part en contre et, décalé sur l’aile droite, lance à nouveau sans tromper la vigilance du portier grenoblois. Cependant, ce sont les Brûleurs qui tirent les premiers avec Nilsson qui intercepte une passe manquée en zone offensive et, d’un slap violent décoché à 45 degrés, crucifie Richard en lucarne (03’’14) : 1-0 pour Grenoble.
Et les BDL font cavalier seul pendant la plus grande partie de cette première période avec toutefois une réaction morzinoise lors des cinq dernières minutes.
Tout d’abord, Sivic en contre contourne les filets adverses et tire au premier poteau sur un Richard qui fermait bien l’angle (05’’27). Ensuite, c’est au tour de Nilsson de slapper dans l’axe sur un service d’Arrossamena mais Richard détourne (06’’43). Suis Dufour dont le slap est capté (07’’23) puis Rouleau qui part défier le gardien sur l’aile (07’’23). La domination grenobloise se traduit également au niveau des engagements car Broz les gagne tous depuis quelques minutes. Et le cavalier seul continue : ça repart avec Fleury qui se retrouve seul devant Richard mais ce dernier dit non. Dans la foulée, Tartari bénéficie d’un service de ce même Fleury mais échoue à son tour (09’’50). Ensuite, Sivic déborde sur l’aile droite mais son centre est intercepté (11’’01). Une réaction morzinoise cependant : à 12’’12, Brodin se retrouve seul face à Ferhi sur le côté, effectue un lancer puissant du revers mais le portier grenoblois est bien placé . Toutefois, la plus grosse occasion des Pingouins pour ce tiers a lieu à 14’’01 : Halava slalome dans la défense adverse et défie Ferhi à bout portant, sans succès. Dans la foulée, D’Aoust s’infiltre à son tour et provoque une faute de Rouleau , une pénalité différée qui ne sera pas mise à profit pour égaliser malgré Bonnefond qui reprend un palet à bout portant au second poteau (14’’33). Et cette pénalité amène une deuxième situation chaude : à 15’’30, concluant un powerplay haut-savoyard, un slap passe entre les jambières de Ferhi, freiné par ces dernières et un défenseur grenoblois se doit de plaquer le puck contre son propre gardien pour éviter le but. On en reste là et la pénalité est tuée. Une dernière occasion morzinoise survient peu après, à 18’’38, car suite à un jeu de puissance assez long, un décalage dangereux est trouvé sur l’aile droite mais Koponen manque le cadre. On en reste là pour ce premier tiers-temps.
Assiste-t-on à un réveil morzinois en cours de deuxième période comme le laissait supposer la fin du premier ? Il n’en est rien, bien au contraire. Dès la première minute, Jansson lance sur Richard qui laisse un rebond que ne peut reprendre Nilsson –20’’39). Moins de 30 secondes plus tard, Fleury part seul en contre mais échoue sur le portier. Et, malgré Koponen qui imite Fleury immédiatement mais voit son tir arrêté par un Ferhi de la jambière (21’’20), une première alerte est donnée par Sivic qui oublie malheureusement Broz sur l’aile gauche (22’’10). La seconde est la bonne : Sivic à nouveau effectue un centre-tir qui s’en va rebondir sur un patin adverse… dans les buts de Richard ! 2-0 pour Grenoble (22’’22). Les derniers espoirs morzinois sont presque anéantis deux minutes plus tard, suite à un nouveau contre de Fleury qui s’en va battre Guillaume Richard (24’’09) : 3-0. A ce stade, le coach haut-savoyard demande un temps mort pour reprendre son équipe. Celle-ci se donne alors un peu d’oxygène grâce à une pénalité sifflée contre Besch (24’’51) pour charge avec la crosse. Mais lors du jeu de puissance, il y aura un seul double arrêt de Ferhi, sans autre danger, et la pénalité est tuée. Toutefois, les Pingouins ne se découragent pas et peu de temps après (27’’52), en contre, Puntureri centre pour D’Aoust qui pousse la rondelle entre les jambes du portier grenoblois bien que celui-ci conteste qu’elle aie franchi la ligne. L’arbitre, bien placé, valide le but : 3-1 pour Grenoble.
Le jeu s’équilibre quelque peu et on voit même les Morzinois installer un powerplay relativement long mais sans conséquences (30ème minute). Puis, Fleury, très en jambes comme d’habitude, donne un premier avertissement aux visiteurs en manquant une cage ouverte au second poteau suite à une série de centres devant les filets de Richard (32’’02)… auquel succède un deuxième, qui cette fois est le bon : à 34’’55, ce même Fleury reprend un rebond laissé par Richard suite à un lancer de Dufour, et trouve le fond des filets. 4-1 pour Grenoble. Et moins de deux minutes plus tard, suite à un contre mené par Broz qui centre pour Sivic qui échoue sur le gardien, une pénalité de deux minutes contre Virtanen (36’’21) pour cinglage amène un nouveau but. Il ne faut qu’une trentaine de seconde à Rouleau pour décocher un missile de la ligne bleue qui trompe le pauvre portier morzinois : 5-1 pour Grenoble (36’’58). Puis, même Manavian y va de son but, une minute plus tard, d’un tir violent : 6-1 (37’’37). La messe est dite. Fin du deuxième tiers-temps.
Le dernier tiers-temps sera sans grand intérêt puisque les jeux sont faits. Une pénalité mineure contre Besch en fin de deuxième tiers ne permet pas à Morzine de scorer. Et c’est à nouveau Fleury qui part en contre mais, gêné à la régulière par un défenseur adverse, manque le cadre (41’’05). Trente secondes plus tard, il reprend un centre de Dufour au second poteau mais Richard effectue un bel arrêt de la jambière (41’’35).
Le troisième avertissement est le bon : à 43’’18, Rouleau slappe de l’aile et Fleury, encore lui, dévie dans les buts : 7-1. Dans la foulée, une faute morzinoise pour cinglage de Halava (43’’45) permet aux Grenoblois de camper en zone offensive mais Rouleau opère un festival de slap non cadrés , quatre au total. Mais la pénalité est tuée. Cela n’empêche pas les BDL de se montrer à nouveau dangereux à 47’’10 : Sivic pénètre en zone offensive, laisse derrière pour Broz qui centre pour Baylacq mais Richard repousse son tir.
Ensuite, le jeu est plutôt décousu et sans occasion notable … jusqu’au huitième but grenoblois ! A 55’’36, Broz part en contre, laisse derrière à Baylacq qui passe à Sivic au second poteau qui remet sur Broz en embuscade à l’autre extrémité des filets de Richard et marque : 8-1. Et ce n’est pas un deuxième but morzinois qui change l’issue de la rencontre, 59’’03, par Brodin.
Reste maintenant aux Brûleurs à battre Rouen chez eux samedi s’ils veulent être presque sûrs de finir la saison régulière dans les quatre premiers, ce qui est loin d’être fait !…