La partie démarre des plus mal pour la France qui se fait pénaliser pour un surnombre après moins de deux minutes de jeu. Les Kazakhs n'en profitent pas trop, mais restent dangereux.

Photo : Christophe Moreau

Les deux équipes font jeu égal dans ce début de rencontre, Yorick Treille touché à la jambe, sort sur blessure. Krasnoslobodtsev s'en va visiter la geôle, ce qui permet à la France de s'installer. Sacha Treille d'un tir puissant déjoue la vigilance du portier kazakh et ouvre le score. Les Kazakhs ont de la force et prouvent leur valeur dans la foulée, Dmitri Dudarev égalise sous les clameurs des supporters d'Asie centrale. Les Kazakhs reviennent à toute allure dans la partie et mitraillent les cages de Lhenry tel les Katiusha soviétique. Le match s'emballe et Laurent Meunier idéalement placé remet les Français devant. Les joueurs du gerfaut d'or se ruent à l'assaut et continuent de maintenir la pression. Les Tricolores contrent et Laurent Gras fait le break. La fureur de l'équipe de France est atténuée par une pénalité sifflée contre Hecquefeuille. Les joueurs des steppes n'en demandent pas moins, et Roman Starchenko réduit le score sur ce powerplay. La fin du tiers est dominé par les joueurs de l'ex-république soviétique sans réussir a faire bouger le score
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Photo : Christophe Moreau

La France revient fort sur la glace mais Eremeev tient bon devant son filet. Les Kazakhs haussent le jeu et vont a leur tour faire pression sur la cage française. Sacha Treille est prit par la patrouille, nouvelle alerte pour le camp français. Le Kazakhstan s'installe et mitraille le but français, les défenseurs s'arque-boutent sur le but de Lhenry qui tient bon. Les Français tuent la pénalité et peuvent respirer un peu, surtout que Starchenko rejoint à son tour la prison. Baptiste Amar d'un slap puissant redonne deux longueurs d'avance aux tricolores. Les Kazakhs repartent courageusement au combat mais ils se heurtent à un excellent Lhenry. C'est sur une grosse baise de régime côté français que s'achève le second vingt.

Photo : Christophe Moreau

Besch est pénalisé dès la reprise du match, les Kazakhs se produisent quelques occasions, mais Vorontsov qui écope d'un 2+10 stoppe les velléités locale. Au lieu d'en profiter les Blues se font de nouveau prendre par la patrouille et Bellemare rejoint le banc des punis. Pierre-Edouard Bellemare pour se venger de sa pénalité, s'en va marquer et met le Kazakhstan KO. Les Kazakhs repartent de l'avant mais font tinter le poteau, a force de tentatives l'attaquant de Togliatti, Vadim Krasnoslobodtsev fait sauter le verrou et rapproche un peu le score. Les Bleus se contentent de gérer leur avance face à des Kazakhs qui luttent avec la dernière obstination.