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Hockey sur glace - Championnats du monde |
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| Hockey mondial 10: Pas de miracle bleu |
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| Les Tricolores ont perdu 6-2 leur premier match contre Jaromir Jagr et Cie |
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| SAP Arena, Mannheim, Hockey Hebdo |
Cedric Martin le 10/05/2010 à 08:51 |
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République tchèque – France 6-2 (2-0 2-0 2-2)
Après sa fantastique réussite lors du mondial helvétique en 2009 avec le fameux succès contre l’Allemagne qui lui avait permis de passer au tour intermédiaire, la France est aujourd’hui attendue au tournant. Dans un groupe très difficile (Tchéquie, Suède et Norvège), l’équipe de Dave Henderson doit confirmer que l’exploit de 2009 n’était pas un accident de parcours. L’avantage de tomber dans un tel groupe est bien entendu que comme l’an dernier (Suisse, Russie, Allemagne), la France n’a aucune réelle pression sur les épaules. Le match contre la Norvège sera évidemment le match clé dans l’optique d’une éventuelle qualification pour le second tour.
Mauvais départ…
Les choses démarraient très mal pour les Bleus. Complètement débordés dès les premières minutes, ils encaissaient les 1-0 après moins d’une minute de jeu. Après un joli une-deux avec Jaromir Jagr qui lui permettait de se démarquer devant le slot, Petr Hubacek ouvrait la marque (0’44’’, 1-0 pour les Tchèques).
 | | Christophe Moreau | | Le mythique Jaromir Jagr |
L’ancien attaquant des Philadelphia Flyers, de Bern et de Vitkovice ne pouvait pas manquer une telle occasion. La France ne parvenait pas à s’approcher de la cage de Tomas Vokoun. Les Bleus peinaient vraiment à la construction avec beaucoup de déchets dans le jeu. De leurs côtés, les Tchèques réussissaient à enchaîner les longues périodes de présence en zone de défense française, ce qui fatiguait énormément l’arrière-garde tricolore et mettait Fabrice Lhenry à contribution.
A noter à 6’12’’ une secousse pour Sacha Treille suite à une check à la bande appuyé de Petr Gregorek. Mais même avec cette pénalité contre le défenseur de Ceske Budejovice, la France ne parvenait pas à réellement mettre la cage tchèque en péril. Avec leur penalty killing agressif avec deux joueurs au fore-checking, les Tchèques se procuraient même une belle occasion en infériorité. Et quand les rôles s’échangaient lorsque Antonin Manavian était puni (10’00’’ pour holding), le tableau d’affichage s’affolait. C’est Jiri Novotny qui reprenait du rond d’engagement un rebond obtenu à la suite d’un slapshot de la ligne bleue de Filip Novak, penant Fabrice Lhenry complètement à contre-pied (11’43’’ 2-0 pour les Tchèques).
Quelques instants plus tard, la France frisait le code lorsque un penalty était sifflé sur un break away de Tomas Rolinek (qui mettait Antonin Manavian dans le vent), accroché au dernier moment par le retour de Nicolas Besch (13’13’’). Mais Jakub Klepis ratait la transformation du tir de pénalité. Tout le reste de la période n’était qu’un long monologue tchèque qui permettait à Fabrice Lhenry de multiplier les big saves.
Shoots cadrés après 20 minutes : 19-3 en faveur des Tchèques…
 | | Christophe Moreau | | Jiri Novotny et Baptiste Amar luttent pour le puck |
Rien à faire pour les Bleus
Malheureusement pour les Français, ils loupaient complètement leur début de période ce qui plaçait ensuite les Tchèques sur du velours. Rapidement, les hommes de Vladimir Ruzicka prenaient le large grâce à Petr Gregorek qui réussissait une reprise directe de l’entrée du slot sur une sublime passe de la ligne de fond de Jiri Novotny (23’23’’, 3-0 pour les Tchèques).
Puis les coéquipiers de Tomas Vokoun classaient l’affaire alors que Thomas Roussel chauffait le banc d’infamie (24’06’’ pour hooking) avec un joli but encore une fois, signé Karel Rachunek, qui plaçait au ras du poteau droit de Fabrice Lhenry un slapshot armé en entrée de zone (25’07’’, 4-0 pour les Tchèques).
Par la suite, les Français revenaient un peu dans le match, bien aidés par une République tchèque qui levait le pied. Les Tricolores profitaient de pénalités successives contre les Tchèques (Filip Novak à 34’12’’ pour hooking puis Jan Marek à 37’57’’ pour hooking) pour sortir la tête de l’eau et porter un peu de danger devant la cage de Tomas Vokoun.
D’ailleurs cela s’en sentait avec les statistiques des shoots cadrés à 13-9 pour les Tchèques sur l’ensemble de la période.
La France pour l’honneur
Le derniers vingt démarrait mal. Après une bonne sortie du penalty killing sur une prison contre Yohann Auvitu (41’52’’ pour interference), les Tchèques passaient définitivement l’épaule par Lukas Kaspar qui reprenait du slot un caviar de l’incontournable Jiri Novotny (46’06’’, 5-0 pour les Tchèques).
 | | Christophe Moreau | | Jakub Voracek et Baptiste Amar |
Mais malgré le score déficitaire et la différence flagrante dans le jeu et au niveau du bagage technique individuel (et collectif), les Bleus ne se décourageaient pas ! D’ailleurs quelques secondes après le 5-0, ils sauvaient l’honneur d’une manière assez drôle, par Yorick Treille qui profitait d’une erreur de lecture du jeu assez surprenante de Tomas Vokoun, lequel sortait aux fraises et voyait la rondelle lui passer sur le dos après un rebond (46’27’’, 5-1 pour les Tchèques).
Mieux, les Français marquaient un deuxième but par Laurent Meunier qui profitait des largesses défensives tchèques, en backhand du slot sur assist de Sacha Treille (48’37’’, 5-2 pour les Tchèques).
En toute fin de match, alors que Nicolas Besch était pénalisé (59’09’’ pour holding), Miroslav Blatak scellait le score d’un missile de la ligne bleue dans la lucarne de Fabrice Lhenry (59'27’’, 6-2 pour les Tchèques).
Peu importe ce que le score peut refléter de positif ou négatif, les deux équipes ne patinaient simplement pas sur la même planète. Mais il est très difficile de dire si cette prestation française permettrait aux Bleus de s’imposer contre la Norvège et ainsi éviter le tour contre la relégation. Mais avec le même état d’esprit, un Fabrice Lhenry aussi inspiré et la même combativité générale, ce n’est pas à exclure !
République tchèque – France 6-2 (2-0 2-0 2-2)
SAP Arena : 3'132 spectateurs
Arbitres : MM. Levonen (FIN) et Olenin (RUS)
Juges de lignes : MM. Dedioulia (BLR) et Terho (FIN)
Tchéquie : Tomas Vokoun ; Michal Rozsival, Miroslav Blatak ; Roman Cervenka, Tomas Rolinek, Jaromir Jagr ; Karel Rachunek, Petr Caslava ; Petr Hubacek, Jan Marek, Jakub Voracek ; Filip Novak, Michal Barinka ; Jiri Novotny, Petr Vampola, Lukas Kaspar ; Petr Gregorek ; Jakub Klepis, Petr Kouval, Marek Kvapil. Coach : Vladimir Ruzicka
France : Fabrice Lhenry ; Baptiste Amar, Vincent Bachet ; Yorick Treille, Laurent Meunier, Damien Raux ; Antonin Manavian, Nicolas Besch ; Pierre-Edouard Bellemare, Erwan Pain, Kevin Hecquefeuille ; Benoît Quessandier, Yohann Auvitu ; Luc Tardif, Anthoine Lussier, Laurent Gras ; Thomas Roussel ; Brian Henderson, Sacha Treille. Coach Dave Henderson
Goals : 0’44’’ Petr Hubacek (Jaromir Jagr) 1-0 ; 11’43’’ Jiri Novotny (Filip Novak, PP) 2-0 ; 23’23’’ Petr Gregorek (Jiri Novotny) 3-0 ; 25’07’’ Karel Rachunek (Jakub Klepis, Jaromir Jagr, PP) 4-0 ; 46’06’’ Lukas Kaspar (Jiri Novotny, Petr Vampola) 5-0 ; 46’27’’ Yorick Treille (Laurent Meunier) 5-1 ; 48’37’’ Laurent Meunier (Sacha Treille) 5-2 ; 59’27’’ Miroslav Blatak (Jaromir Jagr, Jakub Klepis, PP) 6-2
Pénalités : 4x2’ contre les Tchèques et 9x2’ contre la France
Etoiles Hockey Hebdo : *** Jiri Novotny, ** Jaromir Jagr, * Tomas Rolinek
Elus meilleurs joueurs : Jiri Novotny et Laurent Meunier
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Réactions sur l'article |
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| artfleur a écrit | le 10/05/2010 à 17:08  |
Changer l'entraineur ne changerait pas grand chose.
Si tu compares avec le Danemark, la fédé danoise a défini un plan de développent avec des objectifs très précis il y a dix ans, et l'a suivi scrupuleusement depuis, parfois en apportant les changements qui s'imposaient.
En particulier, il y a eu une refonte du système complet, du professionnel au U7.
Essaye de faire ça en France. |
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| a écrit | le 10/05/2010 à 15:34 |
@PhilippeRH
C'est quoi un bon bilan pour toi???
Il y a 10 ans, on était au niveau du Danemark... Compare aujourd'hui les deux équipes... Je n'adhère pas du tout à la philosophie Henderson, et pour moi, le resigner pour 4 ans avant même le mondial est une aberration!!! Cette équipe était absente hier sur la patinoire, et je n'ose même pas imaginer le match contre la Suède... |
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| PhilippeRH a écrit | le 10/05/2010 à 13:33 |
Les coaches ayant été prolongés il y a peu, il ne faut pas s'y attendre. Et à quoi bon alors que leur bilan est bon sur ces dernières années.
On fait avec ce qu'on a... |
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| gpt a écrit | le 10/05/2010 à 10:01 |
| Mats Lusth recherche un poste d'entraineur justement...pourquoi pas à la tête de l'équipe de France histoire d'y apporter un bon coup de frais ? |
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