Revanche de l’édition 2014, ce match démarre sur les chapeaux de roues pour
les Bavarois qui ouvrent le score dès l’entame par Daryl Boyle : 0,57 mn 1-0 !
Munich reprend rapidement la direction des opérations avec une combinaison entre Keith Aucoin et Yannic Seidenberg qui met à mal la défense suisse. Les Allemands prennent de plus en plus l’ascendant, confisquent le palet et obligent les Genevois à se contenter de défendre tant bien que mal.
A la mi-tiers, les Aigles desserrent quelque peu l’étreinte munichoise, mais n’arrivent à procéder que par contre, et sans avoir réussi un seul tir cadré ! Le jeu de transition suisse est inexistant et Munich verrouille la zone neutre.
Le premier jeu de puissance est munichois, il arrive à 13,32 mn, Damien Riat ayant retenu son adversaire. Et bizarrement les Allemands n’en font strictement rien. Maximilian Kastner se montre une dernière fois dangereux pour les siens, Genève de son côté obtient une première supériorité numérique à 19,28 mn.
Servette reprend en power play pour 1,30 mn et va même jouer à cinq contre trois durant trente secondes, résultat deux contre-attaques pour Munich et un tir cadré pour Genève… À leur tour en supériorité,
les Allemands ne laissent pas passer l’occasion d’aggraver la marque par Jason Jaffray : 23,56 mn, 2-0.
Les deux équipes enchaînent les fautes tour à tour et la partie se déroule continuellement en jeu de puissance, ce qui donne une impression d’un jeu décousu, mais avec une constante, la domination allemande. A la mi-match, le gardien titulaire Robert Mayer remplace Christophe Bays, il effectue quelques beaux arrêts empêchant les Bavarois d’aggraver le score,
mais ne peut rien face à Michaël Wolf qui se présente seul face à lui et inscrit le troisième but : 31,48 mn, 3-0.
Une première échauffourée se déroule derrière la cage suisse, mais inutile de se laisser des cartes de visite, ce sera l’unique confrontation entre les deux équipes cette saison.
Comme pour l’acte deux, Genève reprend en supériorité numérique pour 1,30 mn, et comme pour l’acte deux, les Suisses n’en font rien, c’est plutôt Munich qui enfonce le clou. Richie Regehr remonte la glace côté droit, et
d’un magnifique slap du poignet loge la rondelle dans un trou de souris nettoyant la lucarne de Mayer : 41,30 mn, 4-0.
Munich accentue encore son emprise sur le match, Andreas Eder et Jérôme Flaak s’échappent et combinent magistralement face à Mayer qui fait l’arrêt, mais aidé par Daniel Vucovic qui concède le tir au but. Mayer s’interpose, le score en reste là. Le jeu se durcit, à force de mettre des coups de crosse dans le dos de Michaël Wolf, le jeune défenseur du Servette Matteo Detraz, déclenche une première bagarre, les deux iront se calmer en prison.
Mais ce n’est que partie remise, quelques minutes plus tard les défenseurs genevois, estimant que les attaquants allemands s’approchent trop près de Robert Mayer, ouvrent les hostilités. Malgré les coups répétés de Tim Traber, coutumier du fait, Maximilian Kastner refuse le combat. Avec 2 + 2, le bagarreur genevois s’en sort plutôt bien, mais sous les quolibets des supporters lausannois présents dans les tribunes !
Le champion d’Allemagne terminera ce match comme il l’avait commencé, en le dominant de la tête et des épaules, mais plus rien ne sera marqué.
Munich retrouvera Lausanne dès mercredi et Genève sera opposé au Sparta de Prague jeudi. Vous retrouverez vendredi le résumé de ce match dans les colonnes d’Hockey Hebdo.