IL A FAIT TREMBLER LE HOCKEY FRANÇAIS !
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L’incroyable histoire que je vais vous raconter a débuté il y a quarante-quatre ans. Malgré les décennies qui sont passées, je n’ai jamais oublié le « séisme » qui a secoué le hockey sur glace français avec l’arrivée fracassante dans notre pays de l’ancien entraîneur canadien
Jacques Tremblay.
Le souvenir de cet invraisemblable épisode reste d’autant plus ancré dans ma mémoire que je me suis retrouvé au cœur de la tempête provoquée par ce coach extravagant lorsqu’il débarqua en France. Jamais dans ma carrière de journaliste, notamment pendant les vingt ans passés au service du quotidien sportif L’Equipe, je n’ai vécu des heures aussi folles !
Pour bien comprendre le contexte de cette affaire, je rappelle qu’à cette époque,
Jean Ferrand, le président du hockey sur glace français et
Michel Lafon le directeur technique, décidèrent de nommer en 1981 un nouvel entraîneur national. Ces deux anciens dirigeants qui cherchaient du sang neuf et croyaient bien faire, ignoraient à l’époque qu’ils venaient d’amorcer une véritable bombe à retardement avec cette décision. Les conséquences de ce choix allaient s’avérer désastreuses pour notre sport.
En effet, dans la perspective d’un nouveau plan fédéral baptisé « Horizon 85 », les dirigeants de la FFSG (dans laquelle se trouvait encore notre discipline) décidèrent de déboulonner la statue vivante que représentait le légendaire
Pete Laliberté, qui était considéré, à juste titre, comme le « père » du hockey sur glace français. Un crime de lèse-majesté d’autant plus retentissant que ce dernier était à la tête des Tricolores sans discontinuer depuis une durée record de treize ans.
C’est donc un nouveau coach canadien,
Jacques Tremblay, âgé à l’époque de 55 ans, jusque-là totalement inconnu au bataillon, qui débarqua en France pour venir remplacer notre sélectionneur national iconique qui avait 51 ans. La passation de pouvoir entre les deux Québécois - qui se regardèrent en chiens de faïence - s’effectua malgré tout sans heurt après le retour des championnats du monde du groupe C (Division 2) organisés à Pékin en Chine où Jacques Tremblay avait effectué le déplacement en tant qu’observateur.
L’ARRIVÉE D’UN COACH PHÉNOMÈNE
C’est en 1982, à l’issue du Mondial C suivant, organisé à Jaca en Espagne, que le canadien Jacques Tremblay, voulant se tailler en France une grande réputation sur le plan sportif, joua en dehors de la glace un personnage à la fois excessif et séducteur pour donner le change et faire illusion. Cet entraîneur, qui n’étais visiblement pas sûr de lui, avait un tel besoin de crédibilité qu’il montrait régulièrement aux joueurs tricolores des articles élogieux le concernant qu’il avait conservé notamment lors d’un passage éphémère en Suisse. A l’écouter parler, c’était un peu le messie qui était arrivé dans l’hexagone.
Il évoquait également sa courte expérience vécue au Japon en 1969, année pendant laquelle il permit à l’équipe nationale nipponne d’être promue sous sa direction dans le groupe B mondial à l’issue d’un tournoi organisé à Skopje la capitale actuelle de la Macédoine. Selon les dires de Jacques Tremblay, les dirigeants japonais lui versèrent alors une belle prime en récompense. Du coup, il en profita pour partir en voyage et découvrir l'Asie. Bref, son attitude à la fois un peu trop prétentieuse et égocentrique, mais aussi assez extravagante, allait rapidement lui jouer des tours et le mettre en danger à ses risques et périls.
Car à cette époque, heureusement révolue, l’entraîneur national pouvait cumuler à la fois les fonctions de sélectionneur des Tricolores ainsi que de coach dans un club de haut niveau (exception faite récemment avec Philippe Bozon). En l’occurrence, Jacques Tremblay entraînait également le club de Saint-Gervais en Haute-Savoie qui était à ce moment-là une des places fortes du hockey sur glace français avec les clubs voisins de Chamonix et de Megève.
Le coach canadien, avant de pouvoir remporter le titre national avec les seniors à deux reprises, vit malgré tout sa réputation et surtout son égo prendre de l’ampleur en permettant à l’équipe junior de Saint-Gervais de s’adjuger pour la quatrième fois de suite le titre de champion de France junior. Visiblement séduit par leur nouveau mentor, les jeunes joueurs qui étaient sous sa direction le portèrent en triomphe pour saluer cet exploit.
Mais cette double casquette d’entraîneur national et du club de Saint-Gervais provoqua, faute de modération de sa part, des situations assez étonnantes voire cocasses. C’est ainsi que Jacques Tremblay m’appela un jour au téléphone pour me dire : « Puisque on s’entend bien tous les deux et que tu aimes avoir des scoops, je vais te donner l’occasion d’attirer l’attention de tous nos adversaires de la Nationale A. Mais dépêche-toi car je vais faire une conférence de presse. »
C’est ainsi que Jacques Tremblay, qui n’avait pas peur de provoquer, annonça un jour qu’il avait l’intention de ne plus sélectionner dans l’équipe de France tous les joueurs qui appartenaient à des clubs de la Nationale A entraînés par des Tchèques ! Inutile de dire que sa déclaration choquante, que j’ai publié dans l’Equipe, déclencha de très vives réactions indignées concernant les trois coaches concernés.
A l’époque, c’était le cas de Gap (Zdeneck Blaha), de Villard-de-Lans (Adolf Sprincl) et de Grenoble (Joseph Horesovsky). L’entraîneur des Tricolores, très condescendant avec ses confrères, prétendait que le style tchèque ne convenait pas à celui de notre sélection nationale ! Il fallait avoir un sacré culot pour oser émettre publiquement une opinion aussi prétentieuse.
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Idolâtré par les jeunes joueurs de Saint-Gervais, Jacques Tremblay avait fêté dans l’euphorie le quatrième titre de champion de France junior. On reconnait, de gauche à droite, Benoit Nicoud, Gilbert Leprégassin et Stéphane Botteri.
VICTIME D’UNE AGRÉSSION LORS D’UN MATCH À TOURS
A force de pousser le bouchon trop loin en profitant de son poste fédéral stratégique, et en encourageant les joueurs qu’il dirigeait à porter parfois la contestation, Jacques Tremblay exacerba les esprits. C’est ainsi qu’au mois de février 1983, lors du match de championnat Tours-Saint-Gervais, le fantasque et bouillant coach canadien fut victime d’une agression spectaculaire. Trois voyous surexcités profitèrent de l’absence de protection autour de la patinoire tourangelle et d’un attroupement de spectateurs près du banc des joueurs Haut-savoyards pour ceinturer l’entraîneur des « Aigles du Mont-Blanc ». L’un d’entre eux lui asséna alors un violent coup de pied dans le bas ventre touchant ses « bijoux de famille ». Dans la stupeur et la confusion générale, Jacques Tremblay perdit un moment connaissance avant d’être évacué dans les vestiaires par ses propres joueurs. Le célèbre entraîneur devait s’en remettre fort heureusement sans conséquences graves malgré un gros hématome sur les parties génitales…
A la suite de cette affaire retentissante tragi-comique qui irrita beaucoup les dirigeants de la Fédération des sports de glace, Jacques Tremblay dut abandonner son poste de coach du club de Saint-Gervais et il devint uniquement entraîneur national à plein temps partir du mois d’avril 1983. Son rôle fut alors redéfini et prévoyait, outre la direction de l’équipe de France, l’obligation de superviser les trois sections sport-études de hockey sur glace de l’époque (Chamonix, Le Fayet et Gap) ainsi que l’observation de certains matches du championnat de France.
Sorti de la rubrique des faits divers presque totalement indemne physiquement, mais aussi sur le plan de sa réputation, Jacques Tremblay, qui était un séducteur redoutable, sut parfaitement flatter et endormir son auditoire en affirmant partout que grâce à lui : « dans quelques temps le hockey sur glace français ne sera plus ridicule, mieux il va faire des jaloux ! ».
NAISSANCE D’UNE STAR MÉDIATIQUE
Avec ses déclarations tapageuses, Jacques Tremblay réussit le tour de force de susciter un intérêt sans précédent, non seulement dans le petit cercle du hockey, mais aussi dans les médias français. Il est vrai que sa très forte personnalité et son bagou contrastaient beaucoup avec la discrétion affichée jusqu’ici par tous ceux qui l’avaient précédé à ce poste notamment le très consensuel Pete Laliberté.
L’impact de son successeur fut tel à l’époque sur le grand public et dans la presse, très intrigués par ce trublion à la fois sulfureux et un peu mégalomane, que L’Equipe Magazine, le supplément du journal L’Equipe qui paraît chaque samedi, consacra à Jacques Tremblay – fait exceptionnel – un grand reportage de plusieurs pages accompagné d’une longue interview avec des photos en couleur en illustration. Ce fut un événement jusque-là inédit en France concernant un entraîneur de hockey sur glace. S’il y a une chose à mettre à son crédit, c’est bien cette médiatisation sans précédent.
Avec les agissements spectaculaires d’un tel personnage la tension ne cessa de monter inévitablement notamment entre le coach québécois et André Ville (le père de Christophe) qui tenait par ailleurs à garder ses prérogatives de directeur de la sélection tricolore que tentait de lui rogner peu à peu l’omnipotent Jacques Tremblay.
« Il était devenu invivable et insupportable, raconte André Ville. Il se prenait pour le centre du monde et il pensait qu’il était le seul à pouvoir décider de tout. Thierry Monier, qui était théoriquement son assistant dans l’équipe de France senior, était devenu un simple faire-valoir alors qu’il avait de réelles compétences. »
A force de se croire tout permis et d’user sans cesse de rapports humains à la fois intrigants et versatiles, Jacques Tremblay joua un peu trop avec le feu au point de finir par se brûler. En effet, il allait courir tout seul à sa perte à l’issue d’un clash retentissant qui est resté dans toutes les mémoires. Je peux en parler en connaissance de cause puisque j’ai vécu en direct cet incroyable événement que j’ai relaté à la fois dans le journal L’Equipe et à la télévision en tant que consultant.
Jacques Tremblay avec le capitaine de Saint-Gervais et de l’équipe de France André Péloffy
L’INCROYABLE BOYCOTT DU TOURNOI D’ANGLET
Jacques Tremblay profita du sixième tournoi international Euskadi d’Anglet qui eut lieu à la fin du mois d’août 1984 pour mettre « le feu à la glace ». En résumé, au retour d’une tournée estivale au Canada avec la sélection tricolore, Jacques Tremblay voulait que la Fédération des sports de glace le conforte dans ses prérogatives et qu’elle choisisse définitivement entre lui et André Ville car ce dernier se plaignait ouvertement et à juste titre de l’omnipotence invivable du coach canadien.
Convoqué par Henri Lafit, le nouveau président du Comité national de hockey, l’entraîneur de l’équipe de France prit mal l’indécision de ce dernier et Jacques Tremblay, blessé dans son orgueil, annonça sa démission pariant sur le fait que ses joueurs étaient tous acquis à sa cause et le soutiendraient.
Du coup, il était 18 heures ce fameux dimanche du mois d’août 1984 lorsque les hockeyeurs tricolores et ceux de l’Allemagne de l’Est, se présentèrent sur la glace de la patinoire d’Anglet et écoutèrent, alignés face à face, sur un seul rang, les hymnes nationaux. Mais soudain, ce fut la stupéfaction générale quand le capitaine tricolore, Michel Lussier, s’approcha de la table des officiels, prit en main un micro sans fil et lut d’autorité un communiqué annonçant le forfait de l’équipe de France !
« Mesdames et Messieurs, déclara le porte-parole de nos internationaux. Suite à la démission de notre entraîneur Jacques Tremblay, et face à l'attitude déconcertante des dirigeants de l'équipe de France, nous avons décidé à l'unanimité d'être solidaires de notre entraîneur. En conséquence, nous ne jouerons pas ce soir afin de faire comprendre les problèmes graves qui se posent six mois avant notre objectif 85, à savoir la montée dans le groupe B mondial. En espérant que vous comprendrez notre attitude, nous vous remercions. »
Les joueurs français, qui étaient rentrés sur la glace sans leurs coquilles pour s'assurer qu'aucun d'entre eux ne puisse jouer, voulurent ainsi manifester leur solidarité avec le sélectionneur. Les Bleus regagnèrent donc les vestiaires à la stupéfaction des Allemands et sous les sifflets indignés du public et des organisateurs du pays basque.
Je vous laisse imaginer l’ampleur que prit cet esclandre ! Resté dans l’ombre, Jacques Tremblay buvait du petit-lait et savourait son coup de poker visiblement réussi.
« Tu va avoir de quoi écrire demain dans l’Equipe ! », me lança-t-il avec un grand sourire et un air railleur.
UN LIMOGEAGE RETENTISSANT
Quelques jours après cette farce qui provoqua un énorme scandale et porta un rude coup à l’image du hockey sur glace français, tous les « mutins » furent auditionnés les uns après les autres lors d’un regroupement dans la patinoire Charlemagne de Lyon. Et, comme le hockey sur glace français n’avait jamais fait de la logique une vertu cardinale, c’est finalement l’entraîneur national Jacques Tremblay, pourtant soutenu dans un premier temps par tous ses joueurs visiblement manipulés, qui fut limogé. Une sentence qui allait lui faire perdre son crédit et anéantir sa réputation.
Après cet épisode mémorable, Jacques Tremblay se retrouva effectivement sans aucune responsabilité et il retourna donc par la force des choses au Canada où, un an plus tard, il se vit confier le poste d’entraîneur de l’équipe des « Castors » de Saint-Jean dans la ligue junior majeure du Québec.
Dans sa nouvelle équipe se trouvait le grand espoir français Philippe Bozon. Bénéficiant de la promotion de Ron Harris à la tête de la sélection nationale junior canadienne, Jacques Tremblay remplaça son compatriote à Saint-Jean et il retrouva ainsi un emploi. Mais le sulfureux coach canadien, qui fut rapidement limogé par les Castors, restait nostalgique de son passage beaucoup plus médiatisé en France. Se croyant indispensable, il essaya donc de revenir en France trois ans plus tard par la grande porte…
UN RETOUR EN FRANCE QUI ÉCHOUE
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Le club de Grenoble fit l'évènement au mois de juin 1987 en annonçant contre toute attente le recrutement de
Jacques Tremblay l'ex-sélectionneur de l'équipe de France. Mais celui-ci ne reviendra jamais dans notre pays sans en dévoiler la raison à la presse française ni canadienne.
En fait, elle est simple : le sulfureux canadien risquait des saisies sur salaire car il avait été condamné par le tribunal de Nanterre à payer 300 000 francs (50 000 euros) à
Thierry Monier, son ex-adjoint et entraîneur du club de Courbevoie ainsi qu’à la mère de ce dernier, une somme qu'il n'avait jamais réglée en s'enfuyant au Québec.
En 1983, alors que Monique Monier organisait un stage privé à Saint-Gervais pour le compte d'une société créée par Jacques Tremblay, elle lui fit plusieurs versements pour qu'il paye les factures des fournisseurs, mais il garda l'argent pour lui… La famille Monier ne dut qu'à l'aide de plusieurs dirigeants de la FFSG de pouvoir se sortir de sa situation financière difficile.
Ne voyant toujours pas arriver le célèbre entraîneur au début du mois de septembre, le président grenoblois Jacques Fouletier fit venir en urgence un autre coach canadien qui, par pur hasard, s’appelait Luc... Tremblay. Ce patronyme est courant au Québec et il faut faire attention à ne pas confondre, car au même moment l'entraîneur de Briançon s'appelait également Nelson... Tremblay !
L’IMPITOYABLE RÉQUISITOIRE DE SON ADJOINT
Le regretté Thierry Monier dressa un portrait impitoyable sur l’ancien entraîneur national : « Ce fut le pire des sélectionneurs que j’ai connu et, malheureusement, j’ai été son adjoint. Je ne dis pas ça uniquement parce qu'il a failli mettre beaucoup de monde sur la paille, à commencer par ma mère. Mais parce qu’au Canada, il avait déjà une réputation. Il s'était fait une spécialité de gruger les gogos sur les terrains de golf. Jacques Tremblay avait été recommandé par Bernard Goy et il était devenu l’entraîneur de Saint-Gervais où, déjà, il y avait eu des combines. »
Thierry Monier révéla sans être démenti qu’à cette époque, les joueurs de ce club sortaient des caddies pleins au supermarché de Sallanches en passant par une porte de derrière. Cela avait fait toute une histoire parce que, comble de l’ironie, ce supermarché était un sponsor du club !
Son ancien adjoint fit également cette confidence très acerbe : « Jacques Tremblay avait une drôle d'opinion des gens. Un jour, il m'a dit : « Pars du principe que les joueurs sont tous des enfoirés, et si tu te trompes, tu es content. » En équipe de France, il était complètement parano, il se faisait rapporter les propos des joueurs. Du coup, certains me soupçonnaient d'être son espion, vu que j'étais son adjoint, alors que je ne lui disais évidemment rien. Il prenait plaisir à manipuler les joueurs avec ses beaux discours. C'était un bateleur qui était capable de vendre un frigo à un esquimau du Pôle nord. »
L’ancien président du club de Saint-Gervais Bernard Goy et Jacques Tremblay.
UNE FIN DE CARRIÈRE AU CANADA
Ayant échoué à revenir en France et à se refaire une virginité chez nous à cause de ses ennuis judiciaires, Jacques Tremblay parvint pourtant à continuer à exercer dans son pays d’origine qui ignorait certainement une partie de ses frasques et qui fut plus magnanime. Ses compatriotes, n’étant pas forcément au courant de son séjour mouvementé dans l’hexagone (ou convaincus sans doute par ses explications certainement minimisés), lui permirent de continuer à exercer son métier.
Du coup, Jacques Tremblay finira sa vie sportive en devenant d’abord l’entraîneur des Canadiens de Kingston dans la Ligue de l’Ontario pendant une saison (1987-1988). Résidant à Ottawa avec son épouse Rolande, il est resté ensuite pendant sept ans le coach des « Red Men » du collège militaire royal situé toujours à Kingston qui est une académie militaire bilingue anglais-français. Seule université fédérale au Canada, elle forme le personnel des Forces armées canadiennes.
À la suite de son départ du Collège militaire royal, il est resté dans les environs de Kingston, mais ne s’est pas contenté d’attendre. Il a continué à cultiver une certaine réputation en tant qu’entraîneur de l’équipe féminine de l’Université Queen’s pendant quelques années. Il était également souvent demandé comme « conférencier motivateur » en français et en anglais.
Après deux saisons passées ensuite avec les Raiders de Nepean dans la Ligue junior (2007-2009), Jacques Tremblay termina sa très longue carrière d’entraîneur en dirigeant pendant une saison les Vikings du Collège de Saint-Lawrence.
Quel que soit l’opinion que l’on peut avoir sur ce personnage sulfureux, il faut reconnaitre que ce canadien inoubliable a brillamment réussi au moins une chose dans notre pays : faire trembler le hockey sur glace français !