Démonstration :

Match de nouveau décisif pour les deux équipes, Omsk a une deuxième balle de match, le Dynamo doit de nouveau l'emporter pour égaliser et forcer un septième match. L'arena est remplie, tout est prêt pour un match de toute beauté même si, côté sibérien, le cas Belov doit encore faire gamberger sous les casques.
La partie commence très mal pour les visiteurs qui doivent reculer d'entrée. Une mauvaise passe en retrait derrière le but sibérien profite à Anisin qui remet immédiatement pour Gorovikov qui fonce seul au but, il contourne la botte de Ramo avec sa crosse mais le palet longe la ligne de but, jusqu'à la palette de Komarov dans l'angle opposé qui n'a plus qu'à lancer dans le filet grand ouvert. (1-0 à 0'53).
Entame catastrophique pour Omsk qui tire de l'arrière après moins d'une minute de jeu dans une patinoire déchaînée qui scande "Dynamo, Dynamo". Après cette facile ouverture du score, les locaux se reposent sur leurs lauriers et laissent un peu filer la rencontre sans que les Avangardistes n'en profitent réellement. Le match traîne en longueur et la vitesse d'éxecution des Eperviers va leur permettre d'égaliser.

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Moscou excellent dans ce sixième match

Kuryanov entre dans la zone et dévie presque immédiatement pour Kalyuzhny qui remarque un coéquipier démarqué tout près de la cage, il expédie une passe millimétrée à Skoula qui ne laisse aucune chance au portier local. (1-1 à 8'55).

L'Avangard retrouve sa force et son allant, Perezhogin part au charbon et élimine un à un les défenseurs moscovites, il dévie dans l'enclave pour Popov mais son tir rasant trouve le bout de la jambière d'Eryomenko et le puck va s'écraser au loin contre la bande.
Moscou, affolé, repart de l'avant et, poussé par son public, s'installe dans la zone adverse. Kokarev tricote derrière le but sibérien en toute impunité et finit par sortir du côté droit, il remet à l'aveugle dans le slot, Babenko dévie dans l'angle opposé, Denis Mosalyov bloque avec son patin et se remet le palet dans la crosse, d'un tir puissant il crucifie Ramo, impuissant. (2-1 à 15'46).
Omsk inverse immédiatement la tendance, Perezhogin et Cervenka réalisent un une-deux parfait mais Aleksandr Eryomenko s'envole pour repousser les deux tirs coup sur coup. Omsk subit la domination moscovite mais joue sur la vitesse de ses blocs pour apporter le danger en contre. L'OHK ne perd pas son sang-froid et continue de rester installé dans la zone d'attaque ; Gorovikov remet à la bleue pour Novak plein centre, il profite du monde devant la cage et lance comme un fou, le puck finit sa course dans les filets sibériens. (3-1 à 18'31).
Summanen demande (déjà) son temps mort pour recadrer ses troupes en fin de période.

Tirs cadrés : 9 / 9
 

Confirmation :

L'Avangard se rue en avant d'entrée pour revenir au plus vite au score, mais il bute dans la défensive locale. Eryomenko s'interpose également, mais il laisse filer un rebond et une cage grande ouverte pour Salmela, Gorovikov plonge et réussit à repousser un peu le palet, ce qui empêche le Finlandais de le contrôler.

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Les Dynamistes marquent à cinq reprises

Grosse frayeur côté dynamiste ! Quelques minutes plus tard, dans la même configuration, Pivtsakin n'a pas plus de chance et ne peut conserver le puck. Summanen est atterré sur le banc, il n'arrive pas à trouver la solution pour percer le coffre-fort bleu et blanc.
Le club de la police remet la main sur la rondelle et part de l'avant ; son accélération fait vaciller Omsk qui se met soudain à balbutier son hockey et subit une pression infernale sur sa cage que Karri Ramo défend toujours de son mieux. Les locaux, encouragés par leurs fans, mettent le siège devant la cage sibérienne mais ils ne parviennent pas à creuser l'écart et restent toujours sous la menace des contres omskiens. Marek Kvapil, à grande allure, contourne la défense et le but sibérien, il lance de manière curieuse et le palet fait un grand arc de cercle en direction de la cage, le Tchèque espère qu'un de ses coéquipiers reprendra de volée, mais il n'en a même pas besoin, la rondelle heurte les jambières de Ramo et rebondit dans la cage. (4-1 à 31'58).
L'OHK Dynamo continue son mitraillage en règle et conserve le palet et l'initiative dans cette rencontre ; les tirs s'enchaînent mais le portier finlandais continuent de virevolter pour tenir sa ligne de but. Gorokhov, pourtant idéalement placé, ne parvient pas à déjouer Ramo, couché au sol. Le Club Uni gère tranquillement la fin de la période sans que le score n'évolue.

Tirs cadrés : 13 / 12 pour Moscou

 

Exécution :

Le troisième vingt reprend sur un petit rythme ; les Dynamistes, quasiment assurés de leur victoire, ne s'épuisent plus à pousser et les Avangardistes, endormis, ne parviennent pas à revenir dans la partie.
A la limite du hors-jeu, Roman Cervenka part seul face au but ; il le contourne à une allure astronomique mais Aleksanndr Eryomenko a suivi et, dans une roulade impeccable, capte la rondelle avec sa mitaine sous les hurlements de la foule. Omsk ne lâche pas l'affaire et hausse brutalement le ton, les Sibériens accélèrent et font reculer les locaux sans parvenir à déstabiliser le bloc défensif moscovite. L'OHK, sous pression, tient le choc et son gardien fait le métier, applaudi à tout rompre par 8500 fans aux anges.

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Aleksandr Eryomenko repousse 38 lancers

L'Avangard se brise les dents sur le mur bleu et blanc et voit surtout le compteur tourner et les minutes s'égrainer. Finalement, un  bon jeu de passe entre Eperviers permet à Martin Skoula de trouver une seconde fois l'ouverture. (4-2 à 51'53).
L'Avangard, ressuscité, continue de bombarder. Sur un de ses énièmes arrêts, Eryomenko reçoit un violent coup de patin involontaire de la part de Popov qui tentait de le masquer. Le portier reste au sol, le médecin descend sur la glace et se précipite vers le héros du jour ; finalement, plus de peur que de mal pour le gardien qui ne semble souffrir de rien.
Omsk continue de forcer le verrou mais sans succès, alors que tout semble perdu, Ramo quitte la glace, remplacé par un joueur de plus. Il ne faut pas longtemps au Dynamo pour en profiter, le Finlandais vient à peine de monter sur le banc que Kvapil a récupéré le puck et fait trembler le filet désert. (5-2 à 58'10).
Echec et mat pour l'Avangard. Skoula, qui s'est fait piquer le palet si bêtement après avoir pourtant été l'homme fort d'Omsk dans ce match, laisse échapper des larmes de dépit. La rencontre s'achève sur une bagarre entre Boikov et Pervushin. La sirène retentit, Eryomenko se signe, tous ses coéquipiers se jettent dans ses bras, Komarov fait le tour de la glace en embrassant avec fougue le logo du Dynamo sur son maillot, Anisin salue le public aux anges. L'OHK Dynamo a enfin gagné à domicile dans cette finale et égalise à 3 partout.

Tirs cadrés : 19 / 4 pour Omsk


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Marek Kvapil
** : Aleksandr Eryomenko
* : Martin Skoula
 

Le Dynamo, impérial dans son antre, a ravi son public et remporte une troisième victoire tellement importante qui lui permet de disputer un septième match d'appoint. Les Moscovites ont déjà stoppé deux balles de match et la pression semble avoir changé de camp. L'Avangard, absent durant une bonne partie du match, n'a jamais pu revenir malgré son coup d'accélérateur impressionnant du dernier vingt. La solide défense bleue et blanche et l'impérial Eryomenko ont étouffé Omsk. Les Sibériens ont également vu leur défense éclater  et prendre l'eau face aux tireurs adverses, il faudra resserrer les rangs demain. Yuri Gagarin et son vaisseau Vostok fait un tour de la terre de plus et ne se posera que le 25 avril pour remettre sa coupe, mais à qui la donnera-t-il ? Le suspense reste entier.