La partie démarre rapidement côté tatar, alors que côté banlieusard c'est l'apathie totale, Garnett semble avoir retrouvé sa froce et ses bons réflexes, ce qui permet à Balashikha de tenir le choc dans un premier temps. Les banlieusards amorcent des contres bien gérés par Vehanen. La partie baisse d'intensité, et devient à la limité du lassant tant les deux équipes rivalisent d'incapacité et d'erreurs grossières. Pour un match sept de la finale de la meilleur ligue d'Europe on serait tenter de changer de chaîne ou d'aller se coucher à l'extrème limite. Seules les bonnes sorties de Petri Vehanen offrent du spectacle intérressant, car ce portier laisse percer le génie dans sa lecture du jeu et dans ses réflexes. Le match ralentit encore (on se demande si c'est possible, mais oui) en fin de tiers et on voit la fatigue accumulée depuis le début de la saison se faire sentir dans les jambes des deux équipes, c'est donc sur un score vierge que les deux rentrent aux vestiaires. Que retenir de ce tiers ? Rien, serait-on tenter de dire, il faut tout de même souligner la volontée des banlieusards et le talent de Vehanen le portier tatar.

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Explosion de joie des Tatars

Le léopard des neiges sort les crocs :

Après un tiers très mou, les deux équipes reviennent sur la glace un plus motivées (moins serait sans doute impossible, à moins que...). C'est surtout Kazan qui accélère sensiblement, le MVD habitué à un petit rythme ne suit pas, grave erreur puisque les banlieusards vont être punis dans la foulée. Nikita Alekseev bien servi par Bodrov fait retentir la sirène. (0-1 à 21'12).
Un beau but collectif qui a le don de redonner du baume au coeur aux amateurs de hockey, cette ouverture du score décoince les deux équipes qui se mettent à jouer. Balashikha se rue à l'assaut pour revenir dans le coup, mais il se heurte à un monstre nommé Vehanen. Le champion en titre ne reste pas les bras ballant et attaque à son tour, le match devient intense et de très bonne qualité.
Vehanen s'interpose devant Mosalev ou encore Kokarev, mais comme souvent, un Finlandais peut en cacher un autre. C'est donc le très remarquable et remarqué (par son talent) Niko Kapanen qui va s'illustrer, il déborde toute la défense, repique au centre et déjoue Garnett d'un tir du poignet. (0-2 à 3516).
Douche froide pour Balashikha qui tente vainement de s'en sortir mais bute sur le rideau défensif du Tatarstan au complet et en ordre de bataille.

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La déception est énorme pour le HK MVD

Vehanen est sur tous les coups, mais que fait la police ?

Les banlieusards se ruent à l'assaut car ils voient la capsule Vostok du héros de Mère Patrie se diriger vers le Tatarstan pour la deuxième fois. Le public de la Balashikha Arena (seulement 5000 personnes !) scande comme à son habitude "Eins, Zwein Polizeï !" les bleus et rouges poussent mais Petri Vehanen virevolte de tous côtés et montre toute l'étendue de son talent à un public hostile mais qui l'applaudit a tout rompre.
Le club du ministère de l'intérieur tente le tout pour le tout devant le but tatar, mais son bourreau a un nom et c'est le grande Vehanen. Le temps coule en faveur des Kazanais qui se contentent de gérer leur avance tranquillement et qui s'achemine vers la Coupe. Garnett est sollicité  sur seulement quelques actions rarement dangereuse.
A l'instar de Mikhaïl Kutuzov à la bataille de la Moskova, les Tatars se replient sur leur camp qu'ils défendent héroïquement sous les coups adverses. Znaroks écroulé sur son banc sait que le match est perdu et la Coupe par la même occasion, il sort tout de même son gardien mais rien n'y fait Vehanen reste intraîtable.
Kazan s'impose dans ce match 7 vital et remporte le titre de champion de Russie pour la seconde année d'affilée.


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Petri Vehanen
** : Niko Kapanen
* : Denis Kokarev