Second match de la finale russe dans l'Omsk-Arena toujours remplie à ras-bord et pleine de cris des fans Avangardistes qui espèrent une deuxième victoire dans la série de leurs chouchous.
L'OHK Dynamo démarre pied au plancher la rencontre et part immédiatement à l'assaut du but sibérien, Ramo est bien vite obligé de montrer son talent pour contenir l'avancée des visiteurs. Ceux-ci rivalisent de talent pour tenter de le gêner et de déstabiliser la défense locale. Le Dynamo force le verrou mais sans succès et doit reculer devant la charge des Sibériens qui se réveillent.
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L'OHK Dynamo force le verrou
Les Noirs s'installent mais ni Kalyuzhny, ni Averin ne parviennent à déjouer la vigilance d'Aleksandr Eryomenko en pleine confiance. La défense moscovite fait le métier et réussit à bloquer les voies d'eau mais Belov, bien placé, canonne de la bleue, il trouve la botte du portier visiteur sur sa trajectoire.
L'offensive omskienne n'était qu'un bref intermède et le Club Uni repart de l'avant dans la foulée, Komarov trouve Ramo mais permet à son équipe de se réinstaller dans la zone. Denis Kokarev s'échappe, il dribble de fort belle manière le dernier défenseur sibérien et se présente seul face au but, Ramo part en papillon mais l'attaquant moscovite place le palet juste entre les jambières du portier finlandais, le puck fait trembler les filets dans un silence glacial. (0-1 à 07:57)
La réaction locale est immédiate, l'Avangard s'installe mais le tandem Ivanov-Kalyuzhny ne parvient pas à déjouer le cerbère de la capitale russe. Omsk continue d'attaquer mais se prend les pieds dans la défense adverse ; Kalyuzhny, en solitaire derrière le but, essaye vainement de briser le verrou à lui seul. Le club de la police repart à l'attaque en toute fin de tiers, Gorokhov slappe comme une brute de la bleue, Komarov saute et parvient à dévier au dernier moment avec le bout de sa crosse le palet qui termine sa course dans les filets sibériens. (0-2 à 19:10)
Tirs cadrés : 8 / 4 pour Moscou
Aussi solides que les murs du Kremlin :
Moscou repart tranquillement dans le second tiers,
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Komarov dans la nasse avangardiste
Granak, à la bleue, slappe ; le puck est capté de justesse en plein vol par Ramo devant Komarov prêt a dévier.
Après cette première frayeur, les locaux poussés par plus de 10 000 fans enragés prennent le jeu à leur compte, ils accélèrent et tentent d'imposer leur rythme de jeu. Mais cette fois-ci, contrairement au match 1, ils tombent sur un os. La défense bleue et blanche, parfaitement rôdée, s'est déployée sur la glace sibérienne et l'Avangard ne trouve pas la solution. Sa vitesse, sa précision de passe n'y font rien, le mur dressé par les hommes de Zanroks semble infranchissable. Même lorsqu'un mince espace s'entrouvre, il y a toujours une crosse qui traîne ou un joueur qui se sacrifie pour empêcher le palet d'atteindre la cage devant laquelle Eryomenko continue ses prouesses. Incapable de trouver la solution, Omsk se découvre encore plus et s'expose par là-même à des contres extrêmements dangereux. Mikhaïl Anisin, face à la cage, accélère et plante un tir dont il a le secret mais le portier local s'interpose.
Les Eperviers s'envolent de nouveau et repartent une nouvelle fois buter contre la défense moscovite qui ne cède pas un pouce de glace. La sirène met fin à un second tiers un peu étrange et très verrouillé.
Tirs cadrés : 7 / 5 pour Omsk
Pas suffisant pour abattre le rempart :
Omsk, dos au mur pour ce dernier vingt, repart instantanément à l'assaut et monopolise la rondelle. Kalinin, à toute allure, remet au centre pour Skoula qui transmet dans l'angle gauche complètement désert, Perezhogin récupère le palet et fusille Eryomenko impuissant. (1-2 à 40:51).
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Omsk incapable de passer le gardien dynamiste
Tonnerre d'applaudissements dans l'arena déchaînée qui se remet à y croire avec presque 20 minutes à jouer dans cette rencontre. Omsk, relancé dans le match, continue sa domination. Kalinin élimine toute la défense et lance une première fois, le rebond profite à Volkov qui bute également sur le gardien, le puck glisse face à l'angle ouvert, Frolov bondit dessus mais Eryomenko plus rapide que l'éclair a refermé l'angle et le tir va se perdre dans le coin de la patinoire. L'OHK respire un bon coup, il tient encore son avantage malgré cette immense frayeur.
Les visiteurs jouent le temps et font de leur mieux pour ralentir et saper l'offensive sibérienne ; Cervenka, idéalement placé dans le slot, voit son tir s'écraser entre les bras du portier adverse. L'OHK Dynamo continue son jeu du chat et de la souris qui lui réussit plutôt bien puisqu'il parvient à tenir de très longues minutes. Lorsqu'il le peut, le club de la police lance ses contres mais ni Kozlov, ni Babenko ne peuvent changer le score.
Omsk court vainement après le score sans pouvoir passer la défense d'acier de son adversaire ; en toute fin de rencontre, les deux équipes prennent leur temps mort coup sur coup, mais rien n'y fait. La rencontre s'achève sur un ultime lancer de Popov, bloqué contre le poteau par Eryomenko. Le Dynamo s'impose au forceps et égalise dans la finale.
Tirs cadrés : 17 / 3
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Léo Komarov
** : Aleksandr Eryomenko
* : Janne Jalasvaara
Dans un match encore plus défensif que le premier, l'OHK Dynamo s'impose sur le même score qu'Omsk deux jours avant. Les deux équipes se retrouvent à égalité avant les deux rencontres dans la capitale russe. Moscou a été extrêmement réaliste cet après-midi pour l'emporter avec un minimum d'effort et malgré une domination sibérienne sur la rencontre. Les visiteurs, à l'abri dès le premier vingt, ont ensuite refermé toutes les écoutilles et n'ont plus laissé d'ouverture à Omsk. L'Avangard, malgré sa puissance de feu et sa vitesse, ne sera jamais parvenu à trouver la faille dans la défense moscovite ni dans son bouillant portier.