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KHL |
Balashikha en finale pour la première fois |
Une finale surprenante pour la seconde édition de la grande KHL, on retrouve en champion à l'Est, l'Ak Bars Kazan déjà lauréat de la première édition et grand favori. En face comme vainqueur à l'Ouest, c'est Balashikha qui a surpris tout le monde et qui a réussit à survivre jusqu'au bout. Ces deux équipes possèdent un style de jeu différent et des qualités individuelles et collectives complémentaires.
HK MVD Balashikha :
Honnètement personne n'y aurait cru en début de saison, que ce petit club de l'oblast de Moscou puisse faire un si impressionnant parcours. Les banlieusards n'avaient pas un effectif qui leur permettaient de rêver à autre chose qu'un siège pour les séries. Ils ont surpris tout le monde en réalisant la plus formidable saison de la courte l'histoire du club (crée en 2004). Habitué au bas de tableau le HK MVD se classe second à l'ouest avec 102 points (30-15-1-10). Peu ou pas de passage à vide dans la saison.
Michael Garnett s'est imposé comme un titulaire de grande qualité, mais il ne serait rien sans son excellente défense :
Soloviev,
Strbak,
Novak,
Trakhanov ou encore
Boykov. Cette brigade fait bonne garde et empêche de marquer même quand on joue à fond (demandez au Lokomotiv Iaroslav). Devant,
Ellison,
Tsvetkov,
Ugarov,
Kokarev,
Mosalev,
Kudashov,
Volkov ou
Tertishny font sauter les verrous les plus solides et trouvent toujours un solution face aux cuirasses les plus dures. Cette équipe fraiche et dynamique à fière allure et n'aura aucune pression dans cette finale. Dans les coulisses on parle d'une éventuelle fusion entre le HK MVD et le Dynamo Moscou,
Oleg Znaroks et Compagnie ne veulent pas en entendre parler et préfère se concentrer (à juste titre) sur la grande finale du championnat russe.
AK Bars Kazan :
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KHL |
Kazan défendra son titre en 2010 |
Les Tatars vainqueurs l'an passé ont démarré la saison d'une façon catastrophique, avec de nombreux revers et des pleines caisses de contre-performance. A tel point qu'on se demandait si les verts pourraient rejoindre les séries, puis
Bilyaletdinov a trouvé la recette secrète. Bye bye
Tellqvist (échangé au Lukko Rauma), et bonjour à
Petri Vehanen, cet expérimenté Finlandais a fait de l'excellent travail devant le filet de Kazan. La défense du l'Ak Bars est toujours aussi efficace, notamment
Nikulin,
Pervyshin et
Medvedev. Kazan monte toujours à l'assaut avec des armes de premier choix :
Morozov,
Zaripov,
Kapanen,
Immonen,
Obukhov,
Pesonen,
Tereshtchenko...
Avec tant de talent, les Tatars vainqueurs l'an passé, partent largement favoris dans cette finale, mais ils sont nombreux à avoir doutés ou sous-estimé la puissance de Balashikha. Kazan pourrait se mordre les doigts si il reproduit la même erreur.
HK MVD Balashikha - AK Bars Kazan : 45% - 55%
Oui, nous aussi à Hockey Hebdo on verse aussi dans la logique du petit qui ne peut battre le gros, alors pourquoi ?
Plusieurs raisons nous viennent à l'esprit, d'abord cette équipe Tatare qui réalise un fin de saison époustouflante et des play off d'excellente qualité avec les éliminations des deux premier à l'Est : Oufa et Magnitogorsk. L'offensive de Kazan n'est jamais prise à défaut et a toujours des solutions, il faudra voir comment elle pourra s'adapter à la solide défense des banlieusards. Les Panthères des Neiges savent aussi faire face à l'adversité et se sacrifier autour de la cage de Vehanen. Kazan est une équipe exceptionnelle à l'extérieur et n'a perdu qu'un match sur la glace adverse durant ces play off, le HK MVD lui mise sur une réussite sans faille à la Balashikha Arena. Alors duel d'influence c'est certain, mais avec aussi un avantage psychologique pour l'AK Bars qui connait le stress des grands rendez-vous, mais aussi avec de la pression ce que Balashikha n'aura pas le moins du monde. Les matchs devraient être serrés et indécis, durant cette grande finale.
La série commence jeudi, et nous lançons un pronostique : Kazan devrait l'emporter en 6 matchs, ils nous suffit d'attendre et de voir vers quelle ville Yuri Gagarine voudra poser sa capsule Vostok.