Magnitogorsk - Prague  

Une faute qui coûte cher :

Le Lev remporte la première mise au jeu et contrôle le palet dans un premier temps. Malgré ce contrôle tchèque, ce sont les Métallurgistes qui se montrent les plus dangereux dans un premier temps, mais Vehanen veille au grain devant son filet.
Thornberg s'offre un bon contre, cependant le lancer du Suédois heurte le poteau local. Prague est pénalisé, les quelques tentatives des Russes ne sont pas couronnées de succès.

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Un match musclé pour cette finale

Magnitogorsk monopolise la rondelle et font le show, la défense tchèque, prise à la gorge, plie mais pas l'imperturbable gardien finlandais.
Une violente charge d'Antipin sur Vrana envoie celui-ci au sol et le fait saigner, l'arbitre donne un 5+20 au joueur qui regagne les vestiaires tandis que la foule conspue les hommes du milieu. Le Lev s'installe et force le verrou, Koshetshkin virevolte pour tenir sa ligne. La défense se sacrifie, mais la fatigue se lit sur le visage des quatre Métallurgistes. Novotny, seul dans le slot, tente de dévier dans l'angle ouvert, mais Koshetshkin tend sa botte et parvient à bloquer. Azevedo, à la bleue, canonne, son tir est dévié par Martin Sevc qui fait trembler les filets (0-1 à 13'35).
Prague accélère pour marquer une seconde fois dans la minute de supériorité qui reste mais, cette fois, le Metallurg parvient à ne pas se faire avoir, grâce notamment aux bonnes parades de Vasily Koshetshkin.
Magnitogorsk, revenu à cinq, repart pour égaliser, Mozyakin dévie devant l'enclave pour Kovar qui reprend mais Vehanen s'interpose. Les visiteurs sont pénalisés, ils résistent bien et ne se font qu'une frayeur, Pare lance, Kovar dévie en direction de la lucarne mais le palet passe un poil au-dessus de la cage.
Le Lev finit bien le premier tiers mais s'expose aux contre-attaques de son adversaire qui force encore Vehanen a des arrêts dont, seul, il a le secret.

Tirs cadrés : 8 / 8
Engagements : 10 / 5 pour Magnitogorsk
 

Réalisme contre maladresse :

Prague revient en forme sur le glaçon et montre son meilleur visage, Magnitogorsk court après le palet et ne parvient pas à se remettre dans le match. Malgré le cafouillage des locaux, le Lev ne peut s'installer, la partie est donc hachée, désordonnée et pas vraiment agréable.
Le Metallurg est ailleurs, sa défense est complètement apathique, profitant de cet état de fait les Tchèques vont doubler leur mise.

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Magnitogorsk à genoux face à son adversaire

Sekac transperce l'arrière-garde locale et, dans le coin de la glace, remet derrière lui pour Petr Vrana isolé dans l'angle, Koshetshkin polonge mais il est trop tard (0-2 à 24'35).
Coup de froid dans l'Ural, le Metallurg vacille après ce second but, les attaquants locaux accélèrent et s'appuient sur cette vitesse pour déstabiliser l'arrière-garde tchèque. Magnitka semble reprendre des couleurs et conserve cahin-caha la possession du palet, mais les locaux sont d'une maladresse consternante, ils ne parviennent pas à lancer à la cage et c'est un bien triste spectacle qu'ils offrent à leurs fans. Pourtant les lignes tournent pas mal et ont de l'idée, mais elles ne peuvent pas shooter.
Prague est pénalisé de nouveau, ce qui donne l'occasion à MMK de revenir dans le coup. Le powerplay s'installe mais fait, lui aussi, démonstration de sa maladresse et de sa frustration. Durant ces deux minutes d'avantage, seuls deux maigres tirs atteignent la cage visiteuse.
Magnitogorsk semble aller mieux en fin de tiers, mais Petri Vehanen se montre solide et empêche tout retour au score, la défense praguoise, bien en place, étouffe les allants des Uraliens jusqu'à la deuxième sirène.

Tirs cadrés : 8 / 5 pour Prague
Engagements : 9 / 6 pour Prague
 

Magnitka n'y arrivera pas :

Le Metallurg démarre vite ce dernier tiers, dos au mur il n'a pas le choix et doit marquer rapidement. Magnitogorsk peine à déployer son jeu et à s'installer dans la zone offensive. Il se contente de lancer des contre-offensives solitaires. Platonov échoue, tout comme Zaripov qui s'infiltre entre deux défenseurs.

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Le Lev Prague impérial dans le premier match

MMK, qui n'arrive pas à poser son jeu, se contente de patiner dans tous les sens à grand train ; ce ballet, un brin désagréable, ne déroute pas son adversaire qui tient bon. Les tirs sont très peu nombreux, et pratiqués dans des angles extrêmement fermés, Vehanen en rit sous son casque.
La défense tchèque se montre excellente, parfaitement positionnée, elle sape le jeu adverse et coupe intelligemment les passes. Cette tactique oblige les Uraliens à dégager en fond de glace et à perdre le palet systématiquement. Le Lev joue le chrono et ne lance plus d'attaque, se contentant de se dégager et de vite revenir à la défensive. Vehanen s'interpose sur les rares lancers proposés jusqu'à la fin de partie.
Une faute tombe sur le casque des Tchèques à deux minutes du terme, Keenan demande son temps mort et sort son gardien. Magnitka s'installe mal et Novotny récupère la rondelle, il zigzague dans les Bleus et remet derrière lui pour Justin Azevedo qui lance au loin dans le filet désert (0-3 à 58'17).
La messe est dite pour une équipe de Magnitogorsk qui n'a été que l'ombre d'elle-même durant ce premier match de la finale.

Tirs cadrés : 8 / 1 pour Magnitogorsk
Engagements : 3 / 3


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Jiri Sekac
** : Petri Vehanen
* : Jiri Novotny
 

Le Lev, opportuniste à l'extrême, remporte avec brio ce premier match. Réaliste à l'offensive, rugueux et solide en défensive, le club tchèque a livré une excellente copie et prend les commandes de la finale. Prague se fait aussi un grand bol de confiance avant le second match dimanche.
Magnitogorsk, méconnaissable, a été poussif et léthargique durant toute la rencontre. Malgré un bon début de match, le Metallurg a sombré après le premier but sans jamais vraiment refaire surface. Son offensive balbutiante, sa défensive fragile, même Koshetshkin n'a pas véritablement convaincu. Match à oublier au plus vite pour MMK qui s'incline à domicile pour la première fois des playoff, la victoire dans le match 2 sonne déjà comme un impératif.