Une bien belle entame :
Le CSKA démarre bien la rencontre et s'offre les premiers lancers de la rencontre, ceux-ci ne sont guère dangereux. Le Metallurg rentre petit à petit dans la rencontre et lance des contre-offensives dangereuses. Sur
|
KHL |
Une rencontre 5 de toute beauté |
une mauvaise perte de palet de la défense moscovite, Mozyakin se retrouve seul devant la cage, il sert Zaripov qui ne peut lancer, bien gêné par le retour des défenseurs rouges. Radulov contre dans la foulée, il laisse en retrait pour Zaitsev qui lance, mais Koshetshkin s'interpose.
Magnitka conserve le palet et reste à l'offensive. Kosov, bien servi dans le slot, déclenche un bon lancer, repoussé avec talent par Sorokin. La partie s'équilibre sur un rythme très élevé, finalement le CSKA accélère à la mi-tiers et parvient à donner le rythme. Lyubimov vient faire tinter le poteau.
Mozyakin fait le show devant la cage moscovite mais ne parvient pas à ouvrir les compteurs. Filippi, parfaitement servi au second poteau, touche à son tour le montant du but. Les deux équipes sont pénalisées presque dans la foulée, mais MMK récupère un petit powerplay en fin de présence. Zaripov sert Bereglazov dans le slot, qui vient buter sur Sorokin, bien replacé.
Une grosse occasion moscovite dans les dernières secondes fait se lever le public, Radulov se retrouve bien placé devant la cage, il tente de transmettre à Telegin seul dans le slot, mais, en étendant la crosse, un défenseur ouralien repousse le palet au loin.
Tirs cadrés : 7 / 5 pour Moscou
Hermétiques gardiens :
|
KHL |
Koshetshkin encore déterminant dans ce match |
Moscou démarre bien la deuxième période et se présente rapidement à l'offensive, mais la défense magnitogorskienne parvient à bien repousser son adversaire et a éviter les lancers adverses. Une mortelle contre-offensive ouralienne passe de peu d'ouvrir les compteurs. Kovar parvient à partir en break, il déjoue le dernier défenseur et remet en retrait pour Zaripov mais le tir de ce dernier est parfaitement stoppé par Sorokin. Timkin, seul en break, ne trouve pas non plus la faille dans la cuirasse du gardien local.
Alertes rouges pour le CSKA qui se réinstalle, et cherche l'ouverture. La pression est forte sur la cage ouralienne, Da Costa et Telegin poussent mais Koshetshkin tient bon.
Une faute locale redonne l'avantage au Metallurg, le jeu de puissance est bon. Zaripov, dans l'angle, touche le poteau. Wolski, seul au second poteau, lance dans l'angle ouvert, Sorokin se fend d'un magnifique arrêt mitaine sorti de nulle part.
Le CSKA repart à l'assaut en fin de tiers et Koshetshkin doit s'employer pour tenir bon. Da Costa, esseulé, rate la cage une première fois, sur sa deuxième tentative le portier géant s'interpose.
Tirs cadrés : 10 / 9 pour Moscou
Fidèle à son habitude, le CSKA attaque fort dès les premiers coups de patins. La pression est mise d'entrée sur le but visiteur, mais la défense ouralienne et son excellent gardien font le métier. Magnitogorsk concède une faute, mais le powerplay moscovite ne trouve pas la solution et ne donne rien.
L'armée rouge continue d'avancer, Roman Lyubimov lance et trouve un petit trou entre les pads de Koshetshkin pour l'ouverture du score dans une grande clameur (1-0 à 44'28).
Dans la foulée, une faute est appelée contre Moscou mais MMK ne parvient pas à en profiter pour égaliser. Le Metallurg semble éteint et ne retrouve plus son bon jeu
|
KHL |
Sergeï Mozyakin étincelant hier soir |
des deux premiers tiers. Le CSKA laisse un peu filer jusqu'à la mi-tiers puis, brutalement, les locaux accélèrent le rythme et tentent de tuer le match. Pihlström, en solitaire, élimine la défense mais bute sur Koshetshkin.
Moscou tente sa chance à de nombreuses reprises sans jamais parvenir à déjouer le portier de l'Oural. Le Metallurg se réveille alors que les minutes défilent. Mozyakin relance l'offensive de ses camarades et tente d'installer le jeu. Le salut vient une nouvelle fois de l'exceptionnel capitaine métallurgiste.
Sergeï Mozyakin prend le dessus sur quatre adversaires et, d'un bon tir du poignet, égalise pour son dixième but des playoffs (1-1 à 54'25).
Magnitogorsk est ensuite pénalisé et se met en grand danger, le powerplay moscovite tourne. Le slap de Da Costa se perd dans une forêt de joueurs, ni Radulov ni Telegin ne peuvent reprendre la rondelle. Magnitogorsk plie mais ne va pas rompre. Sur un contre, Koshetshkin glisse hors de sa cage, Antipin se couche sur la rondelle pour éviter le but de Platt. L'arbitre siffle un tir de pénalité à 1 minute du terme de la rencontre. La tension est à son paroxysme. Lyubimov s'élance, mais il perd le contrôle du palet devant la cage. Il faut donc disputer une prolongation, la seconde de la finale.
Tirs cadrés : 11 / 5
Mozyakin et nul autre :
La prolongation démarre plutôt tranquillement de part et d'autre. Un cafouillage de la défense visiteuse laisse Radulov, dos à la cage, seul avec le palet, Koshetshkin, d'un coup de crosse, dégage au loin le danger. "L'homme qui valait dix millions" remet le couvert quelques minutes plus tard, dans le slot il lance parfaitement mais le tir est bloqué par la défense ouralienne.
Mozyakin entre en zone offensive et sert Kovar qui lui rend la politesse, Mozyakin lance mais le tir est repoussé par les patins de Zaitsev alors que Sorokin tombe à genoux, le rebond est récupéré par Mozyakin qui met au fond dans un angle compliqué et fait rugir le banc des visiteurs qui se rue sur lui le féliciter (1-2 à 65'09).
Tirs cadrés : 3 / 3
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Sergeï Mozyakin
** Vasily Koshetshkin
* : Ilya Sorokin
Magnitogorsk remporte un match sublime dans une excellente finale KHL. Le Metallurg prend un avantage crucial dans la série avant un match à domicile dimanche. Magnitak a retrouvé toute sa solidité défensive et Koshetshkin continue son show. Offensivement, sa première ligne tourne parfaitement grâce à l'avion de chasse Mozyakin, impressionnant. Il faudra continuer sur ce rythme et surtout ne pas basculer dans l'euphorie pour le match 6.
Le CSKA s'incline à domicile et gaspille une belle occasion de se rapprocher du ciel. Faisant jeu égal avec son adversaire acharné durant les deux premiers vingts, Moscou a été très dominateur dans le dernier mais n'a pu marquer qu'à une reprise. Le pénalty manqué en fin de match a coûté cher. La défense des coéquipiers de Radulov a montré quelques limites, pour l'instant comblées par le solide Sorokin, mais il faudra vite se remobiliser pour un match 6 d'ores et déjà décisif.