OHK Dynamo Moscou - Avangard Omsk 1 - 2 ap (1-0, 0-1, 0-0, 0-1)
Eins et but :
Quatrième match de la finale ! En cas de victoire, Omsk se mettrait tout près de la Coupe Gagarin, le Dynamo doit l'emporter devant son public pour égaliser la série, match de tous les dangers et de tous les espoirs.
Ce sont les locaux qui démarrent le plus fort et qui, d'entrée, s'en vont mettre la pression sur le but sibérien ; Omsk s'en sort à moindre frais et tient le choc malgré le pilonnage en règle des Moscovites. L'OHK, installé, contrôle le palet et la glace chauffe devant la cage de Ramo, Jalasvaara lance mais le portier sibérien repousse, le Finlandais récupère son propre rebond et décale immédiatement pour Artem Chernov qui fusille Ramo dans l'angle ouvert. (1-0 à 05:22).
KHL
L'Avangard Omsk tout près du but
Explosion de joie dans la patinoire qui salue ses héros, ceux-ci continuent de charger et Tolpeko fait des frayeurs à la défensive des visiteurs.
L'Avangard, clairement dominé, profite d'une supériorité numérique pour inverser la tendance et pousse contre son rival mais Aleksandr Eryomenko virevolte pour tenir l'avantage de son équipe. Omsk, frustré, se met à jouer les gros bras, mais les Dynamistes restent sereins malgré le déchaînement de violence adverse.
La fin de tiers est complètement aux mains des Bleus et Blancs qui font le show sans parvenir à déjouer la vigilance de Ramo ; Kvapil, pourtant isolé sur le côté, voit l'angle refermé avec la vitesse de l'éclair par le portier finnois. Idem pour Pestunov qui échoue sur le bout de mitaine de Ramo, tendu par miracle juste avant la sirène. Le club de la police enrage ; malgré ses efforts, il n'a pas pu doubler la mise.
Tirs cadrés : 10 / 9 pour Moscou
Domination mais égalisation :
Le second vingt reprend sur le même rythme, l'OHK Dynamo pousse de tous côtés pour briser le verrou et se mettre à l'abri dans ce match capital. L'Avangard résiste de son mieux face à la charge dynamiste et compte notamment sur son excellent portier pour rester dans le coup.
KHL
Anisin surveillé par la brigade sibérienne
Les défenseurs sibériens se mettent à jouer un jeu physique, rugueux à la limite du dangereux, les arbitres interviennent mollement pour calmer les esprits.
Les supériorités numériques permettent aux locaux de frapper encore une fois là où ça fait mal, mais ils manquent à nouveau de chance et de réalisme et ne peuvent alourdir le score, malgré leur domination ou leurs nombreuses tentatives. Mosalyov, seul devant le but ouvert, ne parvient pas à contrôler le palet qui arrive trop vite depuis la cage, le public moscovite hurle son désespoir devant tant de déveine. Les Avangardistes plient de tous côtés et pratiquent la dangereuse tactique du sauve-qui-peut, qui fonctionne en partie grâce aux arrêts du surpuissant Karri Ramo.
Dans cette ambiance électrique, les mauvais gestes se multiplient de part et d'autre et chacun évacue sa frustration comme il le peut. Omsk revit un peu et réussit à contrer ; Perezhogin, dans l'angle, se retourne et voit Aleskandr Popov face au but, crosse levée qui attend, il lui transmet immédiatement, ce dernier n'en demande pas tant et fusille Eryomenko, masqué. (1-1 à 32:51).
Moscou s'affaisse, tous ses efforts viennent d'être réduits à néant et tout est à recommencer. Le Club Uni repart de l'avant mais ne peut changer la donne avant la seconde sirène.
Tirs cadrés : 10 / 8 pour Moscou
Quand ça veut pas ... :
Les Avangardistes reviennent pied au plancher dans le match et se ruent vers l'avant, l'OHK Dynamo recule sous le choc et se replie en défense ou il fait le ménage avec solidité. Eryomenko montre l'étendue de son talent et fait se lever les fans Bleus et Blancs. Le portier moscovite, parfaitement secondé par sa défense, étouffe le retour des Eperviers qui se brisent le bec et les serres sur l'arrière-garde d'acier. Omsk continue de s'appuyer sur sa vitesse mais Skoula voit son tir s'écraser sur le poteau.
KHL
Les défenseurs sibériens infects hier soir
Après cette phase de domination des visiteurs, ceux-ci réduisent l'allure et c'est le Dynamo qui reprend les commandes de la rencontre. Les locaux se ruent en avant comme des morts de faim et pilonnent en vain le but sibérien, Ramo tient le choc sous l'orage de tirs. Moscou tente tout ce qu'il faut, la stratégie de Znaroks est en constante évolution et il lance tous ses atouts pour tenter de briser le mur adverse. Rien n'y fait, Omsk tient crâneusement le score et ne cède pas. Le match devient houleux, et les défenseurs omskiens se lâchent, coups de crosses, charges dans le dos et violents coups après l'arrêt du jeu. La partie devient très désagréable mais les arbitres ne semblent guère enclins à intervenir. Ramo perd également son sang-froid et se met à charger les Moscovites devant son enclave ; Monsieur Bulanov, excédé de ces provocations, hurle sur les joueurs et parvient à calmer le jeu.
Omsk lance une ultime offensive, le puck virevolte autour d'Eryomenko et ricoche de tous côtés, Cervenka est tout près de pousser dans le but mais Maksim Solovyov se jette et tombe dans l'angle ouvert pour repousser le lancer. Le match s'achève sur ce score de parité et une prolongation extensible est donc à jouer.
Tirs cadrés : 13 / 10 pour Moscou
La délivrance vient des mêmes :
La prolongation est à l'indentique du match, voire de la série. Du beau jeu, de la vitesse, mais elle est extrêmement verrouillée et il n'y a pas d'occasions nettes et franches. Le temps file sans qu'aucune des deux équipes ne parvienne à se détacher, même au niveau du jeu. Perezhogin récupère le palet suite à un curieux rebond, il se retourne et fusille Eryomenko masqué par les 3/4 de son équipe. (1-2 à 68:15).
Coup de froid sur le Sportpalast Lujniki, explosion de joie du virage sibérien. Omsk s'impose pour la troisième fois dans cette série, ça sent la Coupe en Sibérie.
Tirs cadrés : 6 / 2 pour Moscou
Seconde victoire à Moscou pour l'Avangard et troisième dans la série, le vaisseau Vostok de Gagarin se rapproche de la Sibérie autant qu'il s'éloigne de la capitale russe. Omsk espère conclure dès demain devant son public, mais il faudra compter sur une équipe dynamiste au pied du mur. L'OHK Dynamo a prouvé, une seconde fois dans cette série, que dominer n'est pas gagner ! Malgré une présence de partout, une possession de palet et un nombre de tirs bien supérieurs, les Moscovites s'inclinent de nouveau, rageant ! Mikhaïl Anisin, le meneur de jeu du club de la police, est complètement cerné par la défense sibérienne qui ne le lâche pas d'une semelle ; du coup, l'offensive tourne au ralenti et ne peut passer le mur Ramo. Les Eperviers appliquent la même tactique qui leur a permis de vaincre le Traktor d'Evgeny Kuznetsov. Moscou doit l'emporter à trois reprises et ne plus perdre de match s'il veut l'emporter, pari extrêmement difficile.